viol en famille
Il me l’a avoué il y a quatre ans. Mon frère l’a violé à l’aube de ses huit ou dix ans. Le déni s’est brisé quand il a eu 28 ans et le soir même il est venu me le dire. Je suis un non violent mais ce soir là j’ai décidé d’abattre mon frère et je lui ai dit. Il m’a dit qu’il voulait voir son père chaque jour de sa vie dans sa maison et non pas en prison et que la force de ma réaction était l’aide nécessaire et suffisante pour s’en sortir. Il n’en sortira jamais mais sa famille est prévenue même si la plupart ne nous croient pas ou plutôt refusent de nous entendre. Je l’aime terriblement ni plus ni moins qu’avant son terrible aveu mais je sais mesurer sa souffrance quand je pense multiplier la mienne par 10 ou 100.