Viol sous ghb
Bonjour. 16 ans après mon voyage en Guadeloupe, j’ai suivi Une thérapie EMDR Pour un problème autre. Cette thérapie m’a sortie de mon amesie. J’AI conscience aujourd’hui d’avoir été victime de viol par mon copain de l’époque en Guadeloupe qui à utiliser du ghb Pour me violer. Je continue la thérapie Pour vivre au mieux avec mon mari et ma famille. Cette découverte à été un coup de massue dans ma Vie. C’est pour cela que aujourd’hui je témoin pour ceux qui on vécu le même traumatisme ET surtout Pour informer vos enfants
la drogue du violeur, saloperie de vie!!!! oui, ils faut informer les enfants, on ne peut pas les séquestrer , il faut qu’ils sachent se défendre mieux que nous avons su le faire. En plus, quelqu’un de “confiance”. J’imagine l’état de sidération, je suis de tout cœur avec vous. Courage,
Bonjour,
Je réagi à votre témoignage car j’ai une histoire similaire à la votre, sur laquelle j’essaye de poser des mots, après plus de vingt ans de silence.
Je débute actuellement une thérapie pour des problèmes de séduction compulsive. Lors de la dernière séance, ma thérapeute m’a posé la question que personne ne m’avait jamais posé avant : “avez-vous été abusé” ? J’ai alors répondu oui, et j’ai commencé à lui en parler, assez difficilement. Je n’aurais jamais pu en parler si on ne m’avait pas posé la question…
Voilà, c’est le point de départ de ma rédemption, je l’espère.
Mais je n’arrive pas encore à en parler à ma femme. Il y a comme une résistance interne qui m’en empêche.
J’avais 18 ans quand ça s’est produit. Aujourd’hui, je suis un homme marié de 41 ans avec un enfant.
Un groupe d’hommes homosexuels rencontré lors d’un week end dans le sud de la France m’avait fait consommer du GHB à mon insu lors d’une soirée en discothèque. Quand j’ai repris “conscience” (à moitié) j’étais dans un lit avec deux hommes, peut-être trois. Mes souvenirs sont très diffus, mais je dispose de flashs. J’ai toujours menti sur cette soirée, j’ai caché la vérité depuis plus de 20 ans, mais je sais bien que j’ai été abusé sexuellement. Quand je suis reparti de l’appartement, j’étais toujours dans le gaz, comme après une anesthésie…
Je ne sais pas quelles sont les conséquences sur le psychisme pour moi aujourd’hui, 20 ans après. Mais je sais qu’il est temps d’affronter cette triste réalité… J’ai peur que ma femme porte un regard différent sur moi si je lui en parle. Pourtant, je lui ai dit que j’avais quelque chose à lui dire, mais que ça me prendra du temps… Pour l’instant elle patiente sans trop me poser de questions. Je suppose qu’elle se doute ce qui s’est passé pour moi…
Votre histoire est triste, tout comme celle de pag_jal. Avoir été abusé sous ghb, en plus, vous ne pouviez même pas vous débattre, en effet c’est la drogue du violeur, avez-vous envisagé de porter plainte? Courage, ne baissez pas les bras.