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Une vie bousillée à jamais ?

Quand j’étais jeune, j’ai été violée à plusieurs reprise par mon frère aîné.
Depuis ma vie est devenue un enfer.
Ça fait déjà 14 ans et je n’ai toujours pas réussi à me sortir la tête de l’eau.
J’ai fait vu des psys qui m’ont aidé à mieux gérer le quotidien mais il n’en reste pas moins que je souffre encore énormément.
Je me demande si je ne suis pas irratrapable ?

Est-ce que vous avez réussi à passer à autre chose ? A mener une vie normale ?
Si oui, comment vous y êtes parvenue ?

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Anne64
Anne64
5 années plus tôt

Je vous souhaite d aller beaucoup mieux.
C’est très difficile.
Personnellement je suis brisée et je survis avec l aide de mes animaux. C’est ma passion.
Avez vous une passion plus forte que presque tout ?
Ça aide énormément.
Bon courage
Anne64

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Anony
Anony
5 années plus tôt
Répondre à  Anne64

Quand j’étais plus jeune, j’aimais beaucoup la natation.
Je faisais partie d’un club mais depuis, plus rien ne me passionne.
Tout m’ennuie ou me laisse indifférente.
J’ai beaucoup de mal à regarder et être regardé par rapport à mon corps, je ne met plus les pieds dans une piscine.

Quand j’étais plus jeune, j’aimais beaucoup la natation.
Je faisais partie d’un club mais depuis, plus rien ne me passionne.
Tout m’ennuie ou me laisse indifférente.
J’ai beaucoup de mal à regarder et être regardé par rapport à mon corps, je ne met plus les pieds dans une piscine.

Quand j’étais plus jeune, j’aimais beaucoup la natation.
Je faisais partie d’un club mais depuis, plus rien ne me passionne.
Tout m’ennuie ou me laisse indifférente.
J’ai beaucoup de mal à regarder et être regardé par rapport à mon corps, je ne met plus les pieds dans une piscine.

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Anony
Anony
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

Désolée pour les doublons.

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Anony
Anony
5 années plus tôt

Mon frère n’est plus la même personne aujourd’hui.
De toute façon, je n’ai pas la possibilité de ne plus voir mon frère.
Je vis encore chez mes parents parce que je ne suis pas capable de m’assumer financierement, je suis une tare.
Ma mère garde régulièrement la fille de mon frère, ce qui fait qu’il est souvent chez mes parents.
Parfois, on va au restaurant avec mes parents et mon frère est présent.
Parfois, je suis invitée chez lui avec mes parents.
Je ne peux pas me dérober comme ça, sans rien dire et je suis incapable de dire ça a mes parents.

J’avais de bons psy mais je n’arrivais pas à parler de ce qu’il s’est passé.
À un moment j’en ai eu marre de ne pas avancer donc j’ai arrêté.

Porter plainte alors que je n’ai aucune preuve, qu’il n’y a aucun témoin ?
Inutile de me faire du mal ça sera sûrement classé sans suite.
Et d’abord, je ne compte pas détruire la vie de famille de mon frère, sa femme et sa fille ne le mérite pas.

Je suis devenue asociale, je ne sais pas m’entourer.

Mon corps est mon pire ennemi.
Je ne prends jamais soin de moi.
Je me trouve laide même si je sais que je ne le suis pas, c’est une histoire de perception et de manque de confiance en moi.
Je m’habille qu’avec des vêtements amples parce que la féminité me fait horreur.

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luz
luz
5 années plus tôt

Vous ne pouvez pas parler de ce qui vous est arrivé, le problème est là aujourd’hui. Vous avez réussi à déposer ici votre témoignage, je suppose que cela n’a pas dû être facile, mais vous y êtes arrivée. Prenez appui là-dessus, si vous êtes venue témoigner c’est qu’une part de vous a besoin d’en parler, tandis que quelque chose la retient, quelque chose en vous, une croyance, une peur, une culpabilité….ou autre.
Je pense que c’est là-dessus qu’il faut travailler dans un premier temps avec un(e) psy; ne pas chercher à aborder le sujet directement, mais expliquer au/à la psy que vous avez quelque chose à dire, mais que “ça ne sort pas”, elle/il devrait trouver un moyen de vous y aider, non pas en vous forçant à parler, mais en employant des moyens détournés”. Mettre à la lumière ce qui vous empêche d’en parler, première étape, chaque chose en son temps.
Avez-vous pensé à l’hypnose?
Si les mots n’arrivent pas à franchir votre bouche, peut-être peuvent-ils s’écrire ? (je pense, puisque vous avez écrit ici, encore une fois, appuyez-vous là-dessus, prenez contact avec la partie de vous qui a besoin de sortir “ça” hors de vous). Peut- être pouvez-vous correspondre par contacts écrits avec une association (je pensais à AIVI). Ecrivez et/ou dessinez, comme un journal, que vous pourriez donner au/à la psy.
Chez vous, au calme, sans risque d’être dérangée, mettez vous en situation d’en parler à quelqu’un (assise dans une chaise avec une chaise vide en face de vous par exemple), et voyez quelle émotion monte en vous, quelles pensées vous traversent l’esprit, ce qui se manifeste dans votre corps, c’est cela (cette émotion, cette pensée…) qui vous empêche d’entamer une thérapie qui vous permettrait d’aller mieux.
Vous dites que vous n’avez plus goût à rien, ça ressemble fortement à de la dépression. Parlez-en à votre médecin généraliste. Ne restez pas enfermée là dedans, c’est horrible, vous méritez mieux. Mais je suis sûre que vous ne le croyez pas, que vous méritez mieux. Vous vous jugez durement, très durement, comme si vous étiez coupable et que vous méritiez d’être aussi malheureuse aujourd’hui.
Je pense que vous avez besoin de remettre des choses à leur bonne place dans votre psychisme : vous n’êtes coupable de rien, votre frère est coupable à 100% d’une part; vous n’êtes pas une tare, vous souffrez de dépression, ce qui peut se comprendre à avoir subi ce que vous avez subi et l’avoir gardé en vous pendant autant d’années, d’autre part. La dépression est une maladie qu’il faut soigner, ce n’est pas une tare. Donnez-vous les moyens d’en sortir, vous pouvez le faire.
Et bien que votre frère vous aie fait croire le contraire en se servant de vous comme d’un objet à sa disposition, vous êtes un être humain à part entière et qui mérite de vivre bien. Vous devez vous en persuader vous-même. Enfant, vous avez inscrit en vous (à cause des agissements de votre frère) que vous ne valiez rien. Aujourd’hui une part de vous sait que cela est faux et peut redresser cette croyance tordue faussement inscrite en vous, et qui vous est nocive. Il vous faut prendre contact et laisser s’exprimer cette part là en vous. Personnellement c’est grâce à la lecture d’un grand nombre de livres dits de “développement personnel” que j’ai réussi à m’en sortir (entre autres), avec des techniques telles que le dialogue avec l’enfant intérieur par exemple. Mais aussi comme l’ont justement dit Anne64 et Etoile, en pratiquant des activités que j’appelle “ressourçantes”, mais pour cela je crois qu’il faut d’abord sortir un peu la tête hors de la dépression.
Je pense comme Etoile que d’avoir à côtoyer votre frère, en “famille”, comme si de rien n’était est nocif pour vous, mais vous ne vous sentez pas actuellement la possibilité de faire autrement. C’est la partie de vous qui veut vous punir, celle qui vous maintient dans la culpabilité et la peur, qui vous fait croire cela, l’enfant en vous, terrorisée, seule, et qui a tout pris sur elle (la responsabilité de protéger sa famille sans doute par exemple)
Si vous avez la possibilité de vous éloigner de votre famille ne serait-ce que quelques jours (chez une amie, une cousine…) faites le, en vous concentrant sur les émotions que cet éloignement vous fait vivre.
Profitez-en pour feuilleter un album photos de vous et votre frère enfants, et de vos parents, en laissant s’exprimer ce qui se manifeste en vous. Servez vous de cela pour mettre à la lumière toutes les émotions qui vous habitent et vous rongent, vous empêchent d’avancer, vous maintiennent dans l’obscurité et le silence.
Vous me donnez l’impression d’être bien seule; n’hésitez pas à venir parler ici.
Et vous n’êtes pas plus une tare que moi, ou que n’importe qui d’autre, ouvrez les yeux.
Toute mon amitié.

