Employée dans une société d’économie mixte à Rennes, tu dois tout supporter et fermer ta gueule, autrement on te fait comprendre que tu es à part, dans la structure.
Les propositions sont réitérées de rencontres en dehors des heures de travail. Les motifs sont variés : tu veux discuter d’un sujet professionnel, pas de problème on peut se voir ce soir dans un bar (pour commencer ?) ; tu es en RTT cet après-midi alors un directeur te stoppe dans le couloir et te dis qu’il va te voir tout à l’heure pour le rendez-vous que tu viens de découvrir avoir avec lui, ce que je refuse (il met la main devant la porte de l’ascenseur que tu devais emprunter en quittant le bureau)…
Évidemment, quand tu refuses, tu dois subir les représailles à l’occasion de ton entretien annuel d’évaluation. Et là, tu découvres que tu as des problèmes relationnels, des problèmes de sociabilité et ce afin de te discréditer professionnellement.
Nous sommes ici dans le harcèlement le plus subtil et le plus dévastateur psychologiquement.
Finalement, il ne te reste plus qu’à quitter définitivement cet univers professionnel ou alors ta santé se dégrade irrémédiablement.
Il n’y a pas de soutien des collègues, ni de la hiérarchie, les uns protégeant les autres jusqu’à leur retraite. On retrouve certains de ces énergumènes officiant auprès d’étudiants.
Je sais qu’ils se reconnaîtront…et puis c’est vrai que le monde est tellement petit, n’est ce pas ? Le pire est de voir que la hiérarchie ne cherche pas à comprendre d’où vient le problème, ni à faire le nécessaire pour éradiquer le problème.
Alors bye bye gros porcs. J’ai toujours pensé que la roue pourrait tourner…
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