Marquer par un voisin
J’avais 8 ans lui 20 de plus c’etait pendant les grandes vacances mes parents travaillait tout les 2 le même mois pour qu’on puisse profité du 2ème en famille. J’etais alors confier à mon frère qui avait 16 ans a l’époque.
Un jour mon frère est parti avec des amis pour aller au cinéma en ville on habitait la campagne et donc il part mais a quand même prévenu le voisin que j’etais toute seule et demander si il pouvait me surveiller. Quelques minutes plus tard je vois le voisin en question devant la porte me dire que mon frère l’avais prévenu que j’etais seule lui a demandé de me surveiller mais je devais aller chez lui parce qu’il attendait quelqu’un bon je l’ai suivie aucune raison de pas le faire il a toujours été super sympa et très protecteur envers moi. On arrive chez lui on s’installe devant la télé on commence a regarder un film a un moment sa main se pose sur mon genou je regarde sa main je le regarde il a l’air absorbé par le film bon ok je dis rien. Mais sa main est monter jusqu’à arriver à mon entre jambes et a commencer à me toucher mais fort j’avais mal je voulais qu’il arrête je voulais partir j’ai essayer de retirer sa main je n’y arrivais pas j’avait beau lui dire d’arreter que j’avais mal il s’en foutais j’ai réussie a lui donner un coup sur le tibia avec mon talon il a lâcher prise j’ai courue en direction de la porte mais j’ai pas réussie à sortir à temps je sentais mes pieds qui décollait du sol il m’avait attrapée par la taille a bloqué mes bras et a coller sa main sur ma bouche et m’as dit que j’allais le payer il m’a emmener dans sa chambre et m’a violee. A l’epoque je savais pas je comprenais pas juste j’avais mal pourquoi je pleurais il s’arretais pas je voulais pas le regarder ça lui plaisait pas il m’a giflée pour que je détourne pas les yeux se visage ce regard ce sourire me hante encore 21 ans plus tard il avait terminé avec moi mais avant que je parte il voulait me laisser un souvenir il a pris une lame de rasoir et m’as fait 2 entaille sur le bras en me disant que c’était le nombre de fois qu’il avait pris son pied avec moi . Aujourd’hui encore elles sont la visible et parfois j’en ai encore honte honte de ce qu’elle représente et pendant un moment honte de ce que je croyais avoir fait.
Je ne sais pas ou j’en suis exactement aujourd’hui je crois que je m’en sors plutôt bien en couple des projets plein la tête pas de haine pas de rancoeur une grande appréhension des gens en général un gros manque de confiance mais je fais avec.
Désolée pour la longueur du message
Bonsoir, cet individu est un vrai monstre ! Je pense que vous pouvez encore déposer plainte contre lui car vous étiez mineure, si d’autres peuvent confirmer mes dire, cela serait sympa. Au pire vous pouvez toujours faire une main courante afin que les autorités aient une trace, car ce type a certainement fait d’autres victimes.
C’est 15 ans après la majorité donc oui j’ai encore le temps.
Je ne suis pas sûr d’être capable de le faire je n’en parle pas j’ai essayer une fois j’avais 16 ans je partais totalement en vrille une spirale d’auto destruction bref j’ai essayer de mettre des mots et j’y suis arrivée c’est sorti ce que je n’avais pas prévue c’etait la réaction qui suivit une baffe magistrale assorti d’un « je n’ai pas le temps pour tes conneries » cette réaction m’a littéralement coupé le sifflet totalement refroidi.
Parce que tu lui a fait confiance et voilà..et bien je pense qu’on est nombreuse à venir sur ce site parce que dans le fond, je crois que c’est ça la douleur qui reste longtemps, le choc traumatique c’est d’avoir été sidérée complètement au niveau du temps, d’un instant, c’est l’inconscience des gens qui prennent ta vie pour de la merde, ça fait très mal, ensuite c’est trop tard, comme tes cicatrices, c’est gravé dans la mémoire et on fait toute de notre mieux, mais dans ce monde réel, et parfois on à pas réussi à faire de notre vie quelque chose de mieux que de s’isoler pour se construire, parce que la confiance elle est fragile, devenue très fragile comme nous sommes.
Chère Bulle,
J’arrive un peu en retard sur votre témoignage, mais j’espère que vous lirez ce que je vais vous écrire.
Vous dites : ” je m’en sors plutôt bien en couple des projets plein la tête pas de haine pas de rancoeur”.
Pourtant, vous êtes venue sur ce site nous raconter votre histoire ! Pourquoi, d’après vous ?
“pas de haine pas de rancoeur”. Bla bla !!!
Regardez les choses en face ! Ce pourri vous a violée deux fois et marquée comme du bétail et vous ne faites rien contre lui ?
Vous attendez quoi pour réagir ? Pour portez plainte ?
Je vais vous dire ce s’il il va se passer ! Vous allez continuer à être dans le déni, non pas des faits, puisque vous les écrivez ! Mais, dans le “je vais bien, ce n’est rien, je n’ai pas de colère, je n’ai pas de haine, tout est tout à fait normal, j’arrive à baiser avec un mon copain et j’ai plein de projets”.
DES CONNERIES !!! Voilà, ce que c’est !
Il va vous falloir vous réveillez ma chère Bulle et avant vos 38 ans ! C’est 20 ans après la majorité pour porter plainte vu que vous étiez mineure !
Après, vous ne pourrez plus rien faire contre lui sauf si le délai de prescription passe à 30 ans !
Allez-vous encore laissé ce violeur marquer d’autres gamines ? Ou allez-vous prendre vos responsabilités ?