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Catoune
5 années plus tôt

Chère Anony,

Achetez-vous quelques habits, décrochez un petit boulot pour avoir une indépendance financière et tirez-vous de cette famille toxique qui ne vous aime pas !

Faites comme moi, partez, fuyez !

Vous ne comptez pas pour votre famille, il vous faut le comprendre ! Vous êtes de plus en plus mal et pas un seul ne vous tend la main ! Ils n’en ont rien à fiche de vous !

Restez signifie pour vous mourir davantage chaque jour, éteindre peu à peu la flamme de votre vie, vous dévalorisez de plus plus, allez de plus en plus mal, finir par tomber gravement malade et continuer cette dégringolade jusqu’au suicide, jusqu’à en mourir !

Vous n’êtes responsable de rien ! Vous n’êtes pas une tare ni une tâche ni irrattrapable !

Croyez en vous, en votre cœur, en votre force et vous en avez car d’autres à ce régime se seraient déjà tués !

Vous êtes forte, vous êtes encore vivante !

Votre famille fait tout pour vous anéantir et vous résistez, vous êtes encore là, mal en point, mais encore là !

Ma famille n’a pas réussi à me tuer ! La vôtre non plus ! Félicitations !

Vous voulez vivre ? Avoir une chance d’être heureuse ?

Pour cela il vous faut être financièrement indépendante ! Un boulot, du fric, un appart et à vous la liberté et la vie !

Moi, c’est ce que j’ai fait et c’est super ! J’ai un boulot que j’aime, j’ai voyagé, je suis bien dans mon cocon et entourée de gens biens maintenant !

Luz, ravie de te revoir sur le site, et Étoile, vous préconisez à Anony des soins et de se faire du bien tout en restant dans du purin!

Étoile ton conseil lui préconisant de foutre le camp est exactement ce qu’Anony doit faire ! C’est la première chose qu’elle doit faire, après elle pourra prendre soin d’elle et se reconstruire !

Anony ne pourra s’en sortir que si elle N’EST PLUS au contact de cette famille pourrie !

Anony servez-vous de votre force et de votre courage et surtout de votre colère et de votre rage pour VIVRE !

TROUVEZ UN JOB ET PARTEZ VITE !

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Catoune
5 années plus tôt
Répondre à  Catoune

Merci Étoile. Mais, toi aussi tu as raison, puisque la première idée que tu lui as donnée est de s’éloigner de cette famille !

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la marte
5 années plus tôt

Bonjour Anony,
Je te comprends. Je sais ce que tu ressens.
Je rejoins les conseil des unes et des autres. Commence par partir. As-tu un habitat jeunes vers chez toi ils peuvent t’aider à trouver un logement même sans travail et t’aider psychologiquement. Ensuite trouve un psychiatre qui te prescrive ce qu’il faut plus une psychologue pour l’écoute. Tu peux entrer en contact avec l’AIVI ou sos inceste. Ensuite fait toi plaisir : une balade à vélo, fait de la boxe pour sortir ta rage. Tout ce que tu aime. Personnellement ce sont mes fréres j’avais 12 ans aujourd’hui j’en ai 40 j’ai radié mes fréres, mes soeurs m’ont rejetée il ne me reste que ma mère. J’ai 2 enfants de 6 et 9 ans. Ils ont besoin de moi. Alors je prends soin de moi pour réussir à être mère épouse vivante. Je porterais plainte quand la loi aura changé. Mais croiser un de mes fréres c’est l’enfer pour moi. Courage. Je te crois. Tout mon soutien. Prends soin de toi. Entoure toi de personnes bienveillantes et sois bienveillante avec toi même. Tu es une survivante comme moi. Donne des nouvelles.

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TOTO
TOTO
5 années plus tôt

Bonsoir cher anonyme,
Votre témoignage me touche énormément.
Je suis une fille, j’ai un frère plus âgé, et je ne comprend pas comment ça peut arriver dans une famille.
Tu as l’air intelligente, j’aimerais aussi pouvoir t’aider..Je crois que tu es dans une situation super délicate, extrêmement compliquée, et ça doit être terrible pour toi d’avoir vécu ça et de pas savoir comment être aujourd’hui et comment faire, et choisir et renoncer et avancer oui..je m’imagine pas.

j’ai lu les conseils de Luz, cat’et étoile. Je pense également que même si c’est douloureux pour toi et tes proche dans un premier temps, si tu es encore malheureuse aujourd’hui, c’est peut être bien une solution que de te donner les moyens d’être plus libre et autonome, un job un appart, ailleurs. Tu respirera autrement. T’éloigner de ta famille, oser, rencontrer des nouvelles personnes.
Mais ça ne regarde que toi, c’est à toi seul de sentir tes besoins profond, à toi de te poser des vrais questions concernant ta vie, tes envies, maintenant c’est peut être le bon moment pour agir c’est peut être le bon moment pour avancer et continuer ta vie de grande, avec cette petite flamme qui est encore là, la flamme de la petite femme blessée, maintenant que ça te travail, ta petite fille console là comme tu pourra, avec des mots doux de la douceur, le mieux de l’amour pour toi j’insiste sur de l’amour pour toi toi . Tu peux demander à la vie et à cette magie de l’aide avant de t’endormir par exemple, simplement en formulent une demande clair. ici on te donnes des idées qu’on pense les meilleures c’est sure.

