volonté de soumettre l’autre
Il y a quelques moi j’ai rencontré un homme. Il me semblait assez froid et dur de caractère, mais j’ai apprécié son intelligence, son physique également. Il n’habitait pas la même ville que moi et il est venu me rejoindre en train. La soirée s’est bien passée, nous avons dormi ensemble. Le lendemain, je lui montrais des photos sur mon téléphone, quand un de mes ex m’a envoyé un message. J’étais un peu confuse, je lui ai demandé que je m’excusais, que j’étais désolée, qu’il n’y avait plus rien avec mon ex et qu’il devait me faire confiance. Il s’est tu pendant un bon moment. Puis il m’a dit enfin : “tu sais ce qu’il te reste à faire maintenant”. Je ne voyais vraiment pas de quoi il parlait. Je lui ai répondu : “tu veux que je parte ?” (en même temps j’étais chez moi…). Il m’a alors répondu que ça ne servait à rien de lui demander de me faire confiance, qu’il fallait que je soumette, et c’est tout. Je ne savais pas si c’était un jeu un peu lubrique ou une blague. Mais il ne riait pas du tout et je me suis dit qu’il était sérieux. Je ne savais pas quoi faire. J’étais vraiment très mal à l’aise. Il m’a dit alors de prendre son sexe dans ma bouche, il m’a attirée de force vers lui et me tenait par les cheveux très violemment. Il me disait en même temps que pour me faire “pardonner”, le seul moyen c’était de lui donner du plaisir et de me soumettre complètement. Je crois que si j’avais crié et que je lui avais dit de partir de chez moi il serait parti. Je crois, je ne suis pas certaine. Mais je n’ai pas osé, je me suis sentie paralysée.
Alors oui, j’y repense maintenant et je sais que mon impression d’alors était fondée, et que ce n’est jamais un jeu de vouloir soumettre quelqu’un. Je ne me pose pas comme victime, car je pense que j’aurai dû répondre. Mais j’écris ce témoignage car je suis persuadée que, sans voir des pervers narcissiques partout, une relation sexuelle qui met mal à l’aise et paralyse, c’est une expérience très désagréable. La frontière est parfois ténue entre jeu/soumission, mais je crois que ce qu’il faut écouter avant tout, c’est sa petite voix intérieure, son ressenti. Et ma petite voix me disait que son attitude était malsaine et qu’elle me mettait très mal.
Encore un pauvre malade qui se la joue dominateur. Ce qui a déclenché son besoin d’agression et d’avilissement de l’autre c’est la peur qu’il a vue en vous, la peur de lui avoir déplu ou de l’avoir fâché. Il y a vu de la faiblesse, de la fragilité et sa méchanceté s’est engouffrée là- dedans. Il a joui de votre peur, de votre dégoût pour la pratique imposée et humiliante, et aussi du plaisir de vous faire mal en vous tirant les cheveux. Encore heureux qu’il ne vous ai pas imposé de sodomie.
Super! On en redemande!
Vous l’avez échappé belle, si vous aviez accepté de le revoir c’était l’escalade assurée avec sévices graves. Partie pour du Sade.
Attention aux inconnus ramassés Dieu sait où et ramenés chez soi. Dangereux. Préférer l’hôtel. Préparer sa sortie, la calculer.
Je me demande comment vous avez réussi à vous en débarrasser.
Et aussi ce qui ressortait en vous , inconsciemment , d’une soumission passée, d’un châtiment d’enfant ?
Oui, il faut s’écouter, couper court si on se sent mal, remercier le monsieur. Jamais subir, jamais se faire humilier.
Quel enfer on dirait que vous représentez mon mari…