Pendant une heure, un de mes élèves (je suis enseignant en lycée) n’a cessé de dire qu’il allait m’enculer. J’ai dû attendre la fin du cours pour pouvoir m’éloigner de lui. Partagé entre ma mission d’enseigner et d’essayer de garder au maximum les élèves attentifs, et mon droit de me défendre de ce genre d’agression, je n’ai pas osé suspendre le cours pour faire cesser le scandale de ce harcèlement. Si une telle mésaventure recommençait, je cesserai de faire cours immédiatement et chercherait à mobiliser mes collègues. Il y a cinq ans, lorsque cela m’est arrivé, je n’ai pas osé. Le mouvement anti-harcèlement prenant de l’ampleur j’ose balancer publiquement (en gardant l’anonymat sur son nom) ce porc d’élève qui m’a harcelé.
Nathan.
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