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Durant mes vacances d’été

Quand j’étais plus jeune, c’était mon première été en vacances sans mes parents. J’étais en colonnie avec plusieurs copines. On passait des vacances géniaux, les monos étaient super sympas. Tellement sympa qu’ils nous laissaient quartier libre le soir pour sortir. Sauf qu’un soir à une soirée sur la plage, j’ai abusé de l’alcool et il y a avait un gars mignon. Il a commencé à s’approcher de moi pendant que je dansais avec mes copines. J’ai fini par danser avec lui. On a bu et dansé une bonne partie de la nuit. Vers la fin de la soirée, il a fini par m’embrasser. Les jours d’après, on se retrouvait régulièrement mais je le trouvais différent la journée et le soir. Il était plus agréable le soir quand nous étions avec tous nos amis. Quand nous étions qu’à deux, il était plus froid et sec. A plusieurs reprises, il essayait d’aller plus loin avec moi mais je ne me sentais pas prête à le faire. Un jour, Il en a eu marre et il s’est jeté sur moi. Il m’a arraché mes vêtements. Je pleurait et le suppliait d’arrêter, il ne voulait rien savoir. Il m’a violé. Je suis rentrée au camp en pleure, j’ai pris une douche et j’en ai parlé à personne. Mais le soir quand nous sommes retournés en soirée, il était là. Il s’est approché de moi pour m’embrasser comme si rien ne s’était passé. Mais je n’ai pas pu supporter alors je suis rentrée au camp et j’ai demandé à rentrer chez moi. Le lendemain, je suis rentrée chez mes parents. Jusqu’à aujourd’hui,j j’en avais parlé qu’à ma grand-mère qui a gardé le secret comme je lui avais demandé.

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psionic
3 années plus tôt

Chère anonyme, quelle horreur ! Ce que vous décrivez est affreux et je comprends combien cette expérience si jeune vous a profondément affectée si bien que seule votre grand-mère en a connaissance et a soigneusement gardé le secret avec vous. Votre récit est intéressant à plus d’un titre car il montre bien comment les prédateurs pervers procèdent: abord avenant en société mais froideur de serpent dans l’intimité et usage de la violence.
Je vous remercie pour partager avec nous votre courageux témoignage sur cette affreuse expérience.
Affection, courage et soutien.

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Mela
Mela
3 années plus tôt

J’imagine ton choc… Ce qui est dommage c’est qu’on ne sait jamais vraiment réagir sur le moment, justement à cause du choc que ça crée et de la peur, voire ensuite la honte. C’est bien d’en parler ici dans un premier temps. Ce qui m’horripile c’est que s’il a agit comme ça avec toi, il a pu le faire aussi avec d’autres… Et comme il n’y a pas de preuves à moins d’en parler directement à la police s’il a laissé des traces ou s’il y a un témoin, il est difficile qu’il paie les conséquences de ses actes. Du coup, mieux vaut toujours se prémunir si ça devait arriver à nouveau. Un spay dans les yeux, une pierre dans la figure… quoiqu’il arrive, toujours avoir un truc sur soi pour se défendre et agir vite. Ne t’en fais pas j’ai eu aussi le droit à mon lot de pervers mais je suis bien décidée à les faire payer si j’en croise à nouveau.

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marie
marie
3 années plus tôt

Bonjour,

Je m’adresse à toi en tant que victime aussi et non pas en tant que professionnelle de la santé, donc mon avis sera à prendre avec du recul. Je suis vraiment navrée que tu sois toi aussi une victime de cet acte odieux et contente que tu brises le silence ici. En parler fait du bien, l’écouter en fait autant. Je ne me suis personnellement pas tournée vers le cercle familial pour parler : as-tu des ami(e)s proches avec qui échanger sur le sujet ?
Cela peut te faire du bien, te sentir plus protégée lorsqu’ils seront à tes côtés en sachant ce que tu as traversé, et cela pourrait aussi les alerter. On pense en effet toujours que ça n’arrive qu’aux autres avant que ça ne nous tombe dessus…

Dans tous les cas, je te conseille de te tourner des spécialistes pour en parler. Je ne sais pas à quand remonte ton agression mais de mon côté je suis toujours en grand état de stress post traumatique et c’est surtout l’aide d’une psychologue qui m’aide à surmonter cette épreuve (j’ai contacté celle de mon université, le service est gratuit pour les étudiants, mais je crois que tu trouveras beaucoup plus d’information dans la rubrique dédiée de ce site).

Je t’envoie tout mon soutien et t’encourage à en parler autour de toi, en espérant que mon message t’aidera à te sentir écoutée et moins seule dans cette épreuve.

