VIOL SOUS GHB
En plein travail psychanalytique, mon viol sous ghb m’est revenu en rêve. J’avais 29 ans, j’étais à une soirée salsa à Paris place de la République, un verre était offert, j’ai dansé toute la nuit puis des bribes de souvenirs, un homme m’embrasse, puis je suis dans un taxi avec lui, puis je me réveille le lendemain dans un appartement que je ne connais pas, un préservatif usagé est au pied du lit, je suis nue. J’ai honte, je me rhabille et m’enfuis. J’ai toujours pensé que c’était ma faute, que j’avais trop bu, mais au fond de moi, je sais que ce soir-là, je n’ai pas trop bu et que mon état n’était pas normal, quelqu’un m’a droguée à mon insu et j’ai été violée à cause de cela. J’en garde des séquelles psychiques graves. La honte doit changer de camp. Honte à ceux qui versent la drogue du viol dans les verres de personnes innocentes. Honte à eux ! Malheureusement, je pense que rien ne peut réparer le traumatisme que j’ai subi. Ce viol est indélébile et mon corps en gardera une empreinte toute sa vie. Le viol est un fardeau. En parler soulage heureusement la peine. En parler permet à la vérité de vivre et à la joie de revivre.
Courageux témoignage qui fait écho dans ma tête … effectivement. N’ayez pas honte. La honte est juste sur ce violeur , si vous ne portez pas plainte, pour toutes les raisons imaginables, signalez ces porcs dans l’encart prévu sur le site. A plusieurs on est plus fort(e)s… Il est temps que cela cesse. Et que les violeurs soient reconnus pour ce qu’ils sont …