Je devais avoir 15 ans. Durant un cours de gym, je chahutais avec plusieurs camarades de classe quant ils m’ont poussés dans un recoin du gymnase où était entreposé les tapis et agréments de sport. A l’abri de l’attention du prof et des autres élèves, ils m’ont allongés sur une pile de tapis en me tenaient les bras, les jambes et me bâillonnaient la bouche, alors que d’autres enfilaient leurs mains sous mes vêtements et touchaient des parties intimes de mon corps. Un garçon de la classe, qui a assisté à la scène à alerté mes agresseurs en disant que le prof arrivait, ils m’ont alors libérés. Je n’ai pas vu venir le danger, je ne comprenais pas pourquoi en quelques secondes nos plaisanteries avaient abouties à cette situation. J’étais pour encore 2 ans dans leur promotion, dans une école majoritairement fréquentée par des garçons. Je ne voulais pas porter l’étiquettes de la fille facile dans l’école. Je ne voulais pas traîner une sale réputation. Je ne voulais pas que mes parents soient inquiétés. Je n’étais pas du genre à faire des vagues, je n’aurai pas assumé « le scandale ». Pour toutes ces raisons, je ne les ai jamais dénoncé.
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