Perso.moi je vais dire que ton frère je suis pas sure qu’il mérite autant que tu t’inquiète pour sa petite vie, c’est très injuste que tu te confonde, lui il à pas besoin de ta bienveillance, il à pas besoin que tu le regarde dans les yeux, il te mérite pas! Il te mérite pas comme soeur. Je sais pas si ce genre de gars mérite d’être en vie. Comment peut il faire semblant!? Comment peut il se sentir bien, lui.;je sais pas.
Comment un frère peut jouer avec le coeur la tête et le sexe de sa petite soeur à lui, et est ce qu’il t’en à jamais parlé, il nie? il Est dans le déni Peut être? c’est un comédien? Il se la joue irresponsable de te voir malade..je trouve que c’est injuste et je trouve qu’il est lâche, un vrai porc! t’en à rien à foutre de ce qu’il ressent, c’est un violeur de soeur, et c’est grave! Il mérite que tu lui crache à la figure tout ce que tu as besoin de cracher sur sa gueule, et temps mieux!
Quand tu saura ce qui est bon et surtout ce qui est le plus juste pour ton bonheur, fonce, et si ça peut t’aider, n’oublie pas que tu as le droit d’être comme tu as envie d’être et pas comme les autres on envie que tu sois. tu as le droit toi aussi de briser tes chaines, et briser le silence, tu as le droit de rire et d’être heureuse, et tu mérites une vie bien, avec des belles choses pour toi, fais confiance à ton coeur et à ton instinct.
Toute mon affection vers toi maintenant.

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Anony
Anony
5 années plus tôt

Bonsoir tout le monde.

Tout d’abord merci pour votre attention.

J’ai 22 ans et si je reste chez mes parents c’est parce que je ne suis pas foutue de garder un job.
J’ai abandonné l’école à 17 ans parce que je n’étais plus capable.
J’ai enchaîné les petits boulots.
Je pleurais devant les clients, je m’absentais régulièrement parce que je me sentais trop mal, je ne m’integrais pas dans l’équipe, je faisais mal mon boulot parce que j’avais la tête ailleurs, je ne supportais le regard des autres et la critique, personne ne m’appréciait, on me trouvait bizzare,etc.
Je trouve le monde du travail trop compliqué peu importe le domaine et même quand j’essaie de tenir, il y’a forcément un moment où j’explose et je claque la porte définitivement.
Heureusement que mes parents sont là pour m’aider, sans eux je serais sûrement à la rue aujourd’hui.
Il y’a qu’eux sur qui je peux compter.
Ils sont géniaux avec moi et ne se plaignent jamais de moi même si je sais que je suis un fardeau et un problème pour eux.
Ils ont tous fait pour m’aider et me comprendre mais je me suis toujours tue car je ne veux pas les briser avec une nouvelle aussi terrible.
J’ai aussi très peur des conséquences de la parole.

Pour l’idée des activités qui pourraient m’aider à m’évader, ce n’est pas faisable, je n’ai plus goût à rien.
La seule chose que je suis capable de faire c’est regarder des films, lire et rester coucher à m’appitoyer.

La deuxième psy savait que j’ai vécu des violences sexuelles.
Je ne lui ai pas dit implicitement, elle a procédé par élimination et ça s’est ressenti quand elle a énoncé les abus sexuels.
Elle a essayé plusieurs fois de revenir sur cet évènement mais je prenais ça comme une attaque et je lui disais que je m’en irai si on abordait le sujet de près ou de loin.
Ma psy m’avait proposé l’écrit mais ça n’etait pas dans mes moyens non plus.

Ce qui m’empêche de parler c’est que c’est trop douloureux et je me sens horriblement responsable.
J’ai laissé mon frère faire sans broncher, je retournait vers lui en sachant que ça pouvait arriver, je trouvais ça normal.
Mon frère devait penser que je le voulais aussi puisque je n’ai jamais refusé.
Je pense même avoir dit “oui” plusieurs fois.
Alors oui je suis responsable de mon malheur.

J’ai pas envie d’expérimenter l’hypnose.
J’ai trop peur de me souvenir de plus de choses et je n’ai pas envie de laisser ma mémoire sous le contrôle d’une autre personne.
La confiance est très difficile à donner pour moi.

C’est juste, j’estime ne pas mériter mieux et je pense même ne pas mériter le peu de bonheur que j’ai.

Merci pour le numero, les associations, les conseils et les expériences.
Je note et je réfléchirais à ce propos.

J’ai horreur de voir des photos de moi,enfant.
Je me vois comme une sal*pe et j’ai envie d’assassiner la fille que j’étais.

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Anony
Anony
5 années plus tôt

J’avais 8-10 ans et mon frère 12-14 ans.
Je doute qu’il mesurait la gravité lui aussi, il était jeune.
J’ai du mal a lui en vouloir vu son jeune âge.

J’ai commencé à dérailler à mes 14 ans.
Je ne crois pas que mon frère à fait le lien avec ce qu’il s’est passé entre nous auparavant.
Pour lui l’histoire était enterré.
Mon frère à toujours essayer de m’aider et d’être sympa avec moi mais je l’ai repoussé jusqu’à ce qu’il comprenne que je ne veux pas de son affection.
Il met sûrement ça sur mon caractère parce que je rejette tout le monde à part mes parents.
Je suis devenue très renfermée.

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Catoune
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

Anony, merci pour vos réponses !

Vous refusez de raconter à votre deuxième psy votre histoire alors qu’elle souhaitait vous aider, qu’elle en a les compétences, et vous venez sur ce site témoigner ! Pourquoi ?

Vous rejetez en quasi totalité les conseils des intervenantes et les aides extérieures. Pourquoi alors venir sur ce site et pourquoi allez voir des psys ?

Vous détestez l’école, vous détestez le travail, vous détestez les gens, vous vous détestez ! Vous vous dîtes asociale !

J’avais envie de confirmer sauf que vous êtes venue sur ce site et vous nous avez répondues ! Vous avez échangé avec nous, parlé de vous et de votre vie, de ce que vous aimez ou pas,…! Un asocial ne se comporte pas ainsi et n’a aucune envie de discuter avec des gens !

Finalement, vous ne détestez pas les gens lorsqu’ils sont virtuels ! Vous ne détestez pas non plus la technologie moderne de notre société ni son confort ! Un asocial oui !

Un asocial est aussi un inactif, mais vous vous utilisez internet, vous regardez des films, vous lisez, vous avez vos activités, du moins celles qui vous plaisent !

Vous dites aussi que votre passe temps favori est de vous lamenter sur vous-même ! Je pense, en effet, que vous aimez ça !

Vous n’êtes pas une asociale Anony, juste une “Tanguy” ! Le confort de chez papa et maman et une vie à ne faire que ce que vous avez envie, vous convient très bien !

