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1- on ne laisse pas sa fille voir le médecin seule. Kiné, dentiste etc…
2- Elle va voir une doctoresse, et se fait osculter par une femme.
C’est pas compliqué! Et puis pas de tabous on discute avec ses enfants car c’est important!
Bonjour,
j’ai subi la même chose par notre médecin de famille, j’ai entendu ma sœur aîné ainsi qu’une de mes tante qui ont elles aussi subi la même chose chez le même médecin généraliste. J’avais à cette époque 16 ans, cette agression m’a traumatisé. Cela s’est passé à Grenoble. Jai maintenant 53 ans.
Dommage, la première de la fratrie aurait du avertir toute la famille et CHANGER de médecin.Il n’y a que le bouche à oreille qui marche dans ces cas là.
Je crois qu’il faut replacer dans le contexte de l’époque.
A cette époque là ce n’était pas la même chose qu’aujourd’hui. Personne ne parlait de ce problème, attouchements, abus…, moi, je n’en avais jamais entendu parler.
On nous disait juste de ne pas parler aux inconnus, mais on ne savait pas forcément vraiment pourquoi. Pour moi, il n’y avait que les « inconnus » qui pouvaient être dangereux.
Et puis le sujet du sexe pouvait encore être très tabou, même dans les familles.
Les jeunes de cette époque là n’étaient pas aussi informés qu’aujourd’hui, et il y avait davantage de soumission à l’autorité, l’autorité des adultes en général, alors un adulte médecin, c’était intouchable. Face à un médecin, personne ne bronchait, l’autorité de la blouse blanche, c’était encore très fort à l’époque, même si les choses commençaient déjà à bouger un peu.
S’il y avait eu viol, ça aurait peut-être pu être différent. Mais comme le dit Enfin, « il y avait une certaine normalité à la consultation », c’est à dire que ce genre d’abuseurs sait très bien trouver la juste limite entre la gravité de ses agissements et la crainte et le respect qu’inspire sa blouse blanche. Il sait très bien qu’il instille le doute chez sa victime : « c’était normal…pas normal? si j’en parle on va me dire que j’exagère, que j’interprète, que je me fais des idées…, peut-être d’ailleurs que je me fais des idées…. » et on se tait, jusqu’à une autre époque, aujourd’hui, où on sait qu’on a eu à faire à un abuseur, et on en parle, ici par exemple.