Nous avions 12 et 14 et rentrions à la maison ma sœur et moi. Nous avons emprunté un passage que nous connaissions bien : celui de notre école primaire. Il n’y avait personne à ce moment car c’étaient les vacances scolaires. Personne sauf un monsieur, dans son jardin presque en face de l’école primaire. Nous avons été alertées de sa présence par un « Oooh mes chéries » lancé sur un ton tremblant, presque libérateur, comme un mec qui éjacule dans son jardin en regardant les ado passer et en les mêlant à ses jeux d’exhibition.
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