Mineure, c’était difficile de vous défendre. Mais, là, à 29 ans vous pouvez le faire ! Et toutes les gamines qu’il continue de violer et de marquer, vous remercient de ne vous préoccuper que de vous et vous souhaitent le meilleur !
Dans quelques années, vous allez faire un Burn Out, tout va vous exploser au visage et vous allez vous sentir très mal ! Vous allez vous reprocher de n’avoir rien fait, de vous être laissée marquer comme une brebis, une truie, …, mais pire, vous allez ressentir de la culpabilité de ne pas avoir protégé d’autres gamines et vous allez vous effondrez ! Vous ne remonterez pas la pente car le poids de la responsabilité est écrasant ! Alors, soit vous développerez des maladies incurables et dégénératives, soit vous sombrerez dans l’alcool, le sexe ou la drogue, soit vous vous suiciderez !
Voilà ce qui vous attends ! Ne me croyez pas, faites l’expérience et quand cela se produira, parce que ça se produira, vous penserez à moi !
Ce que je vous écris est très dur et j’en suis pleinement consciente ! Mais, j’essaie de vous éviter le pire ! Je le fais pour vous aider ! Même, si cela ne vous donne pas cette impression !
J’ai était victime d’un pédophile à 6 ans et demi et ce pendant presque 4 ans ! J’ai subi une amnésie traumatique pendant 31 ans et j’ai fait un Burn Out ! J’ai failli perdre mon travail et j’ai des maladies incurables et dégénératives ! Je suis handicapée à au moins 80% et ma douleur est telle que mourir serait une bénédiction !
Beaucoup de commentatrices et de victimes sont handicapées avec des maladies graves !
Souhaitez-vous faire partie de notre liste ou préférez-vous échappez à ce qui vous attend ?
Vous avez de la chance, j’ai lu votre témoignage ! Saisissez cette chance ou maudissez-moi de vous avoir dit la vérité ! Ce choix vous appartient !
Mais, ce pourri vous a marqué pour vous détruire jusqu’à la fin de vos jours, pour que jamais vous ne puissiez oublier à quel point il a pris son pied, deux fois ! Et vous acceptez cela ?
En tant que victime, vous avez toute ma tendresse et ma sympathie ! Et je suis navrée de ce qui vous est arrivé !
Je vous souhaite le meilleur Bulle et je suis sincère !
Chère Bulle,
Je sais que j’ai été dure avec vous, mais c’est parce que je suis inquiète pour vous !
Je sais que ce qui vous est arrivé est atroce ! Et cela me navre, me touche et me peine ! Croyez-le bien !
Je pense que depuis vos huit ans, vous avez avancé sans vous retourner, comme de nombreuses victimes, moi y compris !
Vous le dites vous même : « Je ne sais pas ou j’en suis exactement aujourd’hui je crois que je m’en sors plutôt bien. »
Ecoutez, si c’est vraiment le cas, alors j’en suis très heureuse !
Mais, mon expérience et les nombreux témoignages que je lis depuis novembre 2017, me font penser que cet état est temporaire et que le réveil sera douloureux et je voudrais tellement vous épargnez les remords et les regrets, sans compter la culpabilité qui fait souffrir atrocement !
C’est pour cela que j’ai été loin dans mon précédent commentaire, vous culpabilisant pour vous pousser à réagir avant qu’il ne soit trop tard !
Pardonnez-moi, je pense à vous, mais aussi aux probables victimes qu’il doit continuer de faire, je ne peux m’en empêcher !
Je ne vous veux pas de mal Bulle, bien au contraire ! Mais, pour ouvrir les yeux à quelqu’un qui est dans le déni, il faut parfois le blesser, pour son bien !
Comme je l’ai dit Bulle, le choix vous appartient de me détestez ou de voir en moi une personne qui ne veut que votre bien, au fond !
Il y a des vérités dures à lire et à entendre, je le sais !
Je suis une victime, tout comme vous, et j’essaie de vous aider, mais peut-être suis-je maladroite !
Je vous souhaite une vie douce et belle car vous le méritez !
Toute ma tendresse Bulle !
Catoune.
Catoune je ne peux que comprendre votre réaction concernant mon absence d’action suite à cette histoire qui fait malheureusement écho à votre propre souffrance encore très vive et j’en suis désolée sincèrement.
J’ai essayer de rechercher du soutien à tort sûrement auprès de mes proches je n’ai pas été entendue j’ai été traité de menteuse j’ai été frappée disputée ma seule « survie « à effectivement été dans le déni j’avoue j’avoue j’avais 16 ans à l’époque je n’etait pas armée pour affronter ça toute seule.
Je n’ai pas tout raconté ici sur mes expériences passées ce n’est pas la seule que j’ai eu j’ai été violee également par mon ex compagnon qui était déjà mon ex à l’epoque j’ai également subit ces violences je me suis retrouvée à l’hopital côte cassée rein traumatisée nez bras j’en passe je me croyais plus forte capable d’agir je l’ai fait j’ai déposer plainte ça c’est soldé par rien du tout sans suite de la violence domestique un moment d’egarement une perte de contrôle on n’a même pas retenu le viol car soyons honnête un homme avec qui vous avez couché vécue ne peut pas vous violer vous avez sûrement mal interprétée.
Voilà l’opinion de la justice que j’ai eu que j’ai du tranquillement écouter voilà ce que cette fantastique institution a fait pour moi.
J’ai détesté tout le monde j’ai haïs tout le monde homme femme aucune différence je me suis complètement isolée je ne sortais plus je n’avais rien à voir avec cette société qui me balance sa vérité comme ça et qui la dépose noir sur blanc pour la sceller.