Quant à votre histoire avec votre frère, avec vos éclaircissements, elle ressemble plus à un éveil à la sexualité entre gamins, qu’à des viols ou des abus sexuels de la part de votre frère, vu vos âges respectifs quand cela s’est produit, mais aussi par rapport à votre ressenti !
Quand un frère vous viole, on le déteste, vous vous ne lui en voulez pas, vous en aviez même envie de ces relations sexuelles ! La Marte a été violée par ses frères, elle les déteste, elle vous l’a dit !

Je pense aussi, que ce qui s’est produit vous permet de vous faire plaindre, d’avoir des personnes qui compatissent, cela vous fait du bien, vous réchauffe, et d’avoir des personnes qui échangent avec vous, cela vous distrait de votre ennui !

Votre histoire vous sert aussi d’excuse pour ne rien foutre, sinon vous vous détesteriez encore plus !

Vous n’êtes apparemment pas dans une famille toxique, je dirais plutôt que vous en êtes le gentil parasite ! Mais, vos parents l’acceptent, alors tout va bien !

Bonne continuation !

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Anony
Anony
5 années plus tôt
Répondre à  Catoune

Catoune, si vous êtes là pour juger, enfoncer et décrédibiliser la souffrance des autres c’est réussi.

Je trouve que vous faites des conclusions bien trop hâtives!

Si je n’ai pas raconter à ma psy c’est parce que je n’avais que 17 ans et qu’aujourd’hui, cinq ans après, c’est un trop plein qui me pousse à parler ici.
Évidemment que c’est plus facile de parler dans le virtuel puisqu’on est anonyme, ce n’est pas une découverte, si?
A présent, j’aimerai pouvoir en parler à un psy mais j’ai peur de ne pas oser me livrer parce là je serais face à une personne en chair et en os.

Quel conseils, ai-je rejeté?
Vous permettez? Je viens à peine de recevoir les informations!
Les choses ne se font pas en un claquement de doigts.
Vous ne savez même pas ce que j’en ferais des conseils, j’ai dit que j’y réfléchirait et peut-être bien que je les suivrais.

J’ai peut-être utilisé le mauvais terme quand j’ai dit que j’étais: asociale.
Je crois que le mot “renfermée” convient mieux.
Je n’ai jamais dit que je détestais les gens.
Je n’arrive tout simplement pas à m’intégrer, à me sociabiliser.
Quand on vient vers moi, j’ai l’impression que c’est juste pour profiter de moi, pour m’utilisez, un jour ou l’autre, alors je garde toujours mes distances pour ne pas prendre de risque.
Mais être seule, ça n’est pas ce que je désire en réalité.

Je déteste ni l’école, ni le travail.
J’ai du mal à m’y faire à cause de mes difficultés.

Alors selon vous, j’aime me lamenter?
Parce que vous pensez que la souffrance on l’a choisit?
Vous pensez sérieusement que je cherche à me ruiner personnellement, professionnellement, socialement juste parce que j’aime souffrir?
Là, vous y aller un peu fort quand même!
Vos propos sont d’une absurdité!

D’accord, je suis une tanguy, si vous le dites.

Je reprends vos termes:
“Une vie à faire que ce que vous avez envie, vous convient très bien”
Vous pensez que passer ma vie à regarder des films et lire des livres quand je ne me sens pas terriblement mal est une vie à envier?

Venons-en a ce qu’il s’est passé avec mon frère:
Mon frère ne s’intéressait jamais à moi quand nous étions enfants.
Il était jaloux de moi et me le faisais souvent payer en me frappant pour milles et une raisons.
Mes parents le grondait souvent pour ça d’ailleurs.
Quand il a commencé les attouchements, j’avais que 10 ans et il ne me demandait pas mon avis, il faisait ce qu’il voulait de moi.
C’est vrai, je n’ai rien dit, je suis restée muette mais je ne savais pas encore que ça n’était pas normal.
Je ne m’en plaignait pas parce que pour une fois, mon frère me donnait de l’attention.
ET NON JE N’EN AVAIS PAS ENVIE.
Après ça, j’avais un peu plus le droit de rester jouer avec lui même s’il lui arrivait parfois d’être encore mauvais avec moi.
Sauf que quand il a commencé à me pénétrer vers mes 11 ans, je n’aimais vraiment pas ça.
Je l’ai aussi laissé faire pendant un moment et puis j’ai commencé à lui dire que je ne voulais plus faire ça.
Il est rapidement devenu très distant et méchant avec moi.
Il me disait qu’il serait plus sympa si j’acceptais donc j’ai finis par lui dire “oui” à chaque fois qu’il voulait retenter et JE N’EN AVAIS TOUJOURS PAS ENVIE!!
Au bout d’un temps, j’ai réaliser que c’était mal ce qu’on faisait.
Je lui ai dit que je savais pourquoi il me disait qu’on ne devait pas en parler aux parents et je lui ai dit qu’on ne devait plus recommencer.
Après on s’est éloigné l’un de l’autre.
Peut-être que ça n’était pas des viols, des abus parce que je n’ai pas refusé mais j’étais trop jeune pour me rendre compte de ce qu’il faisait.
Un éveil à la sexualité est sensé être une curiosité qui est mutuelle, moi j’en avais rien à faire de ça, je voulais juste l’affection de mon frère.

Je ne déteste pas mon frère parce qu’il avait seulement 12-14 ans mais ça n’empêche pas que je suis en colère contre lui pour m’avoir fait ça.

“Je pense aussi, que ce qui s’est produit vous permet de vous faire plaindre, d’avoir des personnes qui compatissent, cela vous fait du bien, vous réchauffe, et d’avoir des personnes qui échangent avec vous, cela vous distrait de votre ennui !”
Vous pensez ça de tout les témoignages des personnes qui demandent de l’aide sur le site ou vous aviez particulièrement envie de vous défouler hier soir?

Pour qui vous vous prennez pour vous permettre de traiter mes parents de passifs?
Vous savez à quel point il souffre de me voir ainsi?
Vous savez combien de fois, on s’est disputé à propos de mon cas?
Vous savez toute l’énergie qu’ils ont mis pour m’aider à me sortir de là?
Vous avez quel accompagnement ils m’ont apportés pour m’aider à me responsabiliser?

Vous avez des enfants, pour faire la morale aux autres parents d’abord ?

