A ceux et celles qui se demandent s’ils ont bien compris le titre, oui je confirme que les faits qui me sont venus tout de suite à l’esprit sont bien ceux commis,il y a plus de 10 ans par une femme, une collègue prof qui plus est. Si elle lit ce message, je pense qu’elle ne manquera pas de se reconnaitre. Comme chacune d’entre vous je peux parler bien sûr de gestes, paroles, exhibitions ou attitudes d’hommes, comme, par exemple, celui qui, profitant de l’affluence dans un grand centre commercial m’a lâchement (mais est-il besoin de le préciser?!) mis un doigt au cul. J’ai hurlé de colère et de dégoût en essayant de repérer ce gros porc mais il s’était bien vite fondu dans la foule.
Donc un soir de fête de fin d’année entre collègues, alors que quelques jours plus tôt j’avais dû me rendre au commissariat
pour porter plainte pour une agression physique (pas sexuelle mais très traumatisante) impliquant une personne étrangère à l’affaire dont il est question ici, et tandis que je discutais avec 2 collègues au milieu des autres, elle est arrivée derrière
Moi, pour que je ne puisse pas parer l’agression (comme le gros porc cité plus haut) et a plaqué ses mains sur ma poitrine. Même réaction qu’avec le gros porc. J’ai hurlée et le collègue avec qui je discutais, aussi choqué que moi est intervenu:”Mais qu’est-ce qu tu fais???!!Tu n’as pas le droit de faire ça!!!” Elle, après que je lui ai parlé de consentement et d’atteinte à l’intégrité physique: “Mais si! Moi j’ai le droit de toucher qui je veux quand je veux où je veux”. Lorsque mon collègue lui a rétorqué que non, elle n’en avait pas le droit, elle l’a accusé d’être homophobe avec une malhonnêteté perverse et un œil torve. La collègue qui était à mes côtés est restée bouche-bée pendant la scène, choquée et dégoutée. Je ne suis pas allée porter plainte en raison des évènements relatés plus haut. Elle s’en est bien sortie car elle a en plus profité de la situation psychologique dans laquelle je me trouvais au moment des faits mais aussi parce que les réactions de certain(e)s collègues au récit de ces évènements ne m’auraient, de toute façon, pas encouragée à le faire. De tels actes ne se sont pas reproduits mais une forme de harcèlement s’est poursuivi par des petites remarques ou lorsqu’une fois , en salle des profs, et j’ajouterai, devant un public choisi, me prenant par la taille, elle me dit: “Hum! toi un jour, je t’embrasserai sur la bouche!” cela jusqu’à ce qu’elle quitte le lycée pour devenir….adjointe de direction! Vous comprendrez que lors des campagnes de luttes contre l’homophobie ou le harcèlement à l’école, je reste perplexe quant au type de pédagogie qu’elle doit utiliser…. Alors dénonce ta…heuh!…ton….heuuh!… Après avoir regretté quand même de ne pas lui avoir asséné un bon coup de pied dans les couilles, car elle se ventait d’avoir des couilles,elle! (même si au vu de ses actes et des actes de ses compères les porcs,on peut dire que les couilles ne sont pas un gage de courage, loin s’en faut!), oui, je peux dire moi aussi: BALANCE TON PORC!
!
coura
Notification par e-mail
connecté
0 Commentaires