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J’ai dis non.

Le 10 décembre, je reçois le message d’un garçon avec qui j’ai couché a plusieurs reprise, il souhaite me revoir. Bloquée avec le sexe depuis quelque temps, je précise qu’il ne se passera rien et que je cherche désormais à me mettre en couple avec un homme bien. Il insiste quand même pour me voir en précisant qu’il souhaite lui aussi se poser. Le rendez vous est donné pour le mercredi 13.

Ce soir là, alors que je me prépare, il m’envoie un message. “Vu le temps, c’est mieux qu’on se voit chez moi ou chez toi non ?”. Il n’a pas tord, il pleut énormément, il fait froid. Je réfléchis quelque instant, j’accepte de le voir chez lui, s’il devient insistant ou lourd, il sera plus facile pour moi de partir plutôt que de lui demander de s’en aller. Encore une fois, je lui précise qu’il ne se passera rien entre nous ce soir.

Une heure plus tard, je sonne chez lui. Je connais déjà l’appartement et me met à l’aise. Je m’assoie sur le canapé, et choisis une musique de fond. On discute pendant une heure. Peut-être bien même plus. On parle de tout et de rien, mais je sens ses regards de plus en plus insistant. Après une heure, il m’embrasse. Je ne le repousse pas dans un premier temps. Je pensais que si comme moi, il était dans l’optique d’avoir une relation stable, c’était peut-être un premier pas.

Ses baisés ont commencé à devenir plus ardents, plus langoureux. Rapidement, je l’arrête, je lui dit alors mot pour mot : “Tu sais que ça n’ira pas plus loin?”. Il me sourit, je prend comme un oui. Il m’embrasse encore, il semble avoir calmé ses pulsions. Dix minutes plus tard il recommence, ses baisés sont plus longs, plus insistants. Je tente de les éviter en calant ma tête sur son épaule. Cette fois quand il essaye de mettre sa langue dans ma bouche, mes lèvres ne lui répondent plus, je ne l’embrasse plus, je sais où il veut en venir.

Ma position n’a pas changé, je suis toujours assise sur le canapé, les jambes croisés, la main gauche posée sur l’accoudoir et l’autre sur mon ventre. Il est à côté de moi et je ne réagit plus, je veux qu’il comprenne que c’est non. Le fait que je ne réponde pas à ses baisers ne l’arrête pas, il prend ma main gauche et la place sur sa joue. Je la retire rapidement. Il ne veux pas comprendre. Il essaye de me porter pour que je me m’assoie à califourchon sur lui. Heureusement les heures que j’ai passé en salle de musculation m’on fait prendre de la masse et il ne parvient pas à me faire bouger d’un centimètre.

Il s’arrête un instant. Je lui reprécise encore une fois, je lui dis qu’il était prévenu, que je ne veux pas coucher avec un homme en ce moment et qu’il ne peut pas me reprocher de l’avoir excité. Sèchement il me répond “Quand les femmes disent non d’habitude elles font quand même quelque chose”. Un peu effrayé par le ton qu’il prend, j’essaye de désamorcer la chose en dédramatisant la situation. “Tu sais ça fait déjà plusieurs mois que ma libido ne va pas bien, c’est pas contre toi. Mais tu savais à l’avance que je n’étais pas comme les autres non ?” J’ai dis ça un peu en rigolant, l’atmosphère est tendue, je m’inquiète. Peut-être que je n’aurais pas dû prendre un ton si léger. Il m’a alors dit t’un ton déterminé “On va rallumer l’étincelle alors. Et puis tu sais bien que je suis rancunier.” Je ne comprend pas tellement sa seconde partie de phrase mais je l’interprète tout de suite comme des menaces.

Il continue de se rapprocher de moi. Visiblement il n’a pas l’intention de s’arrêter. Il continue de m’embrasser, passe sa main sous mon pull, sur mon ventre, m’embrasse dans le cou, les oreilles, passe ses mains sur mes cuisses – fort heureusement- protégées par mon jean. S’en est trop pour moi, je lève les yeux au ciel, le repousse doucement. Je n’ose pas lui claquer ma paume sur la joue, j’aurais peut-être dû mais je ne savais pas de quoi il était capable. J’aurais certainement du quitté la pièce à ce moment là et rentré chez moi. Mais je suis resté, en me disant qu’il voulait peut-être réellement se poser et entamé une histoire d’amour, que ça, cette pression qu’il me mettait, ce n’était qu’une erreur.

Il à très mal vécu d’être repoussé. Il m’a alors lancé d’un air hargneux :” Toi t’as besoin d’un gros connard qui te remettra à ta place, un mec qui te fera perdre ta confiance en toi, parce que t’es tellement sur de toi que quand il va t’arriver une merde tu vas tomber de haut.” Un peu sous le choc, je lui répond simplement “tu sais les gros connard j’ai eu ma dose”, en réalité j’avais envie de lui crier que parmi les trois hommes qui ont fait partie de ma vie sentimentale, l’un m’a forcé à avoir un rapport anal, le second m’a plaquée pour une mineure et le dernier à pris peur quand il a su cela. Mais je n’ai rien dit. Et il a alors répondu froidement “Bah visiblement non.”