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luz
luz
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

Vous ne pourrez avancer à rien si vous ne vous sortez pas la tête de la dépression, car tout ce que vous nous avez dit là confirme ce que je pensais : vous êtes en dépression (le goût à rien, les pleurs intempestifs, le manque de concentration, l’enfermement sur vous-même…). La dépression est une maladie, vous ne pourrez rien faire avec votre simple volonté, il vous faut une aide médicale.
Consultez impérativement votre généraliste, vous aurez sans doute besoin d’une béquille médicamenteuse. Vous ne pourrez pas vous sortir de cet état seule. Sortez vous de la tête que votre état est dû à votre caractère, tempérament ou que sais-je : vous souffrez de dépression et il faut vous soigner. Là est l’urgence. Et le fait que vous souffriez de dépression peut largement se comprendre avec ce que vous avez vécu et toutes ces émotions et conflits intérieurs que vous maintenez en vous.
L’état dépressif est difficilement compréhensible par les personnes qui ne l’ont pas vécu; il est souvent jugé comme un sale trait de caractère (et là je rejoins Catoune : vous n’êtes pas asociale), ou le plus souvent comme un manque de volonté. Et le pire c’est quand la personne elle-même croit cela (comme vous). C’est un état de souffrance intérieure intense (au point de mener au suicide parfois) et totalement paralysant.
Une part de vous ne veut pas se sortir de cet état parce qu’elle estime que vous le méritez, mais prenez conscience qu’une autre part en vous veut s’en sortir : c’est elle qui vous a menée à témoigner ici et poser des questions qui montrent qu’il y a encore espoir de pouvoir vivre autre chose. Prenez conscience de cette part là en vous, autorisez la à s’exprimer, appuyez-vous sur elle et nourrissez la (en la laissant s’exprimer, en l’écoutant et en la croyant, parce que pour l’instant vous ne voulez croire que la part de vous qui veut votre destruction). Faites un peu d’introspection pour vous permettre de voir en vous ce conflit.
De mon point de vue, c’est par ce bout là qu’il vous faut prendre la pelote de fils, et c’est urgent, car cet état de dépression ne passera ni tout seul ni par votre volonté, et il risque de s’aggraver avec le temps.
Avancez pas à pas, faites les choses une par une, sans tout mélanger : vous commencez par consulter votre généraliste pour vous aider à sortir la tête hors de la dépression (sans chercher à savoir le pourquoi du comment de cet état), je sais que rien que cette démarche peut vous sembler un véritable parcours du combattant et c’est pour cela que je vous conseille pour y parvenir de prendre conscience et d’écouter en vous les émotions et les pensées liées à votre désir de vivre (elles sont bel et bien là, c’est juste que vous refusez de les écouter parce que vous n’écoutez que le camp adverse).
Vous avez peur de vos émotions, et c’est normal car elles sont tellement violentes et confuses qu’elles vous apparaissent (ou plus exactement elles apparaissent à l’enfant que vous étiez) comme un magma difforme, obscur et monstrueux terriblement dangereux, alors qu’il n’en est rien. Je vous conseille la lecture du livre “Ecoute ton corps” de Louise Bourbeau; pour ma part c’est lui qui m’a mis le pied à l’étrier; peut-être pourrait-il en être de même pour vous. Je conseille également “Comment je me suis guérie du sida” de Niro Markoff Asistent (qui peut sembler hors sujet, mais une bible pour moi),
Cherchez la motivation là où vous pouvez la trouver; je veux dire, si vous ne pouvez faire les démarches pour vous, faites-les pour nous qui passons du temps à vous écrire pour vous soutenir; dites-vous que vous n’avez maintenant pas le droit d’avoir fait passer du temps à ces personnes là pour rien…(le but n’étant pas de vous culpabiliser, mais de vous motiver, attention hein!)
Vous n’êtes pas seule ici; vous pouvez continuer à venir vous exprimer, nous donner de vos nouvelles; vous avez la possibilité de correspondre en privé en vous inscrivant sur le forum.
Vous avez lancé un appel au secours, nous y avons répondu, ne lâchez pas la perche et continuez sur votre lancée en suivant les conseils qui vous “parlent”.

Merci de remplir les champs obligatoires.



la marte
5 années plus tôt

Bonjour Anony,
Tu n’en veux pas à ton frère car tu es encore dans le déni, je parlerais de dissociation. Catoune j’ai toujours su et j’adorais un de mes fréres jusqu’au jour où j’ai cessé de dissocier par contre je n’en n’aurais jamais parlé mais j’ai eu une réaction de surprotection sur mes enfants lors des premières découvertes sexuelles. Anony tes parents ne te protège pas il protège le secret. Détruire ton frère reviendrait à protéger ses enfants. Je pense que tu n’es peut-être pas prête à affronter cette réalité.
Commence en douceur avec sos inceste et l’AIVI par mail. Nous ne sommes pas suffisamment compétente pour comprendre ta réaction. Alors suit nos conseils. Tourne toi du côté de l’ASE même si tu trop âgé ils pourront correctement te conseiller. Ne reste pas ainsi. Ne te complais pas dans ton malheur. Tu peux faire de l’auto suggestion : je souris à la vie: je le fais moi même. Sois courageuse, va au front. Parle à ta mère. Construis toi la vie que tu mérite.

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Lara82
Lara82
5 années plus tôt

Inimaginable ce que vous vivez, il faut vraiment trouver du soutien toute votre vie, car cela est impossible à gérer en quelques années surtout si votre violeur n’a jamais été condamné pour cette acte abominable et surtout étant votre frére.. je vous supplie de lutter et ne jamais renoncer… tout mon soutien à distance!!!

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Lara82
Lara82
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

Bonjour à vous , quel drame total quel supplice vous devez supporter votre bourreau ainsi, c’est votre frére qui ne doit p’us vebir où vous habitez et si cela est impossible il faut que vous puissiez vous écarter de cet enfer, rencontrer une assistante sociale pour qu’elle puisse vous trouver un studio loin de cet entre toxique, un jour ou l’autre il faudra vous éloigner de votre bourreau car pour moi il n’est plus votre frére le jour où il vous a abuSé, il faut rompre cette relation absolument sinon vous ne pourre jamzis vous reconstruire. Il faut rompre , ne pas donner d’adresse ni à votre mére juste lui laisser une lettre exp’iquant votre calvaire et ce que vous avez subi. Donnez voys la livertéd’en finir avec ce calvaire vous entes devenu l’esclave de votre bourreau en entant toubours dans son parage. Courage il n’y a qu’un coupable le bourreau et pas vous , je vous en suppllie vous subissez sa culpabilité et vous vous insulter, ce n’est p’us possible p’us vivable, partez fuyez avant qu’il soit trop tard, faites vous aidez!!!

