Nous ne sommes pas de la viande

J’étais avec une camarade à l’épicerie, à Bethléem, lors d’un voyage universitaire. Les autres étudiants français et suisses achetaient des souvenirs dans d’autres échoppes de la même rue. C’était au milieu de la journée. Il y avait au moins 5 ou 6 personnes dans la boutique. J’étais très couverte, habillée de la tête aux pieds, pour respecter les coutumes locales. Au moment où je payais, j’ai été agressée par derrière. J’ai crié mais les gens ont fait semblant de regarder à côté. On est parties à toute vitesse. Je me sentais humiliée. Impression d’avoir été prise pour un morceau de viande. Tellement furieuse, je l’ai raconté aux premiers étudiants que nous avions rejoins. J’ai vu des sourires réprimés. Cela les faisait plutôt rigoler. Je me suis tue.

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