J’avais 14 ans, j’étais chez mon tout premier copain, avec qui j’étais depuis 8 mois, j’ai le souvenir d’une soirée, j’étais dans sa chambre à regarder la télé, je me souviens seulement du fait que son demi-frère plus âgé ( 18 ans ) et ses copains sont arrivés. Ils avaient ramené de l’alcool, j’en ai bu, ce qui ne me rend quand même pas plus responsable de la suite. Je me réveille le lendemain, trou noir, avec un mal de tête énorme, des douleurs dans tous le corps, et des flash… de mains baladeuses sur mon corps, de moi, soulevé contre un mur… Flash que je n’ose dire à mon copain, mais ça me hantera toujours, quelques mois plus tard, notre rupture, ça se passe mal et sous la colère il me balance « de toute façon on t’a drogué et t’a tourné dans tous les sens » là c’est la descente, tout me reviens… puis se rendant compte de son erreur, il alla de lui même chez les flics en mentant que je l’accusai partout de viol. J’ai été convoqué, j’ai porté plainte, j’ai attendu pendant 5 ans, puis re-convocation, on m’a demandé de signer un papier où je dis que j’annule toute poursuite, j’étais jeune, je n’en pouvais plus de toute cette histoire. J’ai accepté.
Posté dansAu sein du couple
Droguée et violée
Je comprends que l’on renonce. Aucune lâcheté dans ce comportement mais seulement l’envie de se protéger et de vivre normalement. Le manque de soutien (police et justice) pousse à renoncer. Rien d’étonnant mais c’est triste pour la personne qui a subi car il est très difficile de se construire sans aide et sans avoir pu faire reconnaître coupables ses agresseurs et rageant pour ceux qui ont commis ce crime qui reste impuni. Ils auraient dû payer.