Alors qu’il avait déjà exprimé son fantasme de baiser une femme endormie, alors que je lui avais déjà répondu au premier degré, comme il le présentait lui-même, que c’était impossible avec moi parce que 1°/ je refuse tout net qu’on se serve de moi, 2°/ j’ai horreur qu’on me réveille et a fortiori pour me sauter dessus, 3°/ On ne traite pas une femme comme ça. IL L’A FAIT ! Il l’a fait ! Je prenais un somnifère d’habitude (et jamais je n’aurais pensé que je courais un risque quelconque : il était mon compagnon. J’avais confiance, la question ne se posait même pas) il a dû en ajouter dans mon assiette ou dans mon verre ! Je me suis pourtant réveillée, mais je croyais sortir d’un rêve. Et j’étais complètement engourdie. A contrario, lui qui dort comme une souche et qu’une moissonneuse-batteuse passant sous sa fenêtre mal isolée sur une route défoncée ne réveille même pas, il m’a demandé calmement « qu’y a-t-il ? » Ça, je m’en souviens très bien. J’avais juste été surprise qu’il fut réveillé. Je lui ai répondu que je rêvais qu’on faisait l’amour. Aussitôt, il m’est monté dessus. C’est bien plus tard que j’ai compris : Je m’étais réveillée trempée. Engoncée dans l’oreiller avec la sensation d’un poids sur le dos. J’avais mis mes doigts, ça dégoulinait. Aucun rêve érotique n’amène ça. Lui était déjà éveillé. Et déjà en érection. Bien plus tard, je me suis souvenue que, ce soir-là, il avait entrouvert la porte de la salle de bain (ce qu’il ne fait jamais) et plusieurs fois de suite ! (à moins que ce soit plusieurs soirs…) Je me souviens que je trouvais ça… bizarre ? décalé ? et je me demandais ce qu’il faisait, pourquoi il me guettait comme ça. Je dormais à moitié, je n’ai pas eu la présence d’esprit de le lui demander. J’ai supposé par la suite qu’il guettait le moment de me ramasser… Et après ? S’est-il servi de moi ainsi plusieurs fois ? A cette époque, nous allions nous coucher très tard. Je ne dormais que quelques heures par nuit. J’avais plus d’une heure de route en plein hiver en pleine campagne pour aller bosser. J’étais crevée. Je m’endormais au volant avec les enfants à bord. 4 ou 5 heures de sommeil m’étaient devenues un minimum indispensable. Maintenant je me dis que s’il ne m’en demandais pas tant que cela, c’est qu’il devait se servir à volonté…
Posté dansAu sein du couple
Est-ce qu’il s’appelle Bruno, avec des yeux bleus ?