C’est grâce à mon compagnon actuel que j’ai émergé ainsi qu’a un psychologue fantastique que j’ai rencontrée qui m’on comprise soutenue aider 2 hommes en plus quel ironie ce qui m’a détruire et à faillie avoir ma peau m’a aider à me reconstruire et à briser ce cercle infernal dans lequel j’était.
Pourquoi ne pas me battre alors ? En plus maintenant je ne suis plus seule je suis soutenue
Cette justice m’a humiliée reniée ma souffrance trahie comment pourrais-je lui refaire confiance ?
Je ne prône pas le non dépôt de plainte loin de la j’encourage tout le monde à le faire si telle est leurs choix je les soutiens autant qu’il me soit possible je suis prête à rester positive jusqu’au bout à leurs dire d’avoir confiance je ne ferai jamais de mon cas une généralité mais pour moi cette justice m’a simplement enfoncer.
Croyez bien que cette idée d’autres victimes éventuelles me hante mais dois-je me culpabiliser et m’en vouloir toute ma vie envers des actes que je n’ai pas commis dont je ne suis pas coupable ou je n’ai aucun contrôle parce que je ne me suis pas servie de ces mêmes armes qui m’ont trahie ?
J’ai décider d’avancer de faire des projets qui sont peut-être des conneries je vous l’accorde je suis peut-être égoïste je ne remettrai pas votre jugement en question mais je veux juste vivre ma vie cesser de regarder en arrière et me servir de ce que j’ai vécue afin d’aider les autres dans le cadre de mon travail et parfois mon temps libre.
Catoune je vous remercie pour l’interet que vous m’avez portée et je vous souhaite également tout le meilleur possible.
J’avais oublier (oui faut le faire après ce pavé lol ) vous avez raison pour les délais de prescription c’est 20 ans mais en France je ne vit pas en France
Chère Bulle,
Vous écrivez : » des projets qui sont peut-être des conneries je vous l’accorde je suis peut-être égoïste je ne remettrai pas votre jugement en question mais je veux juste vivre ma vie cesser de regarder en arrière »
Vous m’avez mal comprise ! Ce ne sont pas vos projets qui sont des conneries ! Absolument pas ! C’est très bien d’avoir des projets et les vôtres sont altruistes ! Je ne peux qu’approuver et vous féliciter !
J’ai pensé à tort que vous étiez dans le déni, tout comme moi ! Et je connais les conséquences de mes choix et je tenais à vous éviter de finir comme moi !
Pendant des années, à chaque coup dur, je mettais un mouchoir dessus, je me disais c’est pas grave, avance ! Je me coupais de mes émotions, de mon ressenti ! Je ne voulais surtout pas y penser ! Il ne se produisait rien ! Tout allait bien ! Sauf que non, ça n’allait pas et d’agir ainsi, j’en ai payé le prix et je continue de le payer !
Donc, je me suis inquiétée pour vous car je ne veux pas que vous subissiez le même sort ! Et ce que vous écrivez m’a trompée !
Vous écrivez : » Je ne sais pas ou j’en suis exactement aujourd’hui je crois que je m’en sors plutôt bien « .
Cette note positive, vu ce que vous avez subi, j’ai cru à un déni de votre part ! Que vous ne considériez pas ce qui vous est arrivé comme grave, parce que ça l’est !
Mais ma confusion avec ma propre histoire vient aussi du ton de détachement que vous employez ! Cette distanciation des faits ! C’est exactement ainsi que j’ai procédé toute ma vie !
Sauf que vous, votre distanciation est due à la thérapie que vous avez faite, alors que moi, dans mon déni, j’ai tout mis à distance mais pour ne pas l’affronter !
Deux distanciations, mais non faites de la même manière ! Et ce n’est que par votre explication que je comprends nos différences ! Donc, vu que ce n’est pas un déni de votre part, vous ne subirez pas mon sort et j’en suis profondément soulagée ! Me voilà rassurée !
Donc, mon analyse disant « bla bla » et « conneries » est totalement fausse ! Mais, je ne peux le savoir qu’avec vos explications!
J’espère toutefois ne pas vous avoir froissée!
Pour ce qui est du fait de vous faire culpabiliser, en vous jugeant égoïste, de ne pas penser aux autres victimes de ce porc.
Là, même si je vous comprends, du fait de vos explications, et du fait que je vous respecte en tant que victime et que vous avez toute ma sympathie, toute ma tendresse, je ne peux m’empêcher de penser à la multitude de gamines que ce malade, ce pervers, a peut-être mutilée !
Mais, je ne vous trouve pas égoïste ! Aucune victime ne l’est ! On fait toutes comme on peut ! On survit toutes comme on peut ! Je voulais juste vous faire réagir, vous faire changer d’opinion, c’est si important !
Je comprends que vous vouliez regarder devant vous ! Mais, si vous ne portez pas plainte maintenant que le pouvez encore, pensez-vous que dans quelques années cela ne vous affectera pas ? Que ce ne sera pas une ombre dans votre bonheur ? Une page jamais refermée ? Pensez-y !
Je suis navrée de toutes les horreurs que vous avez subies ! Le sort c’est vraiment acharné sur vous, ma chère Bulle ! Et je comprends que le mot « justice » ne veuille plus rien dire pour vous !
Quoi que vous décidiez, je vous soutiens ! Vous en avez suffisamment bavé !
Quant à mon jugement envers vous, il est plus que positif !
Bulle je vous trouve EXTRAORDINAIRE !
Une femme mûre, intelligente et réfléchie!
Une question : vous nous écrivez de quel pays ?
Toute ma tendresse, ma sœur de cœur !
Catoune.
J’oubliais Bulle, vous me remerciez de l’intérêt que je vous aie porté ! C’est extrêmement gentil à vous et surtout très poli ! C’est rare de nos jours ! Vous voyez pourquoi vous êtes extraordinaire ?
