harcelement blocs opératoire région parisienne
c’est l’histoire d’un gros porc aujourd’hui encore au sein d’un hôpital.
il y a quelques années, alors de garde de nuit je fus appelée pour une urgence au bloc; le chirurgien bien connus pour ses propos et comportements sexuels outranciers et salaces opérait alors en compagnie de toute son équipe (anesthésiste, infirmiers, interne).
j’avais rapporté à l’époque à ma hiérarchie les problèmes récurrents de comportement de cet homme à mon égard qui me “collait” quand il venait me parler, tenait des propos gras et douteux envers les femmes, parlait de ses exploits sexuels débridés avec ses maitresses bien que marié avec enfants. Ce soir là, particulièrement excité, il me demanda (au cours de l’intervention chirurgicale et devant témoins) si “j’avais bien baisé aujourd’hui,”; je ne lui répondait pas et continuais mon travail, tandis qu’il continuait à me demander si j’étais adepte de telle ou telle pratique sexuelle…..face à mon refus d’entrer dans son jeu, il s’est mis à devenir très agressif, me donnant des ordres intempestifs (me faisant courir toute la nuit d’un bout à l’autre du bloc à la réserve d’instrument pour le servir en matériel, et jetant au sol et dans ma direction les instruments pleins de sang qui ne lui convenaient plus. cela a duré toute la nuit.je suis rentrée en larmes chez moi au matin; mon médecin m’a mise en arrêt; une longue dépression s’en est suivie. j’ai consulté la médecine du travail: seul soutien de qualité à l’époque qui m’a conseillée de porter plainte ; chose que je n’ai pu faire car bien trop fragile et non soutenue par ma hiérarchie et la direction des soins; en effet, lors de l’entretien avec cette direction, celle-ci a pris acte de ce que je lui disait, m’a dit faire un courrier au chef de service, mais m’a aussi conforter à muter”pour ne plus entendre parler de cette histoire”; tout en insistant sur le fait que le chirurgien en question menaçait le porter plainte pour diffamation avec son armée d’avocats….
bref ne pouvant faire face financièrement, et face à l’omerta de cet hôpital je me suis reconstruite seule; car aucun témoin de la scène de cette nuit là n’a voulu témoigner.
Voilà donc mon témoignage sur “la fraternité” hospitalière” à tous les niveaux.
j’étais jeune, fragilisée par cette ambiance, et personne ne m’a donné d’autres recours (associations….);
L’ordure de chirurgien de l’époque doit exercer toujours….
votre témoignage me met la rage ! le silence des gens 🙁