Ce samedi, un « ami » m’a invité à aller dîner chez sa sœur et son petit ami.
Je le connais depuis quelques années maintenant, très gentil et respectueux… c’est ce que je croyais…
Je sais depuis toujours qu’il a un faible pour moi. Mais ce n’est pas du TOUT réciproque, il ne m’a jamais au grand jamais attiré.
Il a souvent essayé par des phrases comme « si toi et moi on était ensemble…» « ah mais laisse le lui, on devrait se mettre ensemble » de me faire comprendre que je lui plaisais et il est vrai que je l’ai toujours su…mais j’ai pour ma part toujours été claire quant au fait qu’il ne se passerait jamais rien entre nous.
Ce samedi, nous passons donc la soirée chez sa sœur et son beau-frère, et tout se passe plutôt bien sauf que j’ai beaucoup beaucoup trop bu et fait un black out complet.
On a bu du vin à l’apéritif et pendant le repas, puis pour le digestif, son beau-frère nous a sorti différents rhums assez rares. Apres le deuxieme verre de rhum, je me me souviens de plus rien..
Le lendemain je me suis reveillée dans un état incroyable… la tête comme une pastèque, tout tournais et je voyais double…
j’étais en culotte, j’avais toujours mon debardeur et en dessous une de mes bretelles de soutien-gorge était baissée tandis que l’autre non.
Mon soi-disant ami se tenait de l’autre côté du lit, debout en caleçon.
J’ai rien compris à ce qui se passait… Je lui ai demandé ce qu’on faisait là ? Ce que lui faisait là ?
Parce que je précise qu’avant d’aller à la soirée chez son beau-frère et sa sœur qui n’ont que deux chambres et qui habitent à 1h de route, il m’avait envoyé un texto pour me dire qu’il faudrait surement qu’on dorme ensemble.
Je lui avais répondu que c’etait non ! car je détestais dormir avec les gens et que si il le fallait je dormirai sur le canapé.
Quand on est arrivé dans la maison, on a finalement vu qu’il y avait une troisième chambre en mezzanine… donc dès le début du repas et avant même qu’on commence l’apéro il m’avait dit je dormirai là-haut et toi tu prendras la chambre.
D’où ma surprise, on le retrouvant dans la chambre au petit matin…
Quand je lui ai demandé ce qu’il faisait là, ce qu’on faisait là, il me répond que j’avais beaucoup trop bu, et que j’étais ivre morte (le tout en rigolant), ensuite il me dit qu’il va prendre sa douche et qu’il revient.
Je reste quelques minutes dans le lit, je me sens hyper mal… j’ai la tête qui tourne et surtout je sens qu’il s’est passé quelque chose.
Je le sens en moi… sur moi…. J’ai des courbatures aux cuisses. Et puis j’ai tout simplement mal entre les jambes. Je ne saurais pas l’expliqué mais j’ai senti qu’il s’était passé quelque chose…
Une douleur qui peut être parfois agréable, soyons honnêtes, après une nuit d’amour avec la personne qu’on aime mais là c’était pas du tout le cas ….
Puis là j’entends que ça parle dans la cuisine donc je m’habille rapidement et j’y vais, en me tenant a moitié aux murs…
Là, je trouve sa sœur et son homme qui me demande si je vais bien, je leur réponds que je suis à bout que je me sens hyper vaseuse que j’ai la tête qui tourne, et que je ne me souviens de rien….
Là sa soeur me dit « c’est le rhum qui t’a fait péter un plomb… c’est venu d’un coup, on a pas compris… tu étais ivre morte… »
« ensuite tu ne voulais pas te coucher et tu criais » donc elle me dit qu’elle a essayé de me calmer qu’elle m’a pris dans ses bras m’a fait boire de l’eau et m’a couché..
Bref, je l’écoute sans trop rien dire, je suis dépitée à ce moment là… Je m’excuse en lui disant que je ne sais pas ce qui s’est passé et que je ne me souviens de rien….
Ils me font un café, me disent que je leur ai fait peur, et là sa sœur me dit « tu as l’habitude de prendre des benzodiazépine ? »
Je lui réponds « non jamais »…
Et là elle me dit « c’est pour ça que tu te sens mal, c’est parce que mon frère t’a donné un demi Lexomil, il n’a trouvé que ça pour te calmer »
Là aussi j’ai rien dit je suis restée un peu choquée…
au bout d’un moment j’ai répondu « écoute, je comprends rien… j’attends qu’il sorte de la douche et puis je vais lui demander de me raconter parce que là jsuis perdue. »
Il finit par sortir de la douche, sa sœur, le regarde et lui dit « elle ne se souvient de rien ».
Il bafouille, sourit, et il me répète ce qu’il m’avait dit avant, à savoir que j’étais ivre morte que j’ai fait n’importe quoi, puis il noie à moitié le poisson me disant « c’est rien tkt, un bon doliprane, tu seras mieux ensuite » puis il me dit d’aller prendre ma douche à mon tour.
J’étais encore complètement dans l’évape, je suis allée dans la chambre pour rassembler mes affaires en vue d’aller à la douche et là il arrive.
Il s’assoit à coté de moi, et là je lui demande ce qui s’est passé, je lui ai dit de me raconter.
