pratique aujourd’hui inacceptable

J’ ai passé mon permis de conduire en 1979 , à l’ âge de 19 ans, dans la ville de Bédarieux, dans l’hérault. Les leçons se sont très bien passées avec un bon moniteur agée et gentil, mais le jour de l’examen, alors que toute timide je conduisais la voiture, l’inspecteur, un homme d’une cinquantaine d’années, s’est mis à me caresser l’entre jambes. J’ étais en pantalons et pas provoquante du tout, j’ étais crispée, je fermais les cuisses et j’ avais bien du mal à conduire. Il est remonté jusqu’ à me toucher la « chatte », lui, l’inspecteur du permis de conduire, il faisait ça. J’ étais très crispée et muette et je devais conduire. Arrivée au parking du retour je n’ ai rien dit, il m’ a refusé le permis pour la cause que « je n’ étais pas assez détendue au volant », je n’ ai rien dit à personne, j’ étais confuse. Humiliée, honteuse, confuse… Si j’en avais parlé personne ne m’ aurait cru et je me serais faite engueulée, moi. Mon père et ma mère m’ont grondée car j’ étais nulle, à leurs yeux, j’ avais échoué au permis de conduire et les leçons coutaient chers, ils étaient en colère contre moi, tandis que mon cousin du même âge, lui, avait eu son permis du premier coup. Si j’ avais parlé mon père m’aurait battue. C’est ainsi que ma génration a été éduquée. J’ ai gardé ceci en moi et au second passage, l’ examen suivant, j’ ai eu le permis de conduire sans souci et jamais d’acident à ce jour.
Cela doit être dit car ceci a du arriver à bien d’autres jeunes filles, pas qu’ à moi.

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