La première agression a eu lieu il y a très longtemps. Elève d’une école commerciale, j’ai dû faire un stage d’entreprise de 2 mois dans une société à Paris. Alors que perchée sur un escabeau, je rangeais du matériel de bureau en haut d’une armoire, le directeur commercial s’est approché par derrière et a attrapé mon mollet. Curieusement, je n’ai éprouvé aucune peur seulement de la colère. Je me suis alors calmement retournée sur lui et lui ai demandé de retirer sa main. Ce qu’il a immédiatement fait. Nous en sommes restés là. Plusieurs années plus tard, lors d’une fête d’entreprise un vendredi soir, un de mes patrons m’a invitée à danser et s’est permis de me peloter les fesses, les seins et de me tutoyer. Je me suis dégagée avec calme et suis rentrée chez moi. Le lundi suivant, il m’a appelée dans son bureau pour simplement me dire qu’il ne fallait pas que l’on se tutoie pendant les heures de bureau, ce n’était pas convenable. Ce à quoi j’ai répondu froidement: Je ne vois pas pourquoi nous avons cette conversation car je ne vous ai jamais tutoyé et je ne vous ai jamais autorisé à me peloter comme vous l’avez fait vendredi soir, je vous souhaite une bonne journée!”. J’ai ressenti intérieurement une telle rage que je me foutais d’être licenciée ou pas. Mais non, rien ne s’est produit. Ce type a su pourtant que je le méprisais mais n’a pas osé faire quoique ce soit contre moi.
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