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un article du parisien sur la plateforme de signalement de la police nationale


psionic
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Début du sujet  

Chères aminchettes, je vous relaye l'article suivant paru ce 8 mars dans le Parisien:

http://www.leparisien.fr/societe/violences-sexuelles-une-plateforme-pour-liberer-la-parole-et-accompagner-les-victimes-08-03-2019-8027190.php

La plateforme est située physiquement dans le commisariat de Guyancourt en région parisienne pour la section police, une autre équipe à Rennes (35) pour l'équipe de la Gendarmerie Nationale.

extraits de l'article:

'« Nous aidons les victimes à qualifier les faits, à réaliser leurs démarches judiciaires. On peut également les orienter vers des associations, des psychologues. Parfois, le simple fait de dialoguer peut les soulager », explique Julien. Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, communiquera ce vendredi un premier bilan du dispositif.'

"Dans les faits, toute personne victime de violences sexuelles, tel qu’un viol, une agression, une exhibition, ou de violences sexistes comme de harcèlement au travail peut y accéder, en se rendant sur Service-public.fr, le site de l’administration française."

Les policiers précisent que ce n'est pas un service d'urgence, toutefois, en cas de besoin extrêmes il peuvent localiser l'adresse IP et envoyer une brigade sur place.

« Ce n’est pas un service d’urgence. Nous pouvons, seulement dans des cas extrêmes, localiser l’adresse IP pour envoyer une brigade », précise Laure Penalvez, l’adjointe en chef de la plateforme. Un bouton d’urgence permet également aux victimes de quitter le site et de supprimer les messages échangés. « Dans l’historique du navigateur ne figurera que l’adresse du service public. La victime peut alors facilement trouver un prétexte, comme une carte d’identité volée, pour justifier qu’elle l’ait consultée. »

La plateforme est ouverte 24/24 et gérée par une équipe de 16 policiers assistés de leur cheffe Sandrine Masson et d'une psy.

'En dehors de cette précision, la victime peut conserver son anonymat : « Beaucoup ne se rendent pas au commissariat car elles se sentent honteuses. Le tchat leur permet d’avoir du temps pour s’exprimer, sans avoir à retenir ses émotions. »'

"Si la victime se sent prête à porter plainte, le policier est là pour l’accompagner. Il dépose alors une fiche de signalement au commissariat compétent qui se charge ensuite de la contacter. Il est également possible, dans des situations où la victime est surveillée par son agresseur, que le policier se charge de prendre le rendez-vous."

On peut utiliser la plateforme pour s'informer, les policiers et gendarmes ont été formés par la psy qui ajoute:

« J’ai essayé de leur donner des outils, de leur faire comprendre la notion de violence psychologique, de leur apprendre l’écoute active. » Elle les accompagne au quotidien et peut, si la victime le souhaite, dialoguer avec elle. « La plateforme est un nouveau moyen de libérer la parole. Chaque victime est unique, a son histoire, il faut pouvoir s’adapter à ses besoins, ses attentes. »

Fin du résumé.

 

 


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