*******, dans le Cantal, 1970, je ne savais pas encore lire. Le médecin de famille a demandé à ma mère de sortir de ma chambre pour qu’il puisse m’examiner. A 57 ans, mes nuits sont toujours des cauhemars. Je vois toujours son pull jaune pisse qui gratte, son costume marron, le reflet dans ses lunettes, ses yeux pervers derrière, sa respiration tellement satisfaite à peine retenue. Depuis, 50 ans, toutes les nuits, j’ai peur de retrouver son odeur. Grâce à MeToo, je me suis retrouvée grande d’un coup, 1.60 m, allongée dans mon canapé. J’ai traversé 50 ans dans la nuit. Merci de m’avoir sortie de l’ombre Sandra
Notification par e-mail
connecté
0 Commentaires