Vous m’avez touchée ! Et mon cœur vous a répondue ! Nul besoin de merci entre nous!
Bonjour Catoune
Rassurez-vous je ne suis pas froissée et quand bien même il me suffit de relire vos mots pour comprendre votre point de vue.
Effectivement j’en parle avec un détachement qui peut s’apparenter à du déni je n’y avait pas pensée étant donné que je suis amenée à côtoyer souvent des victimes je n’ai pas le choix ça influencerait trop mon jugement et ce ne serait pas rendre service aux autres.
Vous savez j’admire ce que vous faites pour les victimes cette « croisade » que vous menée pour aider les victimes à sortir du silence, je rencontre beaucoup de personnes qui viennent avec cette peur de la plainte et en même temps ce sentiment de culpabilité dans l’eventualiter de nouvelles victimes qu’elles auraient pu empêcher ? Je réponds toujours la même chose ne déposer plainte que pour VOUS si cela peut vous aider dans votre parcours si vous avez besoin de cette reconnaissance de la part de la justice en tant que victime pour avancer dans ce cas aller y.
Pourquoi ne pas se servir de cette « pseudo culpabilité « comme moteur pour franchir le pas ? Je pense que la dessus on se rejoindra lorsque je vous dit que malheureusement la justice ne reconnaît pas toujours ce statut de victime. Bien sûr dans les faits on peut dire vous avez tout tenter vous n’avez pas de regrets à avoir, mais dans le ressenti de cette personne ? C’est l’horreur avoir exposé ainsi son intimité sa douleur sa honte dans l’espoir d’arriver à stoppé son agresseur et ça n’a pas eu lieu. Dans le cas ou c’était avant tout pour la victime c’est déjà dur à digérer mais si c’etait dans le but d’eviter à d’autres d’être victime et que la personne c’est totalement oublier dans la bataille c’est désastreux. On pourra bien dire que ça compte qu’il y a une trace qu’il ne s’en sortira pas 2 fois 3 fois ? A si bon compte. Le noeud du problème est la il y a un risque d’autre victime. Et la on arrive dans un tout autre mécanisme de culpabilité et celle la est encore moins rationnelle que notre culpabilité de victime on en arrive à culpabiliser de ne pas empêcher d’autres hypothétiques victimes culpabiliser d’avoir échouer à protéger les autres à se dire que ce sera de notre faute si il arrive malheur à une autre. Ça prend énormément de temps à la victime pour en sortir de cette culpabilité et parfois ça ne disparaît jamais.
Entre la rage la colère la profonde détresse de ne pas avoir été reconnu en tant que victime et la culpabilité de ne pas avoir réussie à stoppé son agresseur je peux vous garantir que la reconstruction n’en devient que plus longue et plus difficile et il est extrêmement difficile d’arriver à convaincre une victime qu’elle n’a aucune responsabilité lorsque toute une institution a décider de votre non légitimité de victime.
Encore à l’heure actuelle cette reconnaissance par la justice n’est que trop peu accorder au victimes et les peines encourues minime par rapport à la souffrance engendrée.
Croyez bien que si je me retrouvais un jour face à une victime d’un des mêmes agresseurs au quel j’ai eu à faire j’aurais honte c’est un fait que ce soit mon ex voisin ou mon ex compagnon la honte sera présente même si j’ai porter plainte contre ce dernier j’aurais cette sensation d’avoir échoué d’etre responsable alors que non ce n’est pas le cas.
Nous ne sommes pas responsables des agissements de nos agresseur à aucun moment ce sont les seuls coupables nous n’avons aucune responsabilité dans ses actes ou sont comportement. Cela reviendrait à dire que je pourrais rendre responsable la précédente victime si il y a de ne pas avoir agit pouvoir lui dire en face que c’est sa faute ou en partie je pourrais pas en quoi aurait t’elle une quelconque responsabilité dans les agissements de mon agresseur sachant qu’elle a vécue le même enfer que moi qu’elle le payera toute sa vie alors qu’elle n’aura chercher qu’a survivre elle n’etait pas au côté de mon agresseur a l’encourager ce n’est pas elle qui m’a violee battue humiliée elle devait probablement être en murer dans son silence dans sa douleur et faire de son mieux pour essayer d’avancer de reprendre sa vie en main je ne pourrais pas lui en vouloir d’avoir été une victime tout comme moi.
Pour répondre à votre question Catoune je vit en Belgique.
Catoune vous êtes également extraordinaire une guerrière même.
Je vous souhaite de trouver la paix sincèrement j’ai parfois tendance à croire en vous lisant que vous ressentez toujours une certaine culpabilité en vous peut-être celle du déni et de vous être réveiller « trop tard « ? Si c’est le cas sachez que vous n’etes coupable de rien vous avez fait comme vous avez pu et vous n’avez pas à vous le reprocher vous le dites souvent aux autres mais entre le dire et l’entendre il y a un monde et je vous le dit vous n’etes coupable de rien
Chère Bulle,
Merci pour tous vos compliments, cela m’émeut et me touche !
Pour la culpabilité dans mon histoire, non je n’en ressens aucune ! J’ai subi une Amnésie Traumatique vu la violence des émotions qu’une enfant de 6 ans et demi peut avoir ! Le pire, c’est que ces viols ont duré pendant presque 4 ans !
Donc l’Amnésie lorsqu’elle est soudaine peut par un autre choc émotionnel disparaître ! Mais, lorsqu’elle s’installe dans une telle durée, elle s’installe à vie !