Il ne m’a pas laissé bouger et il a continué de m’embrasser. Cette fois s’en était trop, mais j’avais peur de ce qu’il pouvait faire. Je n’ai pas bougé, je me suis contenté de fixer la porte en priant. En priant littéralement comme je ne l’avais pas fait depuis des années. Il se lève du canapé et me propose de monter dans sa chambre. Je refuse catégoriquement, je lui précise encore une fois que je ne souhaite pas avoir de rapport sexuel en ce moment.

Il se rassoie alors et change totalement de comportement. Il me dit doucement qu’en effet, j’aurais besoin d’un homme bien et sérieux pour me débloquer avec ça. Mais il ne s’arrête pas pour autant, il me ré-embrasse avec fougue et tente de me faire un suçon. Je ne répond pas, j’ai même les larmes aux yeux.

Il s’arrête finalement et commence alors à me masser doucement le dos, pour que je me détende. Je ne vois plus le mal, je me laisse faire. Il me demande de m’allonger ou de monter dans sa chambre pour qu’il soit plus à l’aise. Je refuse encore une fois. Alors il tente d’enlever mon pull et mon soutient-gorge. Heureusement, ce jour là j’ai mis des sous vêtements particulièrement difficile à enlever. Il insiste et passe sa main dans mon pull pour m’attraper le sein directement, il le malaxe encore et encore. Moi je regarde toujours fixement la porte en priant, je suis vide.

Il me demande alors “ça ne t’excite pas ?” froidement, je lui dit que non. Il s’énerve alors. ” T’es venu ici pour me casser les couilles petite salope ? T’as pas du tout l’intention de te poser en fait ?” Je reste calme, je garde le total contrôle de moi même. Je répond alors doucement “Bah je t’appréciais bien, j’avais rien contre toi, je me suis dit qu’on pourrait se voir sans ambiguïté, et puis j’ai pas vraiment besoin de me coucher avec quelqu’un pour me poser avec lui.” Il hoche la tête. Je lui demande alors en rigolant si c’est la première fois qu’on le repousse. Très sèchement il me répond alors “prend pas la grosse tête connasse.” Je ne dis rien. Il n’a plus rien à dire non plus je suppose. Je regarde mon portable, il est tard, je lui fait un pseudo sourire d’au revoir, je prend mon manteau et quitte l’immeuble.

Aujourd’hui, je suis persuadée que cet homme n’a pas conscience qu’il a commis une agression sexuelle.

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Alain
Alain
6 années plus tôt

Pas besoin de dire non, car le viol c’est justement forcer, ou agresser, ou contraindre, une femme à avoir un rapport sexuel non consenti, sinon il n’aurait pas besoin de se faire force ou d’user de chantage ou de moyen violent que ce soit moral ou physique pour user du viol, c’est de la logique imparable! Du bon sens!

Les hommes qui violent avent très bien ce qu’ils font! Ils en sont totalement conscien, ils kiffent se moment dans la destruction de la femme! Faut arrêter de les infantiliser, pour s’en servir pour encore et toujours culpabiliser la femme, et la mettre elle vitcime en porte à faux, car elle n’aurait pas dit non, quand il le fait contre sa volonté il le sait que vous êtes pétrifiée!!! Donc c’est hyprocrite cette histoire de non!

Même quand vous criez, pleurez et dites NON, ils le font quand même, ils ne se gênent pas! Ils savent parfaitement ce qu’ils font, mais le non est un moyen de se défendre, car ils n’ont que ça, vu qu’ils sont en faute, alors ils ne leur restent que la mauvaise foi! Un peu bancale, très léger, comme excuse/défence, mais qui marche, dans une société patriarcale dominée par les hommes et qui soumet les femmes depuis toujours. Soyez fortes dans l’adversité.

Vôtre homme à tout à fait le profil du psychopathe, il agit froidement change de comportement du tout au tout, il a résolument un profil psychologique de détraqué mentale de très instable et de dangereux pour les filles, il ignore sa vitcime, sa peur, son émotion et sa volonté est austracisée; il la chosifie, la domine, la détruit et en jouie. On nage de le sadisme absolue.

Quand vous dites: “Ses baisés ont commencé à devenir plus ardents, plus langoureux. Rapidement, je l’arrête, je lui dit alors mot pour mot : « Tu sais que ça n’ira pas plus loin? ». Il me sourit, je prend comme un oui.” Son sourire ne voulait pas dire “oui j’ai compris”, mais plutôt “c’est ça, tu va voir!” Véxé sans son égo de mâle dominant car il a essuyé un refus, il n’a pas respecté ta volonté et à pris ton “non” pour une défience : “ah tu ne veux pas, alors je vais te violer!C’est moi qui commande” voilà l’esprit du mec. C’est un prédateur sexuel, à l’égo surdimentionné, tordu, un psychopathe en sommes, mais il y en a plein… plus que vous ne le pensez.

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