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Silence nous souffrons

la souffrance en amène d’autres. En 1993 j’ai été victime d’une agression sexuelle sur mon lieu de travail, alors que j’étais enceinte de 3 mois. Cet agresseur s’est servi sans aucune pitié de mon état. honteuse et contractuelle j’ai rien dénoncé de toutes manières il était tout puissant et couvert par les instances locales et j’étais avec un conjoint qui n’a rien voulu voir (pourtant les signes étaient forts avec le recul d’une bonne thérapie je ne serai jamais autant reconnaissante à cette psy spécialiste en victimologie. Après m’être lavée 4 fois par jour pendant un mois, je me suis arrêtée de prendre soin de moi, je me lavais à peine (sauf quand j’allais chez mes parents pour les protéger ou les visites de contrôle), je me suis coupée les cheveux avec des ciseaux à bout rond, je prenais soin de mon bébé en mangeant suffisamment mais moi j’avais envie d’en finir.

En février 2014, en pleine nuit, j’étais seule, j’ai glissé volontairement sur une étendue d’eau pour provoquer un accident. Le volant s’est enfoncé dans mon ventre et je me rappelle avoir tellement pleuré ce jour-là. Puis le lendemain matin, j’ai eu de grosses douleurs mais mon mari une fois de plus n’a pas jugé bon de m’emmener à la clinique. Alors je suis partie seule en voiture sous une pluie battante avec la menace des inondations sur plusieurs communes. Je suis arrivée à la clinique et mon médecin m’a rassuré sur l’état de santé de mon enfant. J’aurai pu me confier à ce moment mais je n’ai pas pu. Il y a plus de 20 ans les femmes qui étaient harcelées, étaient forcément fragile et déséquilibrée. J’ai donc travaillé 5 ans avec cet immonde personnage et mon cerveau s’est mis en mode déni pour supporter tout (une 2e grossesse 4 ans après, du harcèlement moral, et une solitude inouïe). Quand j’ai quitté ce service en réussissant un concours, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai suivi cette thérapie qui m’a délivré de tout (culpabilité envers ma fille, envers ma vie tout court et j’ai fait un sacré ménage en divorçant avec ce mari et ce père qui en fait n’a pas été présent à mes côtés dans les pires moments). Pour ce qui est du délinquant sexuel, il a été viré en même temps que sa comparse pour d’autres motifs illégaux ce qui m’a permis de suivre son éviction par procuration et me réparer en partie. Je sais qu’il a quitté la ville où j’habite. Depuis, j’avais cru que j’allais me mettre à l’abri du malheur, alors que je commençais à m’équilibrer malgré un divorce douloureux pour mes enfants et moi-même. J’ai trouvé un conjoint formidable avec qui j’ai pu dès les premiers temps partager mes souffrances et avec beaucoup de patience , j’ai pu me reconstruire à ses côtés. Puis j’ai fait le choix en 2003 de vivre en solo la semaine pour m’occuper au mieux de mes filles et gérer les problèmes de divorce. Mais j’ai appris à mes dépends que la souffrance des uns donne de la jouissance aux autres. J’ai fait l’objet d’un harcèlement sexuel par téléphone. Quand enfin j’ai pu découvrir qui était mon harceleur sexuel par téléphone, celui qui depuis plusieurs années en toute impunité s’est permis depuis mon divorce et jusqu’en 2013 de m’appeler plusieurs fois par semaine vers 19 h à l’heure où mes enfants sont à la maison où les devoirs et les bains sont finis et que l’on passe à table. Des années d’angoisses sans savoir qui se trouvait à l’autre bout du fil en numéro masqué. la peur que l’une de mes filles décroche, en 2003, elles avaient respectivement 9 et 5 ans. Un jour mon conjoint était présent et il a décroché à ma place et a entendu les gémissements horribles de cet ignoble personnage. Il a insulté et l’a menacé. J’ai eu la paix pendant quelques temps et à nouveau il a recommencé. Je n”en parlais plus à mon conjoint pour lui éviter des inquiétudes. Je pensais à ce premier agresseur mais sans avoir dénoncé la première agression, il était difficile d’enclencher 9 ans après une nouvelle procédure et sur des soupçons puisque le numéro était masqué. Mais ce genre de petite merde se fait tôt ou tard attraper. Ma fille ainée en 2013 va avoir 19 ans, la plus jeune, 15 ans et le fils de mon conjoint 13 ans. Désormais notre famille recomposée s’est retrouvée sous le même toit et depuis 2012, nous vivons tous ensemble à la même adresse. Je suis heureuse, ma fille est partie faire ses études mais en aucun cas, je ne manquerai le jour de son anniversaire. Je ne reçois plus d’appels dégueulasses, je pense que tout est fini. Mais malheureusement le cauchemar