Je n’ai aucun souvenir entre mes 6 ans et demi et mes 10 ans presque et demi, rien de rien ! Je ne sais pas où je vivais à cette époque là, quelles copines et copains j’avais, ce que je faisais à l’école, rien ! Mes souvenirs s’arrêtent au cabinet de ce kiné dont je peux décrire l’intérieur, la couleur des volets, l’agencement des équipements, et lui derrière moi ! Je me rappelle ces yeux bleus, ses cheveux blonds, mais je ne vois pas son visage ! Il pourrait se tenir en face de moi que je ne saurais pas qui il est !
Je suis depuis cette époque incapable de reconnaître des visages que je ne vois pas chaque jour.
J’ai une voisine Julie qui a un chat Cosmos et un jour elle arrive en voiture, j’ai eu du mal à la reconnaître alors que l’on se parle quelquefois. Du coup, voyant que je ne la reconnais pas, elle me dit je suis julie, la maîtresse de Cosmos. Et là, je lui dis de regarder et que son chat est là et je l’appelle. Julie interloquée me dit, mais ce n’est pas Cosmos ! Même un chat que je caresse depuis trois ans, je ne le reconnais pas ! C’est fou ! En tous cas, on a bien rit toutes les deux !
Bref, tout ça pour dire que je ne m’en veux pas de m’être réveillée trop tard ! Encore aujourd’hui je n’ai que peu de souvenirs de ce qu’il m’a fait subir !
J’ai porté plainte pour les autres victimes, pas pour moi ! Est-ce que je ressens de la colère ? Parfois ! Mais, si j’avais la rage contre lui, vu que j’habite à moins de deux km de lui, j’irais lui casser la gueule ou détruire sa famille en leur montrant ses aveux et mon dépôt de plainte ! Je ne ressens que du vide à son encontre et parfois de la colère !
Pour ce que vous expliquez concernant les victimes et leur ressenti si en plus elles doivent endurer cette culpabilité de ne pas avoir su protéger les autres victimes de leurs agresseurs, je ne suis pas d’accord avec votre point de vue !
Pourquoi ? Parce que vous partez de votre propre ressenti ! C’est votre propre vision des choses ! Vous, vous les ressentez ainsi, sauf que les victimes sont toutes différentes et par conséquent elles ont des ressentis qui ne sont ni les miens ni les vôtres ! Il faut en tenir compte !
Hier, j’ai dû appeler le Collectif de Femmes Contre le Viol pour le cas de Mlle.M (post : c’est rien, il n’a rien fait de grave,oublie) et une Dame de cette Association m’a dit qu’il faut porter plainte car cela sert toujours !
Vous, vous pensez que si la plainte est classée sans suite vous avez échoué à protéger les autres victimes ! C’est votre point de vue et uniquement le vôtre !
Moi, je pense que si la plainte est classée sans suite, au moins elle existe et elle peut servir à une autre femme dont les faits ne seront pas prescrits !
Regardez : vous êtes négative et fataliste ( ce n’est pas un jugement de valeur négatif ni réprobateur, juste un fait) quant à cette plainte classée sans suite, vous la voyez comme un échec à protéger autrui, et moi, je suis positive, j’ai agi pour protéger autrui, j’ai mis une épée de Damoclès sur la tête du violeur et j’ai l’espoir que peut être elle tombera !
C’est votre vécu et vos déboires avec la justice qui font que avez ce ressenti négatif par rapport au fait de porter plainte !
Et plus grave, c’est que vous vous dédouanez de toute responsabilité de ne pas porter plainte, en vous disant que si votre plainte est classée sans suite, vous porterez en plus la responsabilité d’avoir échoué à proteger autrui !
Bulle, votre raisonnement est FAUX, car faussé par votre ressenti, et C’EST GRAVE car vous intervenez auprès d’autres victimes !
N’appliquez pas votre ressenti faussé et votre défaitisme quant à faire appel à la justice, aux cas des autres victimes ! Par pitié !
IL FAUT QUE LES VICTIMES PORTENT PLAINTE !
Vous devez leur dire que même si la plainte est classée sans suite, elles auront bien agit car elles auront essayé de protéger les autres, qu’elles ont mis une épée de Damoclès au dessus de la tête de leurs violeurs, que rien n’est perdu, car leurs plaintes peuvent servir un jour !
C’est ce discours positif que vous devez leur dire !
Et non, ne portez pas plainte, car elle sera classée sans suite car il n’y a pas de justice et qu’en plus vous vous sentirez coupable d’avoir échoué à protéger les autres femmes. QUELLE HORREUR !
Votre responsabilité est grande chère Bulle, car votre métier est d’apporter de l’aide aux victimes ! Et pas le contraire !
Vos ressentis ne doivent pas fausser votre jugement !
Dites-moi si vous m’avez comprise car c’est très important ?
J’ai la nette impression que je n’ai pas été mise sur votre route par hasard !!!
Merci encore pour vos compliments si touchants !
Chère Bulle,
Vous écrivez : “C’est l’horreur avoir exposé ainsi son intimité sa douleur sa honte dans l’espoir d’arriver à stoppé son agresseur et ça n’a pas eu lieu. Dans le cas ou c’était avant tout pour la victime c’est déjà dur à digérer mais si c’etait dans le but d’eviter à d’autres d’être victime et que la personne c’est totalement oublier dans la bataille c’est désastreux.”
Vous vous trompez ! Parler, mettre des mots sur l’indicible est terriblement douloureux et très dur à faire, mais tellement SALVATEUR et LIBÉRATEUR !
Tous les psys vous diront qu’il faut parler, affronter, que ce soit pour vous ou dans un but précis ou pour une cause juste !
Vous, vous dites aux victimes, pensez à vous d’abord, ne le faites que pour vous !
Eh bien, penser à soi, c’est parler et ne pas garder tout à l’intérieur sous peine d’en être malade ou d’en mourir!