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lili
lili
3 années plus tôt

Bonjour Mela,

Merci pour votre commentaire. J’ai effectivement toujours sur moi, une petite bombe aux poivres depuis cette histoire. Effectivement je n’ai pas pensé aux autres aprés ce qui m’est arrivée, la seule chose à laquelle je pensais c’était de continuer à vivre afin que personne ne sache ce qu’il s’était passé. Je ne voulais pas que l’on me dise que j’ai changé. Quand mes amies sont revenues de la colonnie, elles sont venues me voir. Elles m’ont demandé pourquoi j’ai voulu rentrer avant. J’ai dû leur raconter tout une histoire.

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lili
lili
3 années plus tôt

Bonjour Marie,

Merci pour ton commentaire. J’en avait parlé plusieurs fois à ma grand-mère, c’était une trés bonne confidente et elle me donnait de très bon conseil sans me forcer à quoi que se soit. J’ai toujours été très proche de ma grand-mère. Je pouvais tout lui dire, elle ne me jugeait jamais. Je suis venue en parler sur ce site car cela fait 1 an et demi que ma confidente (ma grand-mère est décédée). Il y a des jours où c’est dur car je ne retrouve pas de personne avec qui je suis assez proche pour en parler.
Merci pour tes conseils, j’ai le numéro d’un psy que l’on ma donné aprés le décés de ma grand-mère mais je ne peux pas, je ne me sens pas encore prête à en parler à quelqu’un d’autre.

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lili
lili
3 années plus tôt

Bonjour Psionic,

Merci pour votre commentaire. C’est effectivement des vicieux car on ne pourrais les accusés de rien car en public ils sont des personnes serviables, sympathiques, galants mais quand tu te retrouves seule avec ce genre d’individu c’est tou le contraire et pire. Depuis ce jour, je me méfie de tous les hommes. Ce que je ne devrais pas car au plus profond de moi je me dis que tous les hommes ne sont pas comme ça. Mais je n’y arrive pas encore malgré que j’ai grandi depuis et que cela c’est passé il y a plus de 10 ans. Peut-être un jour…

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Zaragan
3 années plus tôt

Chère anonyme, je veux vous dire que rien n’est de votre faute et que le seul coupable, c’est ce pervers ! Je pense que votre grand-mère n’aurait pas dû garder le secret car cela ne vous a pas aider du tout… Et en effet, il a dû faire ça à plein d’autres filles…
Je vous conseille sincèrement de contacter des associations pour qu’elles puissent vous aider. Ne refoulez pas tout ça en vous, cela est très nocif. Parlez-en au moins à des professionnels pour qu’ils puissent vous aider ! Vous avez besoin de consulter des psy compétents car vous devez sans doute souffrir de psychotraumatisme. Vous pouvez aussi signaler ses faits sur la plateforme de signalement en ligne des violences sexuelles sur le site du service public.
Je vous invite à regarder dans le forum, section « Obtenir de l’aide », vous y trouverez des listes qui recensent des liens et coordonnées d’asso et structure d’aide.
Prenez soin de vous
Courage !
De tout cœur avec vous.

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Zaragan
3 années plus tôt

Chère lili, j’ai pris connaissance de vos réponses aux commentaires précédents et je me permet d’y répondre (et d’ajouter quelques explications). Là où ça coince d’uniquement en parler à nos proches, c’est qu’ils ne nous disent pas forcément qu’on a besoin d’être pris en charge psychologiquement. Alors, oui, on est écouté et soutenu par ces personnes, et c’est une aide assez importante, mais on n’est pas soigné pour autant. Malheureusement le soutien ne suffit pas à guérir. C’est pour ça que j’ai dit que votre grand-mère ne vous a pas aider en gardant le secret. (J’ai été assez maladroite dans ma manière de m’exprimer mais je ne savais pas qu’elle était votre confidente
et donc qu’elle vous a beaucoup soutenu)Le problème est que vous n’avez pas pu obtenir des soins car aucun professionnel n’a été mis au courant de votre souffrance et vous avez dû encaisser cela dans le silence. Et cela n’a pas dû arranger votre état. Enfin, vous pouvez toujours être soigné évidemment. C’est important d’en parler à des spécialistes car ceux-ci peuvent vous soigner (on ne guérit pas du viol mais on peut limiter les dégâts et apprendre à vivre avec.). Parce que le temps ne guérit pas ces blessures, au contraire, il les empire. Je vous avez parler de psychotraumatisme, mais je n’ai pas expliquer ce que c’était. C’est l’ensemble des troubles psychiques immédiats, post-immédiats puis chroniques se développant chez une personne après un événement traumatique ayant menacé son intégrité physique et/ou psychique. Ces troubles peuvent durer toute une vie en absence de prise en charge. Par exemple : des troubles de l’humeur (dépression), anxieux (crises d’angoisses, phobies…), de personnalité, de comportement auto agressif (tentatives de suicide, automutilation), addictifs (alcool,drogues…), de conduites à risque, du comportement alimentaire, du sommeil ect…). Et le pire est que l’on ne fait pas forcément le lien entre ces troubles et les violences que l’on a subit, mais ils ont tous la même source : le psychotraumatisme. Pour plus d’explication, allez voir le site mémoire traumatique de Muriel Salmona, qui possède aussi des brochures expliquant cela. (Vous pouvez les trouver dans les listes du forum.). D’où l’importance d’être suivi psychologiquement par des spécialistes qualifiés dans ce domaine là.