va recommencer. Il est midi, à l’appartement d’étudiant de ma fille. Je finis de préparer des paupiettes et le dessert. Je sais qu’elle va venir avec deux amis et que c’est tout simplement la fête. je l’attends, le téléphone fixe sonne, je décroche tout naturellement, ce téléphone n’a pas arrêté (mes parents, mes beaux-parents, mon conjoint, ma fille cadette…) et là le cauchemar recommence à nouveau, des gémissements des râles. Cette fois-ci cela me donne une nausée effroyable et une peur m’envahit. Ma fille est repérée et il va s’en prendre à elle. C’est certain. Cette future maman qui n’a rien vu venir en 1993, ne voit rien venir en 2013, c’est insupportable, je suis en furie contre moi, je suis terrorisée mais rien ne sort de ma bouche même pas une insulte, rien, choquée mais consciente que c’est le moment. Je regarde furtivement le téléphone un n° s’affiche. Il ne me quittera plus. Il est piégé. Ma fille arrive, elle est heureuse, je cache plus ou moins ma torpeur. Elle me demande à plusieurs reprises si je vais bien, je la rassure. Le repas terminé, les jeunes repartent en cours. j’en profite pour chercher par le biais des n°inversé, par l’indicatif pour trouver au moins la région, je me laisse envahir, à ce moment par des pulsions de meurtre car j’ai peur pour mon enfant, j’ai peur qu’elle revive ma tragédie, je suis persuadée qu’elle est pistée. ce n° s’avère un n° de ligne de travail, donc les n° inversés ne marchent pas. J’essaye d’appeler, plus personne répond. En désespoir de cause, j’appelle mes parents, je leur explique tout pour qu’ils appellent de leurs côtés pour démasquer ce cinglé car j’ai peur pour ma fille, c’est une course contre la montre, il faut que l’on sache pour agir et porter plainte. mes parents sont immédiatement dans l’action et font de leur mieux. Je localise la région, elle ne m’est pas inconnue mais je refuse de croire que le harceleur soit un membre de ma famille. Puis en fin de journée, je fais part de mes soupçons à mes parents on est en chute libre. J’appelle ma sœur qui dans un mois sera grand-mère et je me renseigne sur l’emploi du temps de son mari. Elle me dit qu’il est parti en déplacement en fin de matinée ou en début d’après-midi, elle n’est plus certaine et il reviendra dans 2 jours. je n’insiste pas. Je demande à mes parents de rappeler ce n° dans 3 jours. Ils le feront et ils tomberont sur mon beau-frère. Le harceleur c’était donc lui. Nul doute qu’il était au courant comme mes proches de mon séjour, nul doute qu’il avait le n° portable et fixe de ma fille. Il ne l’a visé pas mais il me visait. J’étais presque soulagée. Mes parents sont abasourdis, ils ne comprennent pas mais me soutiennent. Une personne que je connaissais depuis l’âge de 17 ans comment il en est arrivé là. Les derniers temps sans avoir la moindre idée de ce qu’il me voulait je me sentais mal au moment des aurevoirs ou des bonjours, sa main furtive se plaçait au bas des reins mais je ne prêtais pas plus d’attention. Dire qu’avant de m’appeler pour déballer il avait appelé ma fille pour lui souhaiter un bon anniversaire. Un oncle presque parfait. Il est vrai que ma sœur a beaucoup souffert à ses côtés (viol alors qu’elle n’était pas encore mariée, il a trompé, chantage affectif, harcèlement moral, alors qu’elle était enceinte du 2e, elle a tellement souffert moralement qu’elle a failli le perdre, délaissement conjugal) elle me déroulait sa misère , avec la promesse absurde de ne pas le répéter et j’ai passé mon temps à bouillir sur place avec mes parents qui sont intervenus une multitude de fois pour récupérer ma sœur dans un état effroyable). Mes parents et moi-même, nous nous sommes toujours accordés à la soutenir ainsi que mes 3 neveux et les aider si elle décidait de tout quitter pour finir de cet enfer conjugal. En revanche, nous avons toujours aussi respecté son choix de rester auprès de lui. Elle s’est mariée en décembre 1985 et pour son premier Noël marié, son beau-frère (le frère de son mari) s’est autorisé à la peloter devant toute la famille, elle s’est rebellée à cette époque et la seule chose qu’à trouver à dire sa belle-mère : vous n’allez pas nous gâcher le Noël, on en meurt pas. ET oui ma p’tite dame, on peut en mourir… même dans sa tête. En revenant à mon histoire comment pouvait-on régler une bonne fois pour toute cette saleté dans un contexte où l’ainé de mes neveux allait avoir un bébé, une arrière-petite-fille pour mes parents. Un mois de dilemme, de torture. Comment annoncer à ma sœur qu’elle avait auprès d’elle un porc XXL.Après avoir consulté, avoir pris