Quasiment toutes celles qui ont intériorisé, qui se sont tues, qui sont restées muettes ont développé des maladies incurables ou en sont mortes !
J’ai des maladies incurables et dégénératives ! Je n’ai parlé que 31 ans plus tard au moment de ma plainte.
Une autre intervenante sur ce site a développé après son viol, la maladie de “l’enfant bulle”. Elle n’a jamais parlé, ni même porté plainte.
Je pourrais vous citer tout un tas d’autres cas et rechercher toutes les victimes à qui j’ai mis un commentaire et qui souffrent de maladies incurables, de cancers, de sclérose en plaques ou autres saloperies (pardon) parce qu’elles n’ont pas porté plainte, parce qu’elles se sont tues ou ont parlé trop tard !
Allez lire le post suivant : ” Les trois B :Barmans, Boite de nuit, Bretagne” de 14 ans. Elle n’a rien dit et n’a pas porté plainte et aujourd’hui elle le regrette amèrement !
Allez lire aussi le post : “Entre potes” d’Iris. Elle a suivi mes conseils, a été porter plainte et ça l’a libérée ! Et elle revit !
Vous avez l’impression qu’elles s’oublient dans la bataille, mais c’est faux ! C’est le contraire !
Elles se battent au moins, elles parlent, ne se laissent plus faire et elles développeront moins de maladies si vous, vous restez positive, en les félicitant, en rendant leur combat positif !
Socrate disait : “tomber n’est pas échouer ! C’est de ne pas se relever qui est un échec!”
Ayez un discours positif avec les victimes, valorisez leurs actions ! Elles n’ont pas eu gain de cause, pas grave elles ont fait quelque chose et c’est déjà ça !
Toutes les victimes ne se battent pas pour être reconnues comme victime ! J’en suis le parfait exemple ! Et il y en a plein d’autres ! Mais pour certaines, c’est important !
Dites-moi Bulle que vous avez compris deux choses importantes :
– avoir un discours toujours positif et encourageant envers la victime et ce quoi qu’elle fasse ou décide.
– les pousser à parler et à porter plainte pour leur salut, leur liberté retrouvée et les empêcher d’avoir des regrets et de tomber malade.
Pas trop saoulée ???
Catoune n’allez pas croire que je décourage qui que ce soit de déposer plainte bien au contraire c’est bien pour cela que je mets une telle distance entre mon vécue et celui de victimes que je reçois je ne fais pas de mon cas une généralité bien au contraire et sachez que si j’avais le moindre doute quand à mon jugement je m’empresserais immédiatement d’en faire part je ne me croirais certainement pas la victime type qui as tous les comportements a avoir.
Je ne me base pas sur mon propre vécue car comme vous l’avez soulignée chaque victime est différente. Pour vous ça a bien fonctionner vous avez pris les choses encaisser les choses d’une certaine façon et je vous en félicite.
Mais mon rôle n’est pas d’envoyer les victimes dans le mur loin de la ni de leur dire quoi faire mais de les aider à se reconstruire à reprendre le contrôle de leur vie je ne leurs imposerai jamais une décision parce que moi je crois que c’est la bonne que ce soit dans un sens ou dans l’autre parce que ce n’est pas moi qui compte mais la personne en face de moi ce sont ces choix ces décisions et je dois les respecter et pas imposer mon point de vue. A aucun moment je n’aborderai le faite qu’il puisse y avoir d’autres victimes après son agression à elle jamais à moins qu’elle aborde le sujet.
Qu’on soit bien clair j’aborde toujours le sujet du dépôt de plainte la victime me répond oui je souhaite déposer plainte je ferai tout mon possible pour qu’elle y arrive et qu’elle arrive au mieux à se préserver face à cette épreuve. Si la victime me répond non je ne veux pas porter plainte je respecte son choix et je l’aide à avancer dans sa vie dans sa reconstruction et jamais au grand jamais je ne me servirai de l’argument d’autres victimes pour essayer de la faire changer d’avis c’est elle que je dois aider avant tout. Si la victime ne sait pas si elle désire porter plainte ou non mais souhaite en parler on en parle je lui explique comment ça se passe dans les grandes lignes à aucun moment je n’aborde le côté personnel ou le côté négatif comme vous dites mais une fois encore je ne parlerais pas d’autres victimes potentielles.
Il m’est beaucoup plus facile de juger des personnes lorsque je les ai en face de moi plutôt qu’a travers un écran et en fonction j’adapte mais ne sachant pas dans quel état émotionnel se trouve la personne non je regrette mais il est hors de question que j’invoque le « pense aux autres » et prendre le risque d’encore plus l’enfoncer si par malheur elle restait bloquée et n’arrivais pas à porter plainte si par malheur elle se sentirait responsable qu’il puisse y avoir d’autres victimes qu’elle et qu’elle en endosse une part de responsabilité si elle se mets à culpabiliser pour les actes de son agresseur parce qu’elle reste bloquée qu’elle n’arrive pas à franchir les portes d’un commissariat je me sentirais mal parce que non seulement je ne l’aurais pas aider mais en prime je l’aurais enfoncer.
En ce qui concerne le sentiment d’echec suite à une plainte classée oui ça arrive bien souvent croyez le et bien sûr que je ne suis pas là à leur dire limite en souriant je vous l’avais dit ça ne sert à rien bien au contraire je leur dit que ça a été utile que ce n’est pas de leur faute si le coupable s’en est sorti si il n’y a aucune conséquence directe pour elle j’essaye de relativiser de leur faire voire le bon côté mais pour beaucoup oui ça les a fait replonger dans leur cauchemar et tout ça pour rien (ce ne sont pas mes mots) ce qui les plonge dans une rage folle et une impression de recommencer qu’elle ne verront jamais le bout du tunnel.
