La fille du patron
Au travail et en famille de surcroit !
j’étais la fille du patron, 19 ans, sortie de la galère et embauchée dans la boite à papa où il y avait une dizaine de commerciaux et 3 secrétaires dont une qui était si gentille qu’elle était le souffre douleur des deux patrons
Rebelle et jolie, je me faisais chambrer sans cesse au poste du standard, mes tenues mon maquillage, tout y passait, les réflexions graveleuses, et mon père cet être exquis qui m’appelait MA SALOPE devant tout le monde… ou qui disait en rigolant SALOOOOOOOOPE, à la moindre occasion.
je n’ai pas vu mon père depuis 18 ans, il ne me manque pas, il ne connait pas mes filles, tant mieux pour elles, elles n’ont rien perdu car ces mots ne sont que la partie visible du gros porc violent qu’il est…
Dans son dernier souffle, je lui souhaite d’avoir des regrets pour tous celles et ceux qu’il a fait souffrir
RENNES