J’avais 20 ans en 1976. Je cherchais la direction pour rentrer chez moi en voiture. Il faisait nuit… À un feu rouge, je descends de ma voiture et demande au conducteur arrêté derrière moi s’il peut me renseigner. Il me dit bien connaître et me propose de le suivre. Ce que je fais… Nous arrivons sur une petite route de campagne. Il s’arrête et me bloque la route. Il descend, vient vers moi, prend les clés de ma voiture, m’oblige à descendre et le suivre dans la sienne. J’étais terrorisée… Il avait les clés, il était plus fort. Pensant trouver une stratégie, du temps, mais surtout étant sûre qu’en discutant je le dissuaderais, je lui propose de venir chez moi. J’avais beaucoup d’illusions à cette époque.
Les rues étaient désertes, j’étais sidérée, terrorisée, et devant chez moi, il m’a brutalement entraînée. Mes discours n’ont rien changé , il m’a violée.
La honte (surtout de ma naïveté) ne m’a pas quittée, même si de toutes façons, le viol était inévitable. La peur en étant seule ne m’a pas quittée non plus.
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