Vous ne serez probablement pas d’accord sûrement pas avec le « je ne vais pas les envoyer dans le mur » car pour vous ça a été une très grande motivation la principale de ce que je comprends mais comme je vous l’ai dit les personnes que j’ai en face de moi sont pour la plupart à vif émotionnellement amplifiée je suis la pour les apaiser pas pour leurs ajouter un poid supplémentaire.
Et j’aborde la plainte pas seulement au début car c’est rare qu’en début de parcours les personnes me disent qu’elle souhaite déposer plainte je le fais à différentes étapes parce que non je ne voudrais pas qu’elles aient des regrets certaines se lance d’autres pas elles estime en avoir terminer avec cette part de leur histoire.
Je suis pour le dépôt de plainte mais il n’y a pas que cette voie la j’essaye d’offrir une alternative aux victimes une possibilité de se sentir assez forte pour entamer une procédure ou les aider à remonter la pente quand la justice n’a pas répondue à leurs attentes.
En ce qui concerne les psys bien sûr qu’il est important de mettre des mots sur les maux ils sont justement la pour vous aider à sortir du silence à apaiser votre esprit à vous aider à reprendre le contrôle de votre vie mais en aucun cas un psy ira à l’encontre de vos choix jamais et la plainte reste un choix et non une obligation un psy n’emploiras jamais les termes « vous devez » porter plainte car ce choix vous est personnel si votre choix est le dépôt de plainte il vous accompagnera dans cette démarche afin que vous ne perdez pas pieds ou vous adressera à un confrère si il n’est pas apte à vous aider dans cette démarche tout comme si votre choix n’es pas le dépôt de plainte il vous aidera à diminuer l’impact émotionnelle et traumatique que ça a eu sur votre vie et vous aidera à reprendre votre vie en main
Chère Bulle,
Je n’ai pas encore lu votre deuxième réponse, mais pour ne pas oublier, je réponds de suite à celle-ci !
Ne l’avais-je pas dit que vous étiez extraordinaire, une femme intelligente et réfléchie ?
Vous avez tout à fait raison ! Vous êtes dans le vrai ! Vous voyez l’état émotionnel de la victime puisqu’elle est face à vous !
Dans mon travail, je suis au téléphone, sur ce site, je suis derrière un clavier, donc mon approche est quelque peu différente de la vôtre ! Je dois surtout me fier à ce que j’entends ou à ce que je lis !
Mais, ne croyez pas que je sois une fonceuse irréfléchie !
Sur ce site, j’ai aidé une jeune lycéenne engluée dans une famille incestueuse qui se demandait si elle devait ou non porter plainte contre sa propre famille ! Bien sûr, tout le monde lui disait de porter plainte. J’ai discuté avec elle en privé et sa décision finale a été de ne pas porter plainte contre sa famille car elle en a un besoin vital, financièrement parlant, mais surtout affectivement parlant ! Elle voulait porter plainte car son oncle à des petites filles et elle avait peur pour elles. Je suis arrivée à la même conclusion qu’elle : son besoin vital de sa famille. Elle n’était pas prête ! Sa décision, je l’ai respectée et je ne l’ai jamais poussé à porter plainte car elle est mineure et elle n’est plus en danger depuis 3 ans !
Vous voyez, je suis une guerrière, mais je ne suis pas prête à sacrifier une victime parce que je pense qu’en effet il vaut mieux porter plainte !
Toute victime a son importance à mes yeux! Je ne sacrifierai jamais une personne humaine à mes convictions ! Je l’aiderai de mon mieux à alléger son fardeau !
Je pense que vous avez pu le constater si vous me Lisez !
Je pense que vous êtes Psy, n’est-ce pas ?
En tous cas, les victimes sont bien traitées avec vous, et dès vos premières explications, je l’ai compris ! Bravo ! C’est bien ce que vous faites pour elle !
Je vais lire votre deuxième réponse !
Bulle,
Je viens de lire votre deuxième réponse et cela renforce ma conviction que vous êtes psy !
Par contre, je peux vous dire que ma psychiatre n’agit pas comme vous ! Elle a des méthodes assez controversées et oh combien douloureuses ! Mais, souvent très efficaces !
Et ma psy à plusieurs occasions a été à l’encontre de mes choix et elle s’est même permise le luxe de me dire mes 4 vérités !
Elle a même admis avoir commis une faute professionnelle et une fois elle a reconnu avoir été trop loin et s’est excusée !
Elle a toute ma confiance et toute ma reconnaissance ! Elle est dure mais elle m’a beaucoup protégée et continue de le faire!
J’ai de la chance !
Catoune
Je tiens tout d’abord à m’excuser j’ai peut-être eu des mots dur envers vous suite à votre message concernant le fait que vous aviez l’impression que je fessait passer mon propre ressentie par rapport à celui des victimes j’avoue je l’ai pris trop à cœur et décidément il est parfois difficile de comprendre et de se faire comprendre en écrit. Si je vous ai blessée sachez que je m’en excuse profondément ce n’etait pas mon but.
Et oui je vois à quel point vous vous investissez pour les personnes présente sur ce forum et je trouve cela admirable que vous arrivez ainsi à donner courage aux victimes allant même jusqu’à déposer plainte c’est un combat magnifique que vous mener et je ne peu que me réjouir qu’il existe des personnes comme vous qui prenne de leur temps libre pour être cette lueur qui brille au milieu de toute cette souffrance dans le cœur des victimes et qui apporte soutien réponse et aide aux autres.
Me concernant effectivement vous avez vue juste concernant ma profession et rassurez-vous nous avons toujours un filin de sécurité ainsi qu’un exutoire. Comme on dit tout les psy ont un psy et personnellement je ne prendrai jamais de risque avec une personne qui vient me voir.
