J’avais 11ans, ma mère plus occupée par son travail que par mon éducation m’a confiée une après-midi à un client gardien de la propriété d’un très grand patron français. Il m’a fait visité cette superbe maison et m’a attirée dans le bureau de son patron évidemment absent. Il m’a fait asseoir sur le bureau et a commencé à me déshabiller et à me toucher. J’étais tétanisée, horrifiée, et ne pu rien faire, je me souviendrais toujours de son visage de bête immonde. il m’a bien fait promettre de ne rien dire et c’est ce que j’ai fait évidemment. 40 ans plus tard j’en ai parlé à ma mère qui sur le coup était dérangée par ma révélation puis quelques heures plus tard a provoqué une dispute pour me punir , et effacer peut être un sentiment de culpabilité chez elle, double peine. Je ne me suis plus souvenue de cette agression pendant des années, c’est revenu dans le cadre d’une thérapie. A ceux qui critiquent le déferlement de témoignages je dis qu’il faut trouver des endroits pour évacuer cette boue car la société et même la famille ne nous entendent pas, on cherche à faire des économies de santé et bien qu’on prenne des mesures pour protéger les enfants femmes et hommes victimes , car ces agressions causent des dégâts provoquent des dépressions, prises de médicaments, arrêts maladie, chômage. Si dans un transport en commun je dis stop à vos mains sales, j’aimerai entendre des autres passagers, sors gros porc, plutôt que d’entendre du harceleur, encore une qui prend ses désirs pour des réalités
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