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luz
luz
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

En ce qui concerne ce qui s’est passé avec votre frère, Catoune exprime – vu que vous ne le détestez pas- qu’il ne s’agissait que d’une découverte sexuelle entre enfants; c’est une possibilité.
Pour ma part, je dirais qu’il est possible que -pour des raisons qui vous appartiennent- vous vous interdisiez de ressentir et d’exprimer une colère contre votre frère, et que vous retourniez celle-ci contre vous-même (ça rejoint l’idée précédemment exposée de votre mission de protéger votre famille).
Vous seule savez ce qu’il en est réellement (mais je rappelle que vous avez commencé votre message en disant que votre frère vous avait violée).
Ca ne sera pas facile, mais à un moment donné (après être un peu sortie de la dépression), il vous faudra prendre clairement position en vous, et les décisions qui en découlent :
– soit vous étiez consentants tous les deux, et il n’y a rien de mal à ce qui s’est passé, donc aucune raison de vous en vouloir et de vous autodétruire.
– soit vous étiez non-consentante, mais un non-consentement que vous n’avez à l’époque pas pu/su exprimer (ce qui me semble, vu à quel point vous vous en voulez aujourd’hui).
Pourquoi voulez-vous détruire cette petite fille que vous étiez à l’époque?
Parce qu’elle était consentante (voire demandeuse) alors que l’adulte que vous êtes aujourd’hui juge qu’elle n’aurait pas dû l’être?
Ou parce que vous en voulez aujourd’hui à cette petite fille de ne pas avoir su gérer le conflit intérieur que les agissements de son frère ont créé en elle (à savoir : dans le fond je ne suis pas d’accord mais -pour des raisons obscures inconscientes- j’exprime que je le suis)?
Je pense que vous pourrez avancer quand vous aurez répondu à cette question : que reprochez-vous exactement à la petite fille que vous avez été et que vous détestez tellement?
Je pense également qu’il peut y avoir une piste de réflexion quant à la façon dont cette situation avec votre frère s’est terminée : est-ce votre frère ou vous-même qui y avez mis fin? de quelle façon? comment avez-vous vécu la fin de cette relation? en avez-vous été soulagée, ou au contraire meurtrie? -je pose là des questions que vous devez vous poser à vous-même, il ne s’agit pas d’y répondre en public si vous ne le souhaitez pas bien entendu!

Mais comme je vous l’ai déjà dit, chaque chose en son temps, un pas après l’autre, d’abord des soins pour votre état dépressif.

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Anony
Anony
5 années plus tôt

Je suis en recherche d’emploi pour le moment.
Je sais que j’ai du mal à garder un emploi, ça va être compliqué si je me retrouve sans emploi avec un loyer à payer.
Le maximum que j’ai pu faire c’est 3 mois dans le même boulot.
Inutile d’aller ennuyer une assistante sociale.
J’essaierai de faire de mon mieux pour garder un travail et puis je verrais pour un logement.

Je vais contacter l’association sos inceste par mail.

La marte, mes parents ne se doute de rien comment veux-tu qu’il protège le secret ?

Mon frère était jeune et probablement inconscient à l’époque.
Il est plus mature, plus raisonnable et plus conscient à l’heure d’aujourd’hui.
Je sais qu’il ne touchera pas à sa fille.

J’ai essayé l’auto-suggestion mais ça me donne l’impression de me mentir à moi-même alors ça ne fonctionne pas.

Je me sens incapable d’en parler à mes parents.
Ils seraient déçus.
Ils souffriront beaucoup.
Ils pourraient me rejeter ou rejeter mon frère.
Ils pourraient m’accuser.
Ils pourraient me traiter de menteuse.
Ils pourraient nier le problème.
Etc …

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luz
luz
5 années plus tôt
Répondre à  luz

Bien évidemment, ne tenez pas compte de ce commentaire; je l’ai rédigé en même temps que vous répondiez à Catoune.
C’est évident, votre frère vous a violée. Il n’est pas question de consentement pour un enfant, nous sommes tous et toutes d’accord là dessus; il faut vous en persuader.
Un enfant n’a pas le discernement nécessaire pour évaluer la situation et agir en conséquence. C’est clair, net et non discutable (même si, je le rappelle au passage, la proposition de loi qui évoquait un consentement impossible avant l’âge de 15 ans est tombée aux oubliettes…)
Vous vous en voulez sans doute de ne pas avoir eu ce discernement, alors que vous ne pouviez pas l’avoir, et je reste persuadée que vous retournez la colère contre vous par interdiction de la diriger vers votre frère (il ne faut pas confondre savoir que l’on ressent de la colère, et exprimer cette colère, c’est à dire la sortir hors de soi)
Imaginez la situation avec une autre enfant que vous-même, voyez ce que vous ressentez vis à vis de cette enfant, puis ayez la même réaction envers l’enfant que vous avez été. Souvent on est très dur avec soi-même alors qu’on serait compatissant et compréhensif avec un autre enfant dans la même situation; c’est un exercice pratique à faire très efficace.

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Catoune
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

Chère Anony,

Je n’ai lu ce que vous écrivez qu’en diagonale et je n’ai pas encore lu tous les autres commentaires après vous !

Je souris car j’ai atteint mon but ! J’étais prête à me faire détester pour cela et prendre une multitude de -1 dont je n’ai que faire !

Regardez, vous vous être livrée et défendue, une vraie guerrière ! Vous êtes prête à vous en sortir et j’en suis heureuse !

J’ai utilisé un procédé douloureux, j’en conviens, mais tellement efficace ! Comme quand Redford jette un cailloux aux pieds du cheval blessé pour voir s’il a encore de la réactivité !

Vous étiez apathique, écrivant “La seule chose que je suis capable de faire c’est regarder des films, lire et rester coucher à m’appitoyer.”, il vous fallait un électrochoc, c’est fait !

Maintenant, utilisez cette colère envers moi, pour avancer ! Détestez-moi à mort si cela peut vous aider !

Je vous écrirai un peu plus tout à l’heure !

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la marte
la marte
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

Anony,
Dans un habitat jeunes ont t’aidera à trouver de l’aide. Une assistante sociale aurait de meilleurs conseils que nous. Tu es dans un demi déni à mon avis. Tu sais l’inceste ne peut se produire que si les parents ne pose pas de limites donc ils sont responsables. N’attends rien d’eux. Personnellement j’ai banni mes fréres mais mes soeurs m’ont banni aussi. Demain tu prends ton téléphone et t’appelle solidarité femme., sos inceste, aivi et tout ce que tu trouves. Mais bouge et tu veras petit à petit tu va avancer. Trouver un travaille ça ne devrait pas être ta priorité car sans antidépresseurs tout le monde te regarde de travers. Il faut d’abord te construire un minimum et ça commence par quitter ton foyer toxique. Courage ma belle. Sois forte. Tu vas en avoir besoin.

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Anony
Anony
5 années plus tôt
Répondre à  Catoune

Je suis tombée dans le piège.
J’étais hors de moi en lisant votre message toute à l’heure alors désolée si j’ai autant été sur la défensive.
Heureusement que ça n’était qu’une méthode pour me faire réagir parce qu’au départ, j’ai pris votre message très au sérieux et j’ai douté de la légitimité de ma souffrance.
J’étais à deux doigts de quitter définitivement le site en me disant que vous aviez raison, que ma vie de merde était que de ma faute, que je devais en payer le prix et arrêter de me plaindre mais dans le fond je trouvais votre message très faux et déplacé donc j’ai répondu.