Je ne vous prend absolument pas pour une fonceuse irréfléchie loin de la mais une personne qui se sert de son expérience a bon escient et j’avoue que parfois vous êtes une fonceuse j’ai à l’esprit une discussion ou vous essayer de provoquer un électrochoc chez une victime (un peu comme pour moi) et ou ça a fonctionné j’admire votre force et votre énergie sincèrement.
Au fur et à mesure que je vous lis je me rend compte que nos combats sont quelques peu différent et tellement complémentaires en même temps vous vous battez pour que les victimes revendiquent leurs droits à la justice qu’elles n’aient pas honte de ce qu’elles ont subit qu’elles n’hesitent pas à confronter leurs agresseurs à la machine judiciaire. Et moi à côté j’essaye tant bien que mal de les aider à traverser cette épreuve à apaiser leurs souffrances et les aider dans leurs reconstruction et leurs démarches lorsqu’il y en a.
Ma façon de voir et de faire n’est pas la même que la vôtre notre vision diverge quelques peu nous nous battons toutes les 2 avec ce que nous avons appris mais le plus important pour moi c’est que nous nous battons toutes les 2 pour le bien-être et les droits des victimes et je tiens à vous dire que je suis fière et heureuse de me battre à vos côté.
Je tient également à vous remercier de la confiance que vous me porter dans le cadre de mon travail cela me touche énormément merci.
Amitié sincère
Concernant votre dernier message ce que je peux vous dire me concernant dans le cadre pro il est parfois difficile de rester dans notre rôle de « confident » en restant impartial et de voir que parfois une personne s’enfonce tellement dans le négatif (je ne dit pas que c’est votre cas) qu’on arrive pas toujours à rester à sa place je l’admets le plus important est de savoir reconnaître ses torts comme elle a fait avec vous et ne pas briser cette relation de confiance installée.
Ça fait partie des étapes les plus délicate pour une victime trouver le psy avec lequel on se sent en confiance
Chère Bulle,
Ne vous excusez pas ! Vous ne m’avez pas blessée du tout ! Et voilà pourquoi :
Je vois que vous vous rappelez de l’électrochoc que j’ai utilisé sur Anony ! J’en suis contente !
Eh bien, j’ai utilisé par deux fois ce procédé avec vous !
– Un : pour savoir si vous étiez dans le déni. Et vous avez réagi, mais avec diplomatie, en pesant et choisissant vos mots, en retenant les chevaux !
– Deux : parce qu’il fallait que je m’assure que votre vécu et votre ressenti n’interféraient pas dans votre façon d’aider les victimes ! Et là, j’ai touché une corde sensible et vous vous êtes défendue. Moins fort qu’Anony, je vous rassure !
J’ai atteint mes buts, je ne suis pas psy, mais pour moi, dans mon référentiel, vous êtes « saine et équilibrée » donc à même de bien aider les victimes ! Et c’est le plus important!
Ne me remerciez pas de vous le dire et d’avoir une absolue confiance en vous dans l’exercice de votre profession ! J’énonce juste un fait !
Pardonnez-moi pour mes méthodes un peu controversées, mais 8 ans de thérapie, ça marque !
Ma psy n’arrête pas de me titiller, elle adore ça ! Elle joue avec moi, elle sait que je ne suis pas dupe et je sais ce qu’elle attend de moi!
Pour Anony, ma psy m’a félicitée ! Cela m’a touchée !
Vous avez tout à fait raison, nous sommes complémentaires !
Un peu comme Luz et moi ! Luz m’a surnommé « La montagne qui crache le feu » et s’est surnommée « Les mocassins prudents ». Et c’est tout à fait ça !
D’ailleurs si vous lisez ce qu’écrit Luz, elle vous ressemble dans son attitude avec les victimes. Regardez ce qu’elle a écrit à Anony (post : Une vie bousillée à jamais ?)
Juste un point, je n’ai pas porté plainte pour Mlle.M, mais j’ai contacté pour elle le 119, le CFCV et la Brigade des Mineurs pour qu’elle puisse porter plainte, car quand elle a été au commissariat, les policiers lui ont dit qu’elle était responsable à 50% et ont refusé de prendre sa plainte. La Brigade des Mineurs m’a dit que ses collègues avaient commis une erreur. Donc je l’ai adressé à la Brigade des Mineurs la plus proche de chez elle. Je lui ai trouvé une Association où il y a un groupe de paroles et lui ai communiqué les coordonnées de la Pédopsychiatre la plus proche de chez elle. Puis celles du Planning familial et du CCAS les plus proches de chez elle. Cela m’a pris 5h20 de mon temps libre alors j’espère qu’avec tout ça, elle s’en sortira !
Au fait, tout ce que vous dites sur votre métier de psy, indiquant que parfois vous ne pouvez vous retenir de dire ce que vous pensez, je le comprends et c’est pour cela que je n’en veux pas du tout à ma psy ! J’aime sa franchise et le fait qu’elle soit directe car je suis ainsi, moi aussi! Avec elle, avec ses soins, j’ai beaucoup progressé, mais je ne suis pas encore tout à fait guérie ! Et des psys avant elle, j’en ai vus ! Au fait, elle aussi a un psy ! Normal, sinon, il y a de quoi disjoncter !
Merci pour tout le bien que vous pensez de moi ! J’en pense autant de vous, car vous, vous en avez fait votre métier ! Et c’est admirable !
On s’est bien trouvé toutes les deux ! Aussi, n’hésitez pas à me donner de vos nouvelles en conversation privée, cela me fera très plaisir !
Alors, à bientôt Bulle !
Amitié sincère !
Catoune