Quatre prédateurs
À 7 ans: le propriétaire de notre location de vacances, qui devait avoir dans les 55 ans, venait apporter des légumes de son jardin, quand il avait vu ma grand-mère partir en courses. Je ne comprenais pas ses tripotages et baisers sur ma bouche.
14 ans: un des dirigeants du club de moto-balle me harcelait, main aux fesses, demandes de rendez-vous .
17 ans: un autre du même club, chef de service aux Magasins Réunis, arrivait prendre un café à la maison, le dimanche à l’heure où je devais partir prendre mon train ( études à ParisXI). J’en avais une peur bleue, car il tentait chaque fois de m’embrasser en arrivant à la gare.
Pour aucun des trois, je n’ai jamais osé en parler à mes parents, qui voyaient en ces trois rats des hommes respectables!!!
17 ans: résidence universitaire. Le père d’une autre résidente me proposait régulièrement de m’installer ailleurs, confortablement, de subvenir à mes besoins, et le reste… je plaignais ma voisine d’avoir un tel père.
Heureusement, par la suite, le monde du travail a été très sage.
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