En l’absence de sa femme partie voir sa famille en G-B, il m’invite à monter chez lui prendre quelques légumes ramenés de son jardin. Cela arrivait fréquemment, à la différence que son épouse était présente, mais nous connaissant depuis plusieurs années, je ne me suis absolument pas méfiée. Une fois chez lui, il me propose un coca (là aussi, la coutume), et quelques gorgées plus tard me sert cette déclaration surréaliste : “J’ai des sentiments pour toi, je veux coucher avec toi”(sic). Il VEUT! assommée, je tente de parler d’autre chose; Il montre des signes d’impatience; Je dis : “non, François”. Il dit : “Tu ne t’en doutait pas?”. Je dis “non”. Il dit : “c’est normal, je ne montre jamais rien”.
Je me lève pour partir, il me bloque, m’enserre dans ses bras (un véritable étau), et avance son groin en réclamant 2 fois “un p’tit bisou?”
J’étais par ailleurs, occupée à éloigner mon bassin. Tout ce que j’ai su faire pour m’en tirer, c’est dire “Je vais réfléchir”. Ouf, il me lâche, je prends la porte, et une fois dans l’escalier j’entends : “C’est ça réfléchit, mon cœur”. Le lendemain je le croise dehors et lui confirme que la réponse est “Non”; Par la suite ce furent des allusions déplacées, et à chaque fois que je fais ou dis quelque chose qui lui déplaît, il profite de son ancienne position de délégué des locataires et de grand rendeur de services (beaucoup dans cette cité HLM de Cannes, lui sont redevables d’un service, pour écarter de moi les autres locataires, me fait exclure des réunions ou des petites fêtes (c’est en ce moment une nouvelle fois le cas). De fait, déjà socialement pénalisée par ma situation familiale, je suis encore un peu plus seule.

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