La parole de son enfant
Je divorçais de son père mais comme le précise l’adage : “un mauvais mari n’est pas forcément un mauvais père !”, elle est donc partie en vacances avec lui. Il a été mis en cause dans une affaire de mœurs sur mineure de plus de 15 ans, et donc la police a auditionné notre enfant qui n’avait que 4 ans, qui a dénoncé des attitudes de la part de son père, attitudes tout à fait déplacées et inadaptées. Mais la police, quant à elle, a estimé que cela n’était pas très grave et que si cela devait s’aggraver je m’en apercevrai dans les attitudes sexuées de mon enfant. Plusieurs signalements ont été effectués par des professionnels les années qui ont suivi … tous classés sans suite ! Je me suis battue contre l’institution qui voulait me punir de ce que mon enfant rapportait et surtout de vouloir le protéger. Cela a été extrêmement difficile. Sachez que lorsqu’une femme divorce, cela arrive que la parole des enfants se libère et pourtant la société ne les protège pas ! C’est très mal perçu de dénoncer des comportements pénalement répréhensibles de la part d’un père duquel on divorce. Car la punition suprême afin de faire taire la mère est de placer l’enfant ou de transférer la garde de l’enfant chez son agresseur. J’espère que les politiques sous la pression des associations, personnes publiques … feront de telle sorte que la loi change et que la parole des enfants comme celle des femmes soit réellement prise en compte. De tel sorte que le doute ne bénéficie pas à l’agresseur présumé.
Problême c’est que la classe politique actuelle est très jeune et manque de recul et maturité pour faire changer les choses … il manque un vrai Leader en la matière, qqun de très exeptionel.
être jeune ne protège pas de l’expérience d’être abusé, malheureusement. nos témoignages le prouvent !
“J’espère que les politiques sous la pression des associations, personnes publiques … feront de telle sorte que la loi change”
mon expérience et les témoignages montrent qu’en plus de la loi en elle-même, c’est l’application de la loi qu’il est urgent de changer. et notamment, (je vous rejoins là-dessus) l’écoute de la parole des enfants et des adultes rendus victimes.