Le directeur de l’entreprise où je travaille, choisi ces employéEs en fonction de leur physique. Je suis sa secrétaire depuis 30 ans maintenant, cela fait 30 ans que cet homme est un vrai pervers. Il n’arrête pas de donner une tape sur les fesses à ses employéEs, de regarder à longueur de journée des films pornos sur son ordinateur, avant c’était sur une télé. Il exige que les employéEs soient habillées de façon sexy avec décolletés pour soit disant appater le client. Un jour, une employéE a été viré car sa tenue vestimentaire ne convenait pas (elle était en jean, tee-shirt et basket). Quand il parle à ses employéEs, il ne les regarde pas dans les yeux mais dans le décoletté qu’elles sont obligées de mettre. Il m’a déjà dit que moi j’étais laide mais que c’était fait exprés pour pas que sa femme a des soupçons.
Ce type est peut-être un porc mais je me demande pourquoi vous continuer à travailler pour lui?
Elle travaille pour lui, Claire, parce qu’elle n’a sans doute pas le choix, pas difficile à imaginer et au moins elle dénonce ses attitudes de porc et ne s’en lave pas les mains alors qu’elle n’est pas directement concernée, c’est très bien de sa part, en solidarité avec ses collègues qui doivent subir pour vivre. Vous comprenez ?
30 ans? Non, je ne comprends pas.
Quelques mois/années à la rigueur, mais 30 ans non. Elle ne dit pas tout (c’est qui? son mari/frère/oncle:voisin….) ou alors c’est de la complaisance.
Désolée que ma remarque ne vous plaise pas.
C’est plutôt bien de dénoncer ce comportement minable et lache de son patron.
Elle est solidaire de ses collègues.
C ‘est à lui de se remettre en question!
Claire, c’est vrai que 30 ans à supporter un porc pareil, cela fait long, quel calvaire. La dame qui parle dans ce post habite peut-être un de ces territoires comme on dit maintenant où il est très difficile de trouver du travail et où le mieux est de s’accrocher à celui qu’on a. Je ne pense pas qu’elle soit à Paris, là, elle aurait pu retrouver du travail, et puis elle a peut-être construit, ne peut déménager, bref, là où la chèvre est attachée, il faut bien qu’elle broute comme dit le proverbe. Et j’aime bien cette chèvre, attachée, certes, mais capable d’un bon coup de corne qui envoie bouler le sale patron, au moins en esprit.
La goujaterie n ‘est pas réprimée par le code pénal!
Mais vous avez énormément de courage pour supporter celui-ci toutes ces années.