Il y a 21 ans, mon confrère, en qui j’avais toute confiance, a profité d’une période de fragilité dans ma vie pour me toucher de plus en plus intimement, à mon bureau puis sur ma table d’examen… J’étais pétrifiée, incapable de réagir tant la situation me paraissait irréaliste. Pendant 2 à 3 mois je me suis mise en mode “dissociatif”, une partie de moi se soumettant aux agressions, l’autre totalement désemparée et en colère. Puis j’ai trouvé le force de lui dire “ça suffit” et il n’a jamais recommencé mais notre relation professionnelle était détruite. C’est une personne extrêmement appréciée des gens, de ses patients, toujours aimable et souriant, souvent excessif dans ses élans de rire. Moi je connais le pervers et le manipulateur. J’ai continué à travailler dans le même cabinet sachant que nous n’y étions que tous les deux. Il a aujourd’hui recruté un collaborateur qui est son exacte reproduction (narcissique). Là, je vais partie définitivement. C’est ce qu’il faut faire impérativement si je peux donner un conseil aux victimes.
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