Il continue toujours en étant vague et en me disant, « mais non…mais t’étais ivre t’as fait n’importe quoi. »
Au bout d’un moment je m’énerve et je lui dit « mais c’est quoi n’importe quoi ? qu’est-ce que j’ai fait ? il s’est passé quelque chose entre nous ? Et pourquoi toi tu as dormi dans la chambre avec moi ? t’as t’as dormi où toi ? pourquoi je t’ai retrouvé ici ce matin ? » En fait j’ai commencé à le mitrailler de questions…
Et là il me raconte donc que j’aurais, comme me l’a dit sa sœur aussi, pété un plomb que je me serais mise à crier qu’ils ont tous essayé tour à tour de me calmer, mais qu’ils n’y arrivaient pas, que je m’étais levée 150 fois dans la nuit, pour aller aux toilettes, que j’aurais marché dans le couloir, que j’avais ouvert toutes les portes de la maison, Que j’étais ingérable et qu’au bout d’un moment, il s’était allongé à côté de moi, mais selon lui juste pour me caresser la tête pour me calmer….
Ensuite, il raconte que pendant qu’il me caressait la tête et les cheveux, je gemissais…
Puis tout d’un coup, je me serais retournée vers lui, puis j’aurais commencé à l’embrasser, puis à me frotter à lui. Ensuite s’en serait suivi plusieurs rapports sexuels…
Que je ne l’aurait pas laché…
Il m’aussi dit que je n’arrêtais pas de parler et rire…
Quand je lui ai demandé ce que je disais, il m’a répondu « j’en sais rien, je ne comprenais rien »
Je suis resté là devant lui complètement abasourdie sans rien dire, à part au bout d’un moment, lui dire que j’avais honte et que je ne me souvenais de rien.
En fait, j’étais sous le choc.
Ensuite je suis parti me laver, puis sa sœur et son beau-frère nous ont proposé de rester déjeuner. Moi j’ai dit que je voulais rentrer du coup on a fini par prendre la voiture et par repartir.
Dans la voiture, il arborait un sourire fier…
et là il s’est un petit peu plus lâché et il commence à me dire « tu sais c’était fou, tu étais intenable tu me montais dessus 200 fois, tu m’as sucé et puis t’arrêtais pas de crier et tu gémissais tu gémissais, du coup à un moment je t’ai dit on monte là-haut.
Là je lui dis « ah oui parce que en plus on a changé d’endroit ? »
Il me dit oui tu criais trop fort du coup t’allais réveiller toute la maison donc on est monté en haut mais une fois monté en haut tu voulais redescendre mais chaque fois tu faisais trop de bruit….
Puis Je lui ai demandé ce que c’était que cette histoire de l’exomil.
Et là il m’a confirmé que oui, il m’en avait donné un, parce que selon lui c’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour me calmer et pour que je m’endorme.
Je lui ai dit que je ne prenais jamais ce genre de choses, que c’était encore sans doute pour ça que j’étais complètement dans les choux.
Honnêtement, je ne me suis jamais sentie comme ça, j’ai jamais été dans un sale état tel que celui dans lequel je me suis réveillée.
Après cette discussion, on avait une heure de trajet, j’ai fait semblant de dormir tout le long.
Parfois, il posait sa main sur ma cuisse pour me demander si j’allais bien, si j’avais pas envie de vomir, ça me dégoûtait juste de sentir le contact de sa main à tel point que j’ai mis mon sac sur mes genoux et ma veste pour qu’il ne m’effleure plus.
Ensuite, une fois arrivée chez moi, j’ai dit aurevoir, sauté de la voiture et je suis partie en courant sans me retourner.
Le pire c’est qu’après ça, il m’a envoyé un message pour me dire de me reposer, que c’était rien, que c’était pas grave, que c’était notre secret que personne ne saurait jamais… mais que « c’était trop bon cette nuit ».
Ça a fini de m’achever…
J’ai passé la pire journée de ma vie, j’étais dans un état absolument lamentable. A tel point que j’ai cru que je ne retrouverai jamais mon état normal..
J’ai dormi de 14 heures jusqu’au lendemain et je suis toujours en ce moment même vaseuse.
Depuis il me renvoie des messages, comme si de rien n’était me dit que je suis son amie, que c’est notre secret que c’est rien qu’il faut pas que je me casse la tête.
Mais j’ai la haine, je n’arrête pas de pleurer, je me sans sale, minable et je ne cesse de ressasser.
J’ai envie de hurler et de lui dire qu’i me dégoute, que je n’ai jamais au grand jamais eu la moindre attirance pour lui, qu’il ne me plait pas !!!
Que si il avait du se passer quelque chose entre nous, cela ferait bien longtemps que ca se serait fait et que j’aurais répondu à ses avances depuis le début…
J’ai envie de lui dire de tout à ce connard !
Comment ? Il n’arrivait même pas à comprendre ce que je disais, il a vu que je n’etais pas moi-même mais il n’a pas hésité à me b…?…
Tu as une femme devant toi qui n’articule même pas ! Mais tu y vas ??
Je culpabilise tellement et à la fois j’ai tellement envie de lui arracher la tête !!…
Son lexomil, il a attendu d’obtenir ce qu’il voulait avant de me le donner !!! Il ne pouvait pas me le donner d’emblée quand il a vu que je pétais un plomb ?
Pourquoi s’etre couché près de moi, pourquoi me caresser les cheveux ou que sais-je… Je n’ai jamais été tactile avec lui !
Je me dis qu’en fait il n’attendait que ça, d’avoir une opportunité, et dès qu’elle s’est présentée, ce connard n’a pas loupé le coche, une seconde….
Je me sens tellement mal, sale, et tellement salie si vous saviez…
Je ne sais pas quoi faire…

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