Violée à 16 ans par mon premier “copain” non retenu
J’avais 16 ans, mon père me détestait, ma mère ne s’occupait pas de moi, ils étaient séparés.
Je suis sortie dans la rue, dans les boites, dans les soirées, à la recherche de l’amour.
Je l’ai trouvé pendant 3mois, puis il a changé. Première claque au premier de l’an, mon père nous battait régulièrement mes sœurs et moi, alors je n’y ai pas fais attention, je trouvais cela normal. De pire en pire, barre de fer, 3 balles de plombs retirées de mes jambes parce-que j’avais “oser” partir en weekend à Paris chez mon aînée, beaucoup de sang et d’hospitalisation. Une TS, aussi. Mais j’avais nul part où aller. Je suis restée, il m’a attaché et violée. J’en ai parlé à une psy qui m’a conseillé d’aller porter plainte, hors je n’avais que lui dans ma vie, j’ai cru qu’il était de mon devoir de le protéger.
je lui ai envoyé les coordonnées d’un psychiatre, il m’a juré qu’il allait se faire aider. Il a recommencer, il voulait que je simule, je n’ai rien dis, pas un cri, excepté quant il m’a envoyé un coup de poing dans le plexus : ma seule victoire. Je l’ai revu, il m’avait coupé de tout le monde, ma famille déjà pas très présente, mes amis du lycée, mes copines de l’équitation.
J’ai porté plainte, on m’a dit que j’aurais dû aller me faire examiner par un gynéco, je leur ai dit que ce n’était pas ma première pensée après un viol, mais plutôt sous quel train me jeter.
Cette histoire a duré 9 mois.
Si j’avais su en quoi consistait le viol, si j’avais su qu’aujourd’hui, 24 ans, j’en crève encore, je me serais nettement plus défendue, quitte à finir ma vie en prison. Car à présent, j’y suis pour l’éternité, dans mes cauchemars.
Je balance magré C.
Chère Anonyme,
J’ai connu la violence familiale, je sais ce que c’est que de ne pas être aimée par sa famille, de se sentir si seule, de ne pas pouvoir partir, de ne pas savoir où aller, de rester et de subir toutes sortes de violence, d’avoir mal, de crever de peur et de solitude !
On m’a frappée avec tout un tas d’objets, mais j’avoue qu’on ne m’a pas encore tirée dessus ! Quelle chance ! J’ai juste traversé le pare-brise de la voiture de mon cousin lors d’un accident et j’en suis restée infirme après un an d’hôpital !
Votre parcours, n’est pas mal non plus ! Après une famille absente, vous tombez sur un pervers, un violeur, un fou, un sadique, un tortionnaire, tout ça en un seul porc ! Celui-là, est parmi les gagnants ! Vous avez tiré le gros lot !
Faites-moi plaisir, signalez-le sur ce site pour protéger de futures victimes ! Si vous ne savez pas comment, je vous l’indiquerai.
Ce qui me rassure dans votre histoire, c’est que vous l’avez quitté ! Ouf !
Maintenant, vous avez deux choix : Regardez devant ou derrière vous !
Derrière vous : famille absente et tout ce que cela entraîne comme souffrances et ce pervers qui a tout fait pour vous briser ! Et donc, là aussi tout son lot de souffrances ! Larmes, dépression, TS, auto-mutilation, troubles alimentaires, malaises, cauchemars, …… Liste trop longue !!! Bref l’Enfer !
Devant vous : l’horizon, la vie, la joie de vivre, les voyages, les paysages superbes, l’océan, le vent dans les cheveux, la rencontre de belles personnes…. Liste trop longue !!!! Bref la Vie !
Lequel de ces chemins de vie allez-vous prendre ? Moi, j’ai choisi la Vie ! Et vous ?
Si vous regardez derrière vous, vous ne trouverez que la laideur et les larmes et la fin vous la connaissez ! En plus, il vous aura eue ! Il vous aura brisée ! Il aura gagné ! C’est ce que vous voulez ?
Mon pédophile n’a pas gagné, ma famille n’a pas gagnée, mon infirmité n’a pas gagnée, mon handicap de 80% n’a pas gagné ! Je vis, je respire (la pollution de l’air) et je suis forte !
Vous m’avez comprise ? J’attends votre réponse ! Je reste à votre écoute !