Patron pervers

J’avais 26 ans et travaillais dans un centre d’art contemporain, un truc sympa, avec des gens sympas, en principe. On m’avait dit que le directeur (qui ressemblait pourtant à un curé à qui on aurait donné le bon dieu sans confession) avait l’habitude de draguer toutes les nanas qu’il employait. Mais en 6 mois, je n’avais rien remarqué de particulier, jusqu’au jour où il s’inscrivit dans le même stage que moi à Paris, ce qui m’intrigua un peu quand même. Il me dit que l’on pourrait dormir chez sa sœur, que ça couterait moins cher que l’hôtel. J’acceptais. Sauf que le premier soir arrivés chez sa sœur, je constatais qu’il n’y avais qu’un seul lit qui nous était destiné. Alors je lui dit que là c’était pas possible. Il me dit : « Prend tes affaires et casse-toi, un jour tu verras tu regretteras ». J’ai appelé mon mari, qui est venu me chercher. J’ai continué à travailler dans le centre d’art, sans jamais plus avoir de soucis avec le directeur qui un jour fut viré parce qu’aussi il piquait dans la caisse…

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