Comme vous et comme beaucoup de victimes, ont a tous une certaine réticence à parler. Ce n’est pas évident après avoir tout dissimuler pendant des années et cela n’est jamais simple de parler d’une chose aussi terrible. Du coup, on voit l’acte de parler comme quelque chose d’ insurmontable, effrayant, désagréable… car on a peur du jugement et on a profondément honte (alors qu’on ne devrait pas). Il n’y a aucune honte à être victime, aucune honte de dire que l’on ne va pas bien et qu’on a besoin d’aide. En réalité, parler avec quelqu’un de bienveillant et compréhensif , nous soulage et nous aide beaucoup, même si ce quelqu’un n’est pas un proche. (Moi, je trouve ça plus facile de parler de ça à un inconnu qui s’y connaît (un spécialiste donc) , qu’a un proche qui ne comprend peut-être pas. Je suppose que ça dépend des circonstances, vu que la première personne avec qui vous avez parlé et qui a bien réagit était un proche, alors vous devez être plus à l’aise avec un proche. ). Mais, je me permet néanmoins de vous prévenir que tout vos proches n’auront pas forcément la même réaction que votre grand-mère. C’est pourquoi je vous invite à plutôt vous tourner vers des professionnels qui (a part quelques exceptions) comprennent ce que peux ressentir une victime et savent comment l’aider. Pour le moment , vous êtes dans une étape où il faut que vous arriviez à libérer la parole. Je pense qu’il est important que vous méditez sur cela. Pourquoi vous ne pouvez pas en parler concrètement? Qu’est ce qui vous fait pensez que vous n’êtes pas prête ? Qu’est-ce qui vous effraie ? Qu’est-ce qui vous semble dérangeant ? Avez-vous peur que cet acte vous fait du mal et vous porte préjudice ? Il n’est pas question de vous forcer ou de vous presser (absolument pas sinon vous allez vraiment être dégoûté et cela va provoquer l’effet inverse!), mais de trouver les raisons qui vous enferme dans ce silence, d’apaiser vos craintes, pour ainsi trouver un moyen d’y arriver et de pouvoir être aider. Sachez que les associations sont là pour vous aider, elles savent ce que vous pouvez ressentir, vos difficultés et elles s’adapteront à vous. Ce sont les premières qui ne vous jugeront pas et vous écouteront avec bienveillance, vous conseilleront et vous aideront à consulter. Je constate que vous arrivez plus facilement à en parler par écrit (un peu comme tout le monde, je suppose). Peut-être que pour un premier pas, écrivez un mail à une/des associations au lieu de téléphoner ?Personnellement, c’est ce que j’ai fait, j’ai d’abord écrit pendant un certain temps, avant de finalement franchir le pas et téléphoner.

Pour ce qui est de votre méfiance des hommes, elle est compréhensible mais évidemment « exagéré » car vous avez peur d’être à nouveau agresser. Vous êtes très fragile et vous n’êtes pas à l’abri de retomber sur des pervers… Ça arrive à beaucoup de victimes d’être à nouveau abuser. Car les pervers sont des manipulateurs qui s’attaquent aux personnes fragiles , tel que les enfants et les victimes. C’est terrifiant à dire mais on fait partit de leur proie favorites…Les pervers sont encore beaucoup trop protéger et ça peut être compliqué de reconnaître qui est bon et qui est mauvais. (Bon je ne suis pas très rassurante mais je suis moi-même effrayée d’être à nouveau abuser…)C’est tout à fait normal d’avoir peur même 10 ans après. En faite on peut souffrir d’un viol même 20-30 ans après et même toute sa vie , surtout si on a pas eu de suivi psychologique. Le viol est très traumatisant… Sachez que cette méfiance peut être grandement apaiser avec l’aide d’un psy. Je vous confirme que non, tout les hommes ne sont pas comme ça. En faite, les pervers ne sont pas des hommes et les hommes ne sont pas des pervers. Par ailleurs, j’en fais une nette distinction : il y a les hommes (humain de sexe masculin doté d’empathie et de respect) et les porcs ( être mauvais et manipulateur que je ne considère même pas comme « humain »…).Par ailleurs, cela est assez drôle que vous répondez ceci à Psionic car il est lui-même un homme ! Il est une des preuves vivantes que les hommes ne sont pas tous des pervers et que les pervers ne sont pas tous des hommes.Et je crois qu’il y a bien plus d’hommes respectueux que l’on pense. Mais les pervers prennent beaucoup de place dans notre champs de vision et notre vie…

Je vous souhaite bon courage 

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