Bonjour
j’ai vécu avec mon conjoint pendant près de 5 ans, je l’ai aimé passionnément, j’ai quitté mon mari pour lui alors que j’avais 4 enfants avec, j’ai soulevé des montagnes pour vivre l’aventure avec lui. Il a tout d’abord emménagé chez moi, ses enfants venant le wek end, mes enfants vivant chez moi en garde alternée. Il a fait deux tentatives de suicide par voie médicamenteuse et là encore, je l’ai aidé, je l’ai aimé. il a eu de nombreux traitements notamment par neuroleptiques, une hospitalisation en psychiatrie, et ses traitements ont commencé à détruire ce qu’il était.. enfin c’est ce que je pensais.
J’ai été violé une fois alors qu’il était sous traitement et incontrôlable à la suite de son hospitalisation. On appelle cela un viol digital. J’ai dit non à plusieurs reprises et il continuait et ne m’entendait pas. J’ai continué à l’aimer malgré cet acte, il était désolé… nous avons pris deux logements séparés, je n’arrivais plus à vivre avec lui mais je l’aimais toujours. En décembre dernier, j’ai fait enlevé mon stérilet et nous souhaitions un enfant ensemble. Il évoluait avec son nouveau travail, prenait un poste à responsabilité, j’avais l’impression qu’il devenait ce qu’il souhaitait naitre. J’ai toujours continué à espérer sa progression, qu’il devienne lui même. Je me suis révélée à ses côtés, femme. Le plus beau cadeau que la vie m’est faite avec celui de mettre mes 4 enfant au monde.
Fin d’année dernière, ma fille de 16 ans aujourd’hui, a avoué pendant les fêtes de fin d’année en famille, avoir été violée mais ne souhaite pas divulguer le nom de son agresseur.
En janvier, je parviens à parler avec elle, je devais trouver son agresseur et dénoncer son viol. J’ai découvert par les propos qu’elle me donnait, les énigmes qu’elle me laissait dans ses paroles,.. qui était son agresseur. J’y suis allée au bluff. Il s’est avéré que c’était mon conjoint qui l’a violé.. à plusieurs reprises, des viols digitaux comme ils disent au commissariat pendant un an alors qu’elle avait à peine 14 ans et qu’elle sortait d’une maladie grave cardiaque qui a failli l’emporter. Régulièrement, dans le salon, les pénétrations se faisaient… pendant que je travaillais.
A cet instant où je sais, le sol se dérobe devant mes pieds, le monde et le temps s’arrêtent. On ne comprend pas comment ne l’avoir vu. comment imaginé que sa propre fille ait pu tomber amoureuse de son propre conjoint. Comment son conjoint a pu me faire l’amour en pénétrant régulièrement ma fille avec ses doigts et la touchant.
Je reste avec toutes mes questions et sans espoir d’avoir des réponses à mes questions. Vol intérieur, viols intimement liés, actes criminels et foudroyants… à perpétuité.
Je constate les manquements des services de police sur cette affaire devenue commune et sur la place publique. Je dénonce leur manque de réactivité et de psychologie. je dénonce l’impensable.
Je dénonce ces actes criminels qui font de ma vie actuelle une bataille et une déchirure profonde, qui me font perdre l’estime, la confiance et l’amour investit. Je dénonce les manquements, l’impossible. Je dénonce ce cauchemar devenu mien, la double peine, celle arrivée à ma fille d’abord et à plusieurs reprises, la mienne dans les suites.
je dénonce l’abus de confiance, l’abus de pouvoir, l’abus d’être abusé.
A toutes ces femmes, enfants, hommes. Je nous souhaite de relever la tête et de naître plus fort pour vivre en… corps!