Comme vous m’avez avouer votre manège, je ne suis plus en colère contre vous, rassurez vous 😉

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Anony
Anony
5 années plus tôt
Répondre à  luz

Vous avez raison, je devrais voir un médecin.
Mes parents m’avaient conseillé de consulter mais je n’en faisais qu’à ma tête en me persuadant que je n’étais pas malade.
Je crois que je n’en ai plus trop le choix.

Merci pour les idées de lectures.

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Anony
Anony
5 années plus tôt
Répondre à  luz

Je réfléchirais aux questions posées.
Pour l’instant je suis encore trop dans le floue.

Quand je vous lis, j’ai l’impression que vous lisez dans mes pensées.

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Anony
Anony
5 années plus tôt
Répondre à  luz

Vous m’avez mis un doute avec Catoune.
Finalement, c’est correct si je parle de viol ?
Ou c’est autre chose que du viol ?

Je n’avais pas le discernement nécessaire, certes mais je me suis jetée dans la gueule du loup donc c’est un peu logique que je m’en veuille.
Bon je ne devrais pas m’en vouloir autant mais c’est difficile d’en vouloir à un ado de 12-14 ans, c’est plus facile de s’en vouloir à soi-même.

Je n’arrive pas à me mettre dans la peau d’un autre enfant qui a vécu la même chose parce que je relie ça à mon propre vécu.
Mais je comprends le principe et je vous rejoint quand vous dites qu’on est souvent plus durs avec soi-même qu’avec les autres.

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Catoune
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

Anony, c’est une bonne nouvelle ! Retournez voir la psy numéro 2, elle avait à cœur de vous aider !

Mais cette fois, dites-lui tout et plus de faux-fuyants ! C’est à ce prix que vous vous en sortirez !

Bon courage !

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Anony
Anony
5 années plus tôt
Répondre à  Catoune

C’est ce que je comptais faire mais c’est plus facile de s’imaginer pouvoir en parler que de le faire vraiment.

J’espère qu’avec mon ras le bol j’y parviendrais.

Merci

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Anony
Anony
5 années plus tôt
Répondre à  la marte

Pour partir de chez mes parents sans avoir de rémunérations, il va falloir que je leurs explique mes motivations.
D’abord, je n’ai jamais voulu avoir de l’aide de l’État parce que je ne veux pas profiter du système.
Pour m’en sortir, je dois trimer comme tout le monde, je n’ai pas de raisons valables pour toucher des aides financières.

Mes parents ont sans doute été trop naïfs mais je ne dois pas être ingrate envers eux.
Ils ont tellement fait pour moi.

J’ai contacté sos inceste, j’irai voir le médecin et la psy.
Pour le reste j’attendrai d’être plus clairvoyante.

Merci pour votre soutien.

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Catoune
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

J’en suis très heureuse Anony !

Ce n’est pas facile d’aider quelqu’un qui souffre !

J’ai hésité à utiliser cette méthode, car elle est douloureuse pour la victime !

Ma psy l’a testé sur moi, et j’en ai bavé, mais cela a agi comme un électrochoc. Je l’ai détestée, j’ai appelé la secrétaire et je lui ai dit que je mettais fin aux séances. J’ai réfléchi et quinze jours après je l’ai contactée pour reprendre les séances. Elle m’a dit mes 4 vérités et il m’a fallu serrer les dents ! Mais, j’ai changé et je progresse maintenant. Par contre, ses mots me font toujours mal parce que j’ai beaucoup d’estime pour elle.

Aussi, j’espère que mes mots ne continueront pas à vous blesser ! Servez-vous en pour avancer et lutter. Restez forte, soyez une guerrière !

Vous avez la vie devant vous et je veux que vous la viviez et que vous soyez heureuse, parce que c’est possible et parce que vous le méritez ! Mais, il vous faut le vouloir très fort, parce que la vie ne fait pas de cadeau, mais elle peut être belle si on se bat pour cela ! Alors battez-vous, de toutes vos forces, faites-le pour vous et trouvez le bonheur !

J’ai aussi hésité à utiliser cette méthode, car étant une victime moi-même, il peut être difficile d’assumer le flot de colère qu’un tel commentaire peut engendrer ! Ce n’est pas évident de passer pour une méchante, une sans cœur aux yeux de tous et d’encaisser la vindicte populaire !

Mais, il le fallait, je ne pouvais pas vous laisser continuer à vous enfoncer comme ça ! La gentillesse, la compréhension, la compassion et les conseils agissaient sur vous comme les propos des psys et de votre entourage. Il ne restait plus que l’offense pour voir si cela pouvait encore vous toucher et vous faire réagir ! Mais, c’était risqué vu qu’en plus je ne suis pas psy !

Je suis ravie que ma méthode ait porté ses fruits ! Maintenant que vous êtes réveillée et que vous avez pu voir qu’il y avait encore beaucoup de force en vous, servez-vous en et avancer sur le chemin de la vie !

Nous serons toujours là pour vous aider et vous écouter ! Et moi, pour vous bottez votre arrière-train au besoin ! Vous n’êtes plus seule !

Je vous embrasse et désolée pour la méthode employée !

Restez forte et donnez nous de vos nouvelles surtout !

Catoune.

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Catoune
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

Si être face à elle est trop dur, tournez la chaise et lancez-vous ! Ce sont les premiers mots les plus dur, après cela vient tout seul !

Demandez à votre psy qu’elle vous pose une question pour démarrez la séance ! Ce sera plus facile pour vous si vous n’avez pas à parler en premier !

Ne réfléchissez pas ! Lancez-vous !

Ce n’est pas facile et cela a été un calvaire pour moi, après 42 ans de silence ! Mais, petit à petit j’ai parlé !

Si j’ai pu y arriver, vous réussirez vous aussi ! Je crois en vous et en votre envie de vous en sortir ! Alors, ne réfléchissez plus, foncez !

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Catoune
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

Anony, il y a bien eu viol de la part de ton frère !

Le viol
(articles 222-23 à 222-26 du code pénal)
« Fait par toute personne de commettre un acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ».

Ainsi, sont considérées comme viols, toutes les pénétrations vaginales et anales, que ce soit par le sexe, par la main, ou par un objet quelconque.

Pour que l’acte de pénétration sexuelle soit considéré comme viol, il faut cependant une absence de consentement de la personne.

La jurisprudence considère qu’il y a contrainte ou surprise sur un enfant en bas âge, même si celui-ci se laisse faire, car ce dernier n’est pas en mesure de réaliser la nature des actes imposés.

Anony, votre frère vous a touchée tout d’abord, puis violée en vous pénétrant.

Vous ne vous êtes pas jetée dans la gueule du loup, c’est le loup qui est venu à vous ! Relisez ce que vous m’avez écrit dans votre colère (légitime) !

