Embrassée en pleine rue
En marchant un samedi après midi en pleine rue de Belleville, je croise cet homme qui m’accoste en posant des questions milles fois entendues ” hey, ta un mec ? T’habites où ? “. Après un recalage sec et poli, l’individu m’agrippe par les épaules et rapproche violement sa tête contre la mienne dans l’espoir de m’embrasser. Tétanisée, je n’ai pu que tourner la tête sans bruit, sentir ses lèvres sur mon cou et le voir partir en un instant au son d’un ” dommage j’aurais bien voulu te baiser”. Un geste, une parole, 10 seconde, un sentiment immense de culpabilité de ne pas lui avoir collé ma main en pleine gueule