Le 11 mars 2004, attentat dans le métro à Madrid. Je suis à un arrêt proche. La foule, terrifiée, se précipite vers les sorties pour s’enfuir. Immobilisée entre plusieurs personnes, un vieil homme rougeaud, avec un grand sourire, se frotte longuement de haut en bas sur mon dos. Je ne peux rien faire, même pas bouger entre les gens apeurés par la bombe. Un des pires moments de ma vie.
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