Vous n’êtes en rien coupable ! Vous ne devez pas vous en vouloir, culpabilisez ou avoir honte !
(rappelez-vous que j’ai prêché le faux pour obtenir le vrai sous l’émotion de la colère)

Je reconnais qu’en vouloir à son frère, c’est dur ! Mais, il n’avait pas à vous toucher ni à vous violer ni à se servir de vous pour assouvir ses pulsions sexuelles ! Il a transgressé l’interdit sciemment car seul comptait son plaisir avant tout !

N’oubliez pas qu’il était jaloux de vous. Un frère s’il est jaloux de vous, il ne vous aime pas, il vous déteste ! Alors, pourquoi ne pas faire du mal à celle que l’on déteste si en plus on se fait du bien en le faisant ? Ainsi, devant ses copains, il n’était pas un puceau ! C’était tout bénéfice pou lui ! Il vous a détruite, ne l’oubliez jamais !

VIOLER C’EST DÉTRUIRE !!!

Luz parle de l’Analyse Transactionnelle qui explique qu’il y a en nous l’enfant, l’adulte et le parent.

Elle parle de la petite fille qui est en vous et qui souffre depuis que son frère l’a violée ! Cette petite fille a mal et elle le dit à l’adulte que vous êtes maintenant ! Il vous faut prendre soin d’elle, l’aimer et l’apaiser, pour qu’il y ait un retentissement dans votre vie d’adulte !

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Catoune
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

Vous avez pris contact avec SOS inceste, c’est très bien, je vous félicite !

C’est aussi très bien de vouloir vous en sortir et travailler pour cela.

Trouvez un job, avoir du fric, partir pour réaliser votre vie et être heureuse !

Si vous regardez plus haut, c’est le premier conseil que je vous ai donné !

Je n’ai pas dévié d’un pouce !

Je sens en vous l’envie de vous en sortir maintenant et ça me ravie au plus haut point !

Je resterai à votre écoute et j’espère que vous me tiendrez au courant de vos progrès !

Surtout gardez cette envie de vous en sortir en tête et avancez !

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luz
luz
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

Etre en colère/exprimer sa colère et en vouloir à quelqu’un /le détester sont deux choses différentes.
La colère est une énergie d’autoprotection qui se lève quand les limites, les frontières de votre moi (physiques, ou psychiques) ne sont pas respectées.
Elle vise à vous faire connaître vos limites, et à les faire respecter (ou à les repousser, ou les déplacer); à la base elle n’appelle pas à détester l’autre, ou à le blesser, ou à le détruire; elle appelle juste à pouvoir dire vos limites et les faire respecter. C’est pour ça qu’il ne vous est pas demandé d’en vouloir à votre frère. Il vous est demandé de voir ce que les agissements de votre frère ont blessé en vous, et de prendre soin de ces blessures, pour leur permettre de cicatriser. Pour aller mieux, vous n’avez pas besoin de connaître le degré de responsabilité de votre frère. Vous avez besoin de voir et d’accepter que ses agissements ont levé une colère en vous, colère légitime puisque vous avez été maltraitée et blessée, et que cette colère cherche à protéger cette blessure encore à vif aujourd’hui; votre responsabilité est de soigner cette blessure. Les raisons des agissements de votre frère lui appartiennent, qu’il s’en débrouille.
Quand à vous en vouloir… bien sûr, on est tous et toutes des pros dans ce domaine sur ce site; je veux dire que c’est quasi systématique chez une personne sexuellement agressée ou violée de s’en vouloir, de ressentir une culpabilité, d’en rechercher voire revendiquer une responsabilité (comment j’étais habillée? qu’est-ce que j’ai dit, fait pour provoquer ça? j’avais bu…donc c’est de ma faute…etc…etc). Pour avoir travaillé sur mon propre sentiment de culpabilité, je peux vous dire que ça peut aller trèèès loin. Vous êtes dans la norme en cherchant à déresponsabiliser votre agresseur et à vous culpabiliser au maximum; mais il faut absolument trouver le moyen de sortir de ce schéma et réussir à se persuader : quelle que soit la manière dont les choses se sont passées, vous n’avez aucune responsabilité dans l’acte de viol, zéro, nada, niet, rien. Une petite fille ne se jette pas dans la gueule du loup car elle n’a pas la conscience suffisante pour comprendre ce qu’est la gueule du loup et les conséquences des morsures. La petite fille que vous étiez voulait simplement obtenir l’affection de son frère et croyait en toute innocence pouvoir l’obtenir en faisant ce que celui-ci lui demandait de faire. Cette petite fille ne savait pas quoi faire d’autre pour obtenir l’attention et l’affection de son frère. Comment lui en vouloir? Elle était tellement malheureuse et dans l’incompréhension des maltraitances de son frère, qu’elle aurait fait n’importe quoi pour qu’elles cessent. Quel autre moyen avait-elle que de répondre favorablement à ses demandes ? Aucun.
Aux yeux de la loi, je ne sais pas comment l’inceste entre deux mineurs est jugé; une association saurait vous le dire. Mais vous, dans votre corps et dans votre psychisme, vous avez subi des viols, oui. Vous avez été abusée, manipulée et trompée et vous en subissez les conséquences, vous en vivez les traumatismes.
Prenez soin de vous pour en sortir, parce que, oui, c’est possible.

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luz
luz
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

Oui, c’est super, pas tout en même temps, un pas après l’autre, vous êtes sur la bonne voie.
Revenez vers nous quand vous voulez.

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Catoune
5 années plus tôt
Répondre à  luz

Bravo Luz pour ta brillante analyse !

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Anne64
Anne64
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

Vous n êtes pas responsable c’est votre frère le responsable. Vous n êtes pas une salope.
Vous êtes très dépressive et avait tous ses symptômes. Prenez vous un traitement pour vous aider a aller mieux.
Il est vrai que si vous ne pouviez plus voir votre frète ça vous aiderait beaucoup.
Peut être qu un jour vous arriverez à trouver un compromis avec vos parents pour ne plus a avoir a le voir. Ça vous aiderait tellement pour aller mieux puisque a priori ça se passe mieux avec vos parents qui vous sont d’un grand soutien.
Il est vrai que si vous vous trouviez une passion ça vous aiderait aussi a aller mieux.
Je vous souhaite du courage pour affronter une situation familiale très pénible douloureuse pour vous.
Anne64

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Anne64
Anne64
5 années plus tôt
Répondre à  Anony

Je vous comprends et vous soutiens.
Je suis tout à fait d’accord avec vous.
Vous avez pu sur ce site témoigner et échanger. C’est très positif.
Peut-être qu’en lisant d’autres témoignages et en faisant des commentaires pour exprimer votre souffrance vous vous sentirez mieux.
Continuez.
Anne64

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la marte
la marte
5 années plus tôt

Bonjour anony,
C’est tout à ton honneur de ne pas vouloir profiter du système mais tu n’arrive pas à garder un boulot parce que tu vas mal. Alors decroche des aides. Il faut que tu quittes ta famille et que tu te fasse suivre. Tout mon soutien. A chaque jour suffit sa peine. Courage.

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