J’avais 10 ans. Pendant un repas où nous étions nombreux, il m’a demandé de venir m’assoir sur ses genoux et il a commencé à soulever ma jupe en prenant soin de me coller le plus possible congre la nappe pour pouvoir me toucher tranquillement. Il a commencé à caresser mon sexe puis m’a pénétré avec ses doigts. J’ai voulu m’en aller mais m’a mère qui ne soupçonnait rien m’a dit de rester sur ses genoux, que j’étais bien là. Au bout d’un moment j’ai réussi à me lever précipitamment et je suis partie dans une autre pièce. Ce jour là j’ai haï ma mère, elle m’avait abandonnée. Maintenant elle n’est plus de ce monde et elle n’en a jamais rien su. Seules mes sœurs plus âgées que moi à l’époque et qui ont été elles aussi abusées connaissent mon histoire. J’ai bientôt 60 ans et cette douleur est encore présente en moi. C’était un homme pervers qui ne pensait qu’à ça, qui aimait toucher les petites filles comme les jeunes femmes. J’ai su qu’il était parti au Brésil. Je n’ai plus jamais entendu parler de lui.
Aujourd’hui j’ose enfin dire ce que j’ai sur le cœur grâce à tous ces témoignages. Il faut libérer la parole. C’est plus qu’important pour montrer combien les femmes souffrent intérieurement et qu’il est temps de mettre au grand jour toutes ces ignobles histoires que l’on garde trop souvent à l’intérieur de soi et qui font des ravages tout au long de notre vie.
Vous avez parfaitement raison ! Mais ne restez pas seule, allez consulter ! Vous avez fait un lapsus calami avec le mot “congre” à la place de “contre”, cela peut avoir un sens particulièrement important pour vous d’une manière ou d’une autre. C’est un nom de poisson, il y a peut-être une association d’idée qu’un thérapeute pourrait vous aider à dénouer. Aussi, si besoin il pourrait vous donner un traitement adapté. bon courage.