C’était il y a huit ans, je rentrais d’une soirée entre copines, aux environs de minuit. À cette heure-là ma ligne était peu fréquentée. Le quai était désert, à l’exception de deux jeunes hommes, le cheveu ras, la carrure avantageuse, qui ressemblaient à des militaires. Pour mon malheur nos regards se croisèrent. Je remarquais leur sexe tendu sous leur survêtement. Sans un mot, ils s’avancèrent dans ma direction. L’un d’eux m’empoigna et commença à me malaxer les seins. Le second passa sans vergogne sa main sous ma jupe. « La petite chienne est toute mouillée », se moqua-t-il. J’admets avoir été un moment émoustillée mais je n’avais pas l’intention de céder à leurs pulsions animales. Mais j’eus beau protester, ils retroussèrent ma jupe, baissèrent ma culotte et me pénétrèrent à tour de rôle. Rien ne me fut èpargné. L’un des deux avait un sexe énorme. Il était brutal, grossier. Son copain était plus doux. Je ne pourrai jamais oublier. Aujourd’hui chaque fois que je croise des militaires (nombreux dans les couloirs du métro depuis les attentats) je frémis.
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