L’Insouciance de l’Adolescence Face à la Défaillance
Lettre Ouverte à mon agresseur 45-18
À toi qui as pris ma jeunesse pour soulager tes pulsions et oublier le temps qui passe
À toi qui sans pudeur et sans retenue tu as sali mon corps et mon âme
À toi qui me suivait partout pour satisfaire tes pensées par des actes odieux et sournois
À toi qui a su tirer à ton avantage ma faiblesse ma jeunesse mon désarroi et ma détresse
À toi qui a menti et ment encore outrageusement
À toi qui n’a pas eu la force d’assumer ton passé
Ces moments de Douleur sont si loin mais tellement présents
Tu m’entraînes
Tu fermes la porte
Tes plaisirs charnels
Emprisonnée jusque dans mes entrailles, tu as joué de ma vie
Cet enfant que tu as vu arrivé avant moi
À toi qui est pressé de le faire disparaître
À toi qui rejette toute responsabilité de tes actes
La nausée me revient
Le cœur meurtrit de cet enfant disparu
À toi qui a laissé mon cœur et mon âme en lambeaux pour avoir décidé de me priver de cet enfant
L’irresponsabilité ne peut être pardonnée que par la folie
Mais toi tu n’es pas fou
À toi qui de tes jeux pervers et sales des cicatrices resteront béantes jusqu’à ma mort
À toi qui de ton obscénité et de tes pensées malsaines ont brisé mes jeunes années
À toi qui m’a privé du seul amour de ma vie
À toi qui de ton ironie et indifférence m’ont révolté
De victime je suis passée Coupable
Victime d’avoir été abusée émotionnellement et sexuellement
Coupable d’avoir enfoui ce passé
Coupable d’avoir ignorer cette atroce vérité
Coupable d’avoir voulu te dénoncer
La Prescription est Loi
Mais la Loi ne pourra jamais prescrire ni la Morale ni les Consciences
Les fautes ne sont pas Tabous
L’être humain ne peut être aveugle d’une vérité
Ta vérité ne pourra jamais faire oublier Tes mensonges
La Justice protège les Lois
Mais les Lois ne guérissent pas les Blessures
Des Blessures que tu m’as infligé les larmes Couleront Encore
Oserais je croire qu’un jour ta morale et tes regrets viennent frapper à ma porte?….
Oserais je croire qu’un jour une fin juste puisse arriver? (….) À la Mémoire de mon Enfant
Je lis votre souffrance.
Je comprends peut-être mal. Votre grossesse semble être consécutive à des viols lorsque vous étiez enfant.
Vous vous sentez coupable d’avoir avorté.
Vous attendez des regrets de cet homme.
Comme si vous viviez toujours dans ce passé, votre esprit s’est bloqué, vous n’avez rien pu construire ensuite pour avoir un enfant d’une relation désirée.
Vous devez aller de l’avant en vous faisant aider pour ne pas rester prisonnière de ce passé qui vous a détruit et vous détruit encore.