J’ai 63 ans et de vient de découvrir grâce à un travail personnel de 23 ans que j’ai été violée à 19 ans. Je sais qu’il y a prescription et de plus mon violeur est mort depuis environ 20 ans, mais besoin de témoigner pour moi et les autres.
Mon violeur avait 15 ans de plus et nous flirtions depuis quelques semaines. Un jour, dans le bar où nous nous sommes connus, nous sommes monter à l’étage. Pendant que nous discutions avec une autre personne, mon violeur me caresse de façon soft les jambes cachées sous une jupe longue. Puis, il m’ordonne d’aller aux toilettes et là je découvre que je saigne. A ce moment, je comprends que j’ai été déflorée, mais black out je n’ai rien senti, je n’étais pas là. Lors de cette découverte, j’ai eu honte, je me suis sentie sale et je n’en ai jamais parlé et j’ai oublié. Aujourd’hui je me rends compte que j’ai été violée car je n’avais pas donné mon consentement, mon esprit s’est détaché de mon corps. Oui, je souhaitais avoir des relations sexuelles avec lui, mais pas comme ça. Pas dans un bar, en présence d’autres personnes. Aujourd’hui je réalise que ce n’est pas moi qui devait avoir honte, être sale, mais lui. Je ne suis pas en faute. Il n’avait pas le droit de se servir, de me violer. A cause de ce viol, j’ai abusé de l’alcool, je me suis très souvent mise en danger, j’ai souvent un verbal agressif, pendant des années j’ai rencontré que des hommes qui ne me respectaient pas, j’ai subi des abus sexuels, je ne me sentais pas légitime … Sans ce viol, ma vie aurait été plus simple avec les autres, je n’aurai pas accepté que l’on me souille et je me serai respectée, aimée Alors surtout, que vous voyez homme ou femme, ne vous taisez pas. Parlez en à quelqu’un, portez plainte. Le silence ne peut que vous détruire.
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