Les ravages du chantage affectif
C’était en 2005. Aujourd’hui il y a prescription … Je venais d’avoir mon bac, je n’avais pas encore 18 ans, lui 23 ans. Je venais de le rencontre après mon premier gros chagrin d’amour. Notre relation à durée quelques mois. Lui étudiant en architecture à ******, fils de petit bourgeois de ******. J’allais le voir les weekend pour fuir la maison paternel où je subissais d’autres types de violences (père violent et alcoolique). Et quasiment tous les weekends, à coup de chantage affectif “Tu m’aimes non ? alors c’est normal qu’on le fasse”, “les autres le fond c’est pas normal qu’on le fasse pas”, “j’ai envie moi” : Il ME VIOLAIT ! Excédée de ses insistances incessantes, pendant des heures, à gâcher nos sorties, nos soirées, je cédais. Sans bouger, en étoile de mer, j’attendais que cela passe, pour être enfin tranquille. Au bord de vomir, j’ai cru mourir de honte et de dégoût. J’étais en larmes, mais il continuai, il continuai, jusqu’à ce que sa besogne soit faite, éjaculant en moi, sur moi. S’excusant toujours après, une fois satisfait, réalisant son acte abjecte, il recommençai quelques temps après. Humiliée, brisée, détruite, j’ai subi ce qu’on appelle une excisions psychologique. J’ai mis plus de 10 ans à reprendre du plaisir à faire l’amour. Je n’ai, à ce jour, jamais joui. Cela à ruiné nombreuses de mes relations par la suite. Je publie ce témoignage pour que la honte change de camps ! Il n’y a pas que des violées mais aussi surtout des violeurs ! Et ce sont bien souvent des hommes que nous avons laisse dormir près de nous, confiantes, pensant naïvement qu'”aimer” voulait dire “respecter” et non “posséder” !
Chère anonyme, votre récit est bouleversant, les abominations que vous avez subies sont tellement ignobles que l’on est révulsés. Par contre, là où vous vous trompez, ce que CE N’EST PAS DU TOUTE PRESCRIT ! La loi est très claire: pour le viol, le delai de prescription est de 30 ans au pénal et 20 au civil. Dans les deux cas il n’y a pas prescription. Vous pouvez donc encore poursuivre votre violeur en justice. Et vous pouvez faire mieux encore: retrouver d’autres victimes et le poursuivre avec une association bien connue qui se porte partie civile, ce qui augmentera considérablement vos chances.
Pour cela, contactez l’association en question dont vous trouverez les coordonnées dans la liste des liens utiles et conseils aux victimes en répondant à n’importe quel commentaire. Cliquez sur le texte “Obtenir de l’aide”, vous serez redirigée vers le forum du site où se trouve les lietes de liens et conseils. Ensuite contactez cette association qui de plus vous offrira un espace de parole et d’écoute de votre souffrance. Allez ensuite consulter car vous êtes en grande souffrance puis avec l’aide de l’asso commencez les démarches légales contre votre violeur. N’hésitez pas à revenir pour toute demande, nous sommes là pour vous aider sans jugement.
De tout coeur avec vous.
Affection,courage et soutien.
Bonjour Madame,
Ce que vous avez vécu ne devrait pas être possible, je suis de tout cœur avec vous et votre reconstruction.
Je vois que vous dites que les faits sont prescris, or il s’agit d’un viol, si vous n’étiez pas majeure au moment des faits le viol est prescris 30 ans après la majorité, ce qui signifie que ce crime sera prescrit en 2035 pour votre cas.
De plus, même si vous aviez été majeure, ce serait alors l’année de vos 18 ans qui compterait au vu de votre récit, le délais de prescription du crime de viol est prescrit 20 ans après les faits pour les victimes majeures au moment des faits, ce qui signifie que la prescription ne serait encore pas atteinte.
Je vous souhaite bon courage