La dinde et le porc
Pour un rendez-vous professionnel, j’ai dû me rendre dans un grand hôtel pour rencontrer l’un de nos associés en début d’après-midi. Un verre, un cadeau (parfum) et le coup classique qui ne m’étais pas arrivé : le type avait laissé son dossier dans sa chambre. Je lui dis que je l’attends dans le hall et lui insiste pour que je monte, cela ne prendra que quelques minutes.
A peine la porte refermée, j’ai compris que ça allait tourner mal. Le type me saute dessus et m’embrasse. Je le repousse (mais me vient une idée en tête que si je mets toute ma force, je risque de le blesser – c’est idiot mais c’est comme cela que l’idée vient en tête. Notre conscience nous dit attention !) et il souffle comme un bœuf. Je prends peur. Je hurle pour qu’il ouvre la porte et me laisse sortir.
Il me dit : “je t’ai apporté un parfum et je constate que tu mérites juste un sac de cacahuètes”.
Arrivée au bureau, je raconte mon aventure et toutes mes collègues filles qui me disent : “il fait ça avec toutes les filles de la boîte …”
Merci de m’avoir prévenu, et bravo pour votre capacité pour dédramatiser ! Je ne travaille plus dans cette entreprise qui me trouvait trop “carrée” professionnellement.