Je ne l’ai jamais dit à personne parce que je ne voulais même pas le croire moi même. J’étais si amoureuse, on ne peut pas être violée par celui qu’on considère être l’homme de sa vie. Après coup, j’y repense, et je réalise des choses qui ne m’avaient pas sauté aux yeux avant.
Je l’ai rencontrée à 19 ans, c’était le coup de foudre, je ne voyais que lui.
Au tout début, il ne m’invitait chez lui pour se frotter obligatoirement contre moi, en rentrant ses doigts en moi subitement alors que je lui disais clairement que ce n’est pas ce que je voulais, sans oser dire explicitement qu’il bafouait mon intimité. Plus de nouvelles après un mois d’attouchement forcés, je lui ai envoyé un texto pour rompre. Malgré ça, j’étais encore follement amoureuse, huit mois plus tard, je le contacte, il m’invite à fêter le nouvel an avec lui à l’Intercontinental. Il a insisté pour que je boive avec lui, je buvais pour la première fois je commençais à devenir pompette au bout de deux verres.
Après avoir dîné ensemble, j’avais décidé de passer la nuit chez lui car j’avais peur que ma mère comprenne que j’avais bu en me voyant dans cet état. Dès que je suis rentré, il commença sans perdre une seconde à entamer les préliminaires, puis il m’a contraint à dormir nue à ses côtés. Jusqu’ici je trouvais j’arrivais à gérer ça puisque j’étais sur mon petit nuage, trop inconsciente pour comprendre qu’il allait trop loin. Au beau milieu de la nuit, il m’a ordonné d’écarter les jambes, sur le coup son ton autoritaire m’a effrayé, j’ai exécuté sans broncher, sans comprendre. D’une petite voix faiblarde j’avais juste dit ” s’il te plaît je veux pas ça”. Il a fait exprès de n’avoir rien entendu, il est rentré d’un coup sans prévenir. J’étais vierge, j’ai commencé à avoir vraiment très mal, mais il ne s’arrêta pas pour autant il continua de plus en plus fort, dicté par son seul désir. Il m’a obligé à me retourné, il voulait à tout prix me sodomiser, je hurlais que j’en avais pas envie. J’essayais de m’échapper en remontant plus haut sur le matelas, mais il me tirait vers lui, il m’immobilisa le dos avec un bras. Des cris de douleurs retentissaient aussitôt. Il se contenta de dire ” Mords le coussin, mords le”. Il a vu ma souffrance, et il voulait que je l’endure, parce que lui il prenait du plaisir. C’est monstrueux.
J’ai eu à peu près 10 rapports sexuels avec ce monstre. Il s’en est passé des atrocités: fellations forcées, tentatives de sodomie imprévisibles, rapport sexuel alors que je me mets à pleurer… J’avais beau l’aimer, ça me dégoutait, je me sentais salie, souillée par un manipulateur sans scrupules qui prenait un malin plaisir à jouer avec mon corps, à me traiter comme sa prostituée attitrée.
Je ne préfère pas rentrer dans les détails, c’est encore trop douloureux et ce serait encore plus long, ça fait 6 mois que je me suis sortie de cet enfer. Mais je n’en suis pas sortie indemne, je n’ai plus aucune confiance aux hommes ( alors que je suis de nature naïve), je suis devenue méfiante voire carrément paranoïaque. Je ne sais pas si j’arriverai à redevenir intime avec un homme.
A cause de cette ordure, j’étais une masse amorphe sans volonté, incapable de réfléchir ou de prendre une décision. Dans mes relations suivantes, j’étais un ” pantin” qui se laissait faire, je pensais que c’était un passage obligé pour être aimée. Je laissais ces mains me touchaient, et ces corps se collaient, alors qu’en mon fort intérieur j’étais vide. Je me réveillais de mon état de veille au moment où ces animaux étaient sur le point de me pénétrer, là j’avais enfin la force de m’extirper de là pour dire non. Et là encore on me culpabilisait, on jugeait…
Comme si c’était pas assez..
Vous devez consulter un psychothérapeute et porter plainte contre ce gougeat. C’est un salopard de trop.
temoignage courageux pour une femme courageuse! bravo!