de nombreux avis de nombreux professionnels de la santé (médecins, psy) , tous convergeaient vers la mise à plat en famille de cet ignominie. Nous nous sommes tous réunis le 1er mai 2013 chez mes parents ( présents : mes parents, mon conjoint et eux 2). j’ai souhaité que les enfants soient à l’abri de cette discussion bien qu’ils soient tous en âge de comprendre (15 ans et 19ans pour mes filles et 20 ans, 23 ans et 27 ans pour mes neveux). Maladroitement j’ai essayé de préparer ma sœur mais j’étais trop sous le choc. Elle savait que son mari avait fait une chose grave mais elle a pensé tout de suite à une cabale contre lui. Elle est arrivée, très remontée contre nous. Puis j’ai raconté, j’ai pris le temps de n’omettre aucun détail, de lui montrer le n° il niait en bloc l’évidence. Même si c’était une mauvaise blague elle n’aurait pas dû durer aussi longtemps, si c’était des collègues qui auraient pris sa ligne fixe pro comment auraient ils pu se procurer le n° de ma fille ? Rien ne colle mais tout est nié. Un moment mon conjoint lui rappelle qu’il y a justice et que s’il n’est pas capable d’avouer je porterai plainte. il est sur le point de partir, je craque et je balance tout ce que ma sœur a supporté pendant tant d’années, ma sœur hurle derrière le portail, je suis désemparée mais je ne lâche rien. Il avoue mais c’est pour fuir et non pas pour assumer. Ma sœur, plutôt calmée, j’engage un échange avec elle pour lui expliquer ma détresse et en aucun cas je la tiens pour responsable. Je n’arrête pas de lui dire je t’aime, qu’elle sera toujours la bienvenue avec ses enfants, que papa et maman ne sont pour rien et ils ne peuvent pas défendre l’indéfendable. Elle me dit qu’elle comprend et qu’elle me rappellera quand elle se sentira mieux. Je n’insiste pas, je la crois très fort. Mais je ne savais pas que j’étais en train de lui dire ADIEU POUR TOUJOURS. J’attends patiemment des semaines à guetter le moindre de ses appels, mes parents aussi. Des mois passent, l’attente est insupportable, nos appels et sms sont sans retour, silence radio. elle ne me recontactera plus jamais. Ma détresse me ramène voir une psy formidable qui suit ma fille cadette depuis des années en raison de mon divorce et elle conseille de porter plainte contre mon beau-frère. Je le fais au moins pour montrer que je n’ai plus peur de ces profils tordus. la jeune femme que j’étais n’a plus 26 ans. une enquête vite faite n’a rien donné de probant et surtout a renforcé mon beau-frère dans un rôle de victime. Forcément il n’y a que diffamation dans mes propos, un lynchage familial organisé. mes parents sans nouvelle et soucieux du devenir de ma sœur a demandé à la police de vérifier si elle allait bien ce qui a été très mal interprété par ma sœur croyant à de l’intimidation. A la fin de tout ceci, cette dernière n’a pas trouvé mieux que de m’envoyer une longue lettre au vitriol, persuadée à son tour que je ne suis qu’une menteuse, une faiseuse d’histoires, une moins que rien. Un de mes neveux a tenté de reprendre contact avec mes filles mais à condition de vivre une relation dans le déni. mes filles ne l’ont pas accepté et je suis intervenue pour stopper cette relation perverse et j’ai eu le droit à des propos tellement monstrueux par sms à mon égard. en étant marraine de mes 3 neveux j’ai ressenti ces attaques comme des coups de poignards et heureusement j’étais soutenues par cette psy car j’ai eu envie de me jeter sous un tgv alors que j’étais en partance pour rejoindre ma fille. Depuis plus rien cela fait 5 ans que ma sœur a coupé les liens si fort qui nous unissaient pour sauver les apparences d’une famille presque normale mais avec un lourd secret à gérer sur plusieurs générations.(les squelettes dans les placard ils savent gérer et les mensonges aussi) Mes parents ont été abandonnés et ne connaissent pas leur arrière petite-fille. mon père en est tombé gravement malade, il est aujourd’hui remis mais ma sœur n’ a aucun moment daigné mettre sa fierté de côté pour prendre des nouvelles alors qu’elle était au courant. Un jour, il faudra bien que cette petite fille apprenne qu’elle a une grande tante et des arrières -grands-parents maternels quelque part en France mais à cause d’un porc, toute ma famille a été reniée et balayée. le seul avantage de cette terrible histoire : depuis le 12 mars 2013, je ne reçois plus aucun appel mais ma sœur me manque. Bravo l’artiste spéciale dédicace pour toi : si tu te reconnais, j’espère que la honte te tiendra toute ta vie devant la glace.

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