Sors de chez-moi

Repas d’anniversaire de ma fille, si petite, si jolie. Mon mari, son Papa, est en bout de table, fatigué, gravement malade mais qui s’efforce de sourire.
Au cours du repas, je dis « qu’il m’arrive d’angoisser », parfois. Et là, d’un coup, mon beau-frère assis à côté de moi, un coude sur la table, me montre son poing serré et me souffle violemment: « toi, ce qui te ferait du bien, c’est un bon coup de trique! »
Quand j’en ai parlé avec la famille, personne n’avait entendu. On m’a reproché mon manque d’humour et, bien sûr, on m’a soupçonné de grossir les choses ou d’être un peu dépressive…
Il y a des familles où il faut tout banaliser, accepter tout et n’importe quoi, se faire maltraiter et… garder le sourire. Ben, voyons…

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