Écœurement
Ce qui m obsède aujourd’hui c est le souvenir de mon dépôt de plainte à la police . Ces deux types grands , jeunes , sûrs d eux , l un d eux à moitié assis sur le bureau , l autre me faisant face . Les deux avaient leurs armes de service à la ceinture . J avais l impression d être dans un épisode de Julie Lescaut et j avais 18 ans .
la scène m est revenue si précisément ce soir .
J en meurs , de cette histoire . Ils m’ont ont dit que porter plainte ne m apporterait pas d apaisement , me nuirait plutôt . J étais jeune , je me remettrai .
J en meurs aujourd’hui de cette histoire .
Ils étaient deux et c est quelque chose que je n ai pas voulu . J avais 18 ans et la vie devant moi
Quelque chose à est cassé là et ça me suit et me poursuit. Au delà de cette douleur je vois toujours ces deux policiers me dire que ça ne valait pas le coup de portée plainte , que ça me ferait plus de mal que de bien.
25 ans après , je me sens en mourir encore
Chère Anonyme,
Ces deux individus devaient vraiment avoir mauvaise conscience. Leur acte révèle ce qu’ils sont, probablement aussi des violeurs impunis qui protègent leurs semblables .
Écœurant !
Je vous comprends j’ai vécu la même chose il y a peu de temps. Souvent ils connaissent l’agresseur et son entourage alors ils bloquent toute action qui mettrait à jour les faits de violence pour que l’agresseur et son entourage ne soient pas jugés et continu à vivre tranquillement. C’est encore une fois à la victime de prendre sur elle, c’est à la victime de trouver, seule, les moyens de se reconstruire. Mais aucunes victimes n’y parvient intégralement, c’est une erreur de faire croire cela. C’est affligeant de voir à quel point la mauvaise foi règne encore.
Dans quelle ville avez-vous subi cela ?
Toute mon amitié
Prenez soin de vous