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Dans la rue (Angoulême)

J’avais 19 ans, je rentre chez moi un peu tard vers 1h du matin après une soirée chez des ami.es. Le trajet n’est pas long. Dans une rue pour rejoindre chez moi, je vois un homme au loin, contre une voiture garée. Je continue mon chemin sans changer de trottoir. Plus je me rapproche plus je me dis que c’est bizarre. Je crois qu’il force la portière de la voiture mais au dernier moment je comprend qu’il se masturbe, en pleine rue. Il avait les cheveux long et gris, un blouson en cuir. Au moment où je passe il me dit “Tu veux m’aider ?”. Je trace sans répondre, accélère le pas, j’appelle une copine pour me donner de la contenance. Je lui raconte ce qui se passe, je n’ose me retourner pour voir si le mec me suit mais j’ai peur. Dès que je tourne à l’angle de la rue, je commence à courir et me retourne, je le vois sur mes pas. Il me suit. Le téléphone à l’oreille, ma pote affolée et impuissante, je sors mes clés, arrive à ma porte, ouvre très rapidement et claque bien ma porte derrière moi. Je fonce chez moi, je m’enferme à double tour. Je fond en larmes à la seconde où je me sais en sécurité. Sans allumer la lumière, je vais à la fenêtre, l’homme regarde mon immeuble du trottoir d’en face…
Encore sous le choc, je téléphone à la police, je leur raconte, un policier me demande “Il ressemblait à quoi ? L’homme hein, pas le pénis !” Je l’entend se fendre d’un rire bien gras avec ses collègues.
Voilà, merci le porc de la rue, merci celui du commissariat d’Angoulême de ce soir là.

J’ai eu de la chance dans mon malheur ce soir là. Je suis sortie avec un couteau sur moi les journées suivantes. Quand tu es une femme, c’est comme ça, tu regardes les rues deux fois quand il fait nuit, tu te demandes quand tu vois un ou plusieurs hommes s’il faut changer de trottoir, vivre dans la peur ou continuer de sortir dans l’espace public, simplement, avec ce risque qui trotte dans la tête. Je refuse de disparaitre de la rue, elle m’appartiens autant qu’aux autres.

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