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Ça ne s’arrête pas

Ça ne s’arrête pas. Je me demande s’il comprend vraiment ce que je lui dis. Pourtant il m’a donné de l’espoir.
Nous sommes ensemble depuis plus de 5 ans. C’est notre première relation amoureuse et en gros notre première relation sexuelle. Un amour passionnel, qui nous a conduit tous les deux a radicalement changer notre train de vie (et pour moi mon lieu de vie) pour pouvoir construire notre vie ensemble.
Il a 7 ans de plus que moi. On a une couple « parfait », une relation très profonde, il y a beaucoup de confiance des deux côtés, du soutien, de longues discussions. Parfait, sauf en ce que concerne la sexualité.
Parfois c’est bon, parfois c’est très bon, mais souvent je n’ai pas envie et lui il pourrait presque tout le temps. Frustrations, culpabilité, écartement, du coup, trop souvent, je cédais. Je ne ressentais rien, j’attendais qu’il finisse de se faire plaisir, pour en suite pouvoir être réellement avec lui : des caresses, des regards doux sans la pression quasi immanente de devoir faire du sex, retrouver la chaleur du couple qui faisait tellement de bien, qui nous unissait. Oui, mais cette sexualité nous écartait. Soit, si on n’avait pas de rapport sexuel, au bout de 3 jours il n’y avait plus de tendresse, car il n’arrivait plus de supporter d’être contre moi sans pouvoir éjaculer. Soit, si je cédais, je perdais la connexion avec mon corps, je me sentais comme une poupée, ayant un corps objet lasse et passif, dont mon esprit essayait de se détacher le plus possible. Disons, qu’au bout d’un moment il arrive à voir que je ne m’épanouis pas, et que ça ne le satisfait pas, il est triste de me voir ainsi. Ça serait mieux si je prenais du plaisir également. Je suis d’accord, bien sûre. Ça ne change jamais pourtant pas grande chose. Je sais qu’au bout de moment il faut faire du sexe, sinon c’est l’éloignement et le froideur dans notre couple. S’il voit que je ne prends pas plaisir, il s’arrête, il est triste et desçu de ne « jamais » me donner envie. La frustration monte. Et moi je commence à simuler le plaisir. Puis j’arrête tout acte sexuel avec lui, je lui dit que fait une pose. Je cherche à résoudre le problème dans ma tête qui me bloque pour avoir du désir et du plaisir. Ça ne s’améliore pas, je vais voir une sexologue, il ne veux pas faire des séances à deux, il ne voit pas l’intérêt, car il n’a pas confiance dans la médecine moderne et le problème vient de toute façon de moi. Je réalise au cours des séances que me suis fait violée, je me laissais faire. Que tous les deux on reproduisait le schéma traditionnel : l’homme a des besoins, que la femme doit satisfaire. On était tous les deux inconsciemment victimes de cette tradition cruelle. Je lui raconte ma douleur, je pleure parfois, c’est important pour moi qu’il sache ce que j’ai vécu depuis toutes ces années, qu’il m’écoute, qu’il me comprenne, et qu’il comprenne qu’il faille changer. Il semble comprendre, être sensible à mon témoignage, il s’excuse, jamais il ne voulait me fait du mal. On se dit qu’on s’aime beaucoup plus fort et qu’on allait continuer malgré cette partie de notre histoire, en essayant de changer, que tous les deux, nous fassions beaucoup plus attention à mon désir, à mon plaisir et de le respecter.
Depuis, les derniers six moi à peu près , ça s’est clairement amélioré au lit : je suis plus à l’aise de dire non quand je n’ai pas envie et de dire oui à mon plaisir et de ne pas avoir honte de mon plaisir, ne pas me retenir pour participer. Depuis deux moi on se voit plus que 4 jours par semaine à cause de mes obligations professionnelles. Nous n’avons pas fait du sexe depuis 12 jours, il y a une déception et frustration dans l’aire de son côté, mais je ne me culpabilise pas, je ne me responsabilise pas pour son mal-être. On se revoit à une soirée que j’ai organisé, on n’a pas beaucoup de temps d’être ensemble avant que les invités arrivent. Il se couche vers minuit, moi je le rejoins au petit matin après que les dernières personnes soit parties. Je suis fatiguée et je n’ai pas envie de rapport sexuel. Il est chaud patate et il commence le prélude. J’ai envie d’être contre lui mais pas de rapport sexuel (anal oral ou vaginal). « Tu n’a jamais envie ! » vient le reproche. Je dis non, ce n’est pas vrai. « Alors prouve-moi le contraire ! » vient la réponse. Moi en étant négativement surpris/ indignée (?) de sa phrase : « Je n’ai pas besoin de prouver quoique ce soit. » Il se retourne, moi aussi du coup et on s’endort.
Le lendemain il part avant que je me lève (il me réveille pour me le dire), et on se retrouve l’après-midi chez lui. On discute, on rigole, on s’embrasse, je lui dit que j’ai envie d’être avec lui, mais il ne me répond pas. Je ne force pas, je ne boude pas je continue d’être de bonne humeur. Je sais qu’il a terriblement envie, mais il ne voudrait pas sauter sur l’occasion tout de suite quand j’ai envie, il vaut que je sache comment c’est d’être refusé. Donc il souffre, et moi je ne force pas, je ne me sens pas mal, c’est son choix. On s’endort chacun de son côté (sinon il ne le supportera plus de résister). Au milieu de la nuit, il me réveille, chaud patate, le penis dure, il me fait des bisous sur mon corps, mais je n’ai pas envie, ça ne me fait pas de bien ses bisous. Je relève mes épaules pour éviter ses bisous sur mon coups, je ne bouge pas, je reste dans la même position, sur mon ventre, figée.
J’ai pitié de lui, de sa souffrance a cause de son désire trop impulsif, et je réfléchis de lui proposer une « prestation orale », car je sais que cela le calmerait, et que je pourrais accepter cela comme compromis. Ce sont mes pensées, mon corps ne bouge toujours pas. Il commence à caresser mes fesses avec son pénis dure comme une pierre, brûlante. Il mouille mon anis et essaye de me pénétrer. Je fais un mouvement du bassin, pour qu’il continue de glisser vers le bas et qu’il ne pénètre pas – je reste immobile autrement. Il répète le geste deux ou trois fois, moi aussi. Il doit comprendre que je n’ai pas envie, car il me dit « Laisse-toi faire » Je parle enfin : « Je ne veux pas ça. » « Encore ??! » il me répond plus que frustré. En rappelant ma pensée du début sur un rapport oral éventuel, je lui réponds « Je disais ‘ça’ : le rapport anal. » Il se retourne rapidement, il s’éloigne, il boude. Et moi je reste sous le choque de sa phrase : « Laisse-toi faire. »
J’e n’arrive pas à me rendormir, lui non plus, on est allongé chacun de son côté. Je me sens très mal : comment des phrases comme cette nuit et la nuit d’avant peuvent sortir de sa bouche ? Il n’aurait rien compris ? Il vient vers moi au bout de moment, en me parlant de braise qu’il fait nourrir, sinon le feux s’éteint – je connais déjà cette argumentation. Je ne laisse pas le développer, mais je lui dit qu’il m’avait fait très mal avec ses deux phrases « Prouve-moi le contraire » et « Laisse-toi faire » que je ne savais pas s’il ait vraiment compris quoique ce soit.. pas de réponse, il se fige, je me retourne au bout d’un moment et je m’endort. Lui retourne dans son coin aussi. Le lendemain toujours pas de réponse ni d’excuse de sa part, et j’ai beaucoup de questions..

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