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Viols dans mon enfance

On était deux enfants.
Je ne saurais vous dire a quel âge cela a eu lieu comme ce ne sont que des flashs, mais je sais qu’on a 4 ans de différence et que j’avais entre 9 et 12 ou 13 ans. Il était mineur aussi. C’est le fils d’une amie a ma mere.
C’était pour moi un ami dans le quartier, voir mon meilleur ami.
Il a commencé par me montrer un livre chez sa mère, le kamasutra. Je ne comprenais pas ce que c’était et croyait que les adultes faisaient de la gym.
Quand sa mère était la, on allait “jouer” dehors, a la cabane. On jouait a action ou vérité. Il me disait de le toucher puis de le lecher. Je le faisais pensant que c’était un simple jeu. Il me disait que c’était un secret entre nous et qu’il ne fallait pas que j’en parle. Puis c’est allé plus loin, il m’a pénétré plusieurs fois, chez lui quand sa mère n’était pas la ou dehors, pendant ces moments j’étais ailleurs, comme si c’était pas a moi que ça arrivait. Étant petite je ne savais pas ce qu’était le sexe mais je savais ce que c’était un secret. Je n’en ai parlé a personne jusqu’à mes 24 ans. J’ai réussi a en parler a ma mère récemment, qui était choquée car elle n’a absolument rien vu et ne s’est doutée de rien. J’en ai parlé aussi a une psychologue en psychiatrie mais cela ne m’a pas aidé. J’hésite a porter plainte par peur d’un classement sans duite vu que les faits ont eu lieu il y a 12 ans..
Je ne me sens pas encore adulte alors que j’approche les 25 ans, du mal a me reconstruire, l’impression d’être spectatrice, du mal a faire confiance surtout aux hommes, et a moi même..

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Nono
Nono
3 années plus tôt

Bon courage

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Zaragan
3 années plus tôt

Chère anonyme, merci pour votre témoignage auquel j’y réponds beaucoup trop tardivement.

Je tiens à dire que même si vous étiez deux enfants, votre agresseur était parfaitement conscient de ce qu’il faisait (ou en tout cas qu’il faisait quelque chose de mal) et il vous a même manipulé. (j’ai moi-même été violée par un mineur plus âgé). Ne culpabilisez pas d’avoir été manipulé. Vous êtes parfaitement innocente.
Certaines de vos phrases m’interpelle : « pendant ces moments j’étais ailleurs, comme si c’était pas a moi que ça arrivait. » « l’impression d’être spectatrice », je me reconnais et c’est pourquoi je pense sans aucun doute que vous souffrez de dissociation traumatique et avez subit une sidération psychique durant vos agressions. En gros, voici quelques définitions : « La sidération est un état psychologique de paralysie face à une situation qui dépasse l’entendement, qui va paralyser tout l’espace psychique. La personne qui est sidérée se retrouve dans l’impossibilité de réagir, de parler, de bouger. La dissociation est une déconnexion émotionnelle, ça donne un sentiment d’irréalité, d’être déconnectée de la réalité, d’être spectatrice de l’événement et de ne plus ressentir ce qui se passe, ni la douleur ni les émotions, comme si c’était irréel, comme si on était à l’extérieur de l’événement et que l’événement ne nous concernait pas. ». Peut-être que le site Mémoire traumatique et Victimologie de Muriel Salmona pourrait mieux vous éclairer sur ces mécanismes qui semble vous avoir toucher?

Pour ce qui est de votre manque de confiance aux hommes, à vous-même, votre sensation d’être toujours une « enfant » . C’est terrible mais normal car cela est dû à votre traumatisme. J’aimerais commencer par vous dire de ne pas laissez votre peur des hommes vous convaincre que les hommes sont tous dangereux et pervers. Je vous assure que ce n’est pas le cas, d’ailleurs il y a des hommes qui commentent sur ce site avec beaucoup d’empathie, donc c’est pas rare un homme doté d’empathie et de respect ! D’un côté, votre méfiance est légitime car beaucoup de victimes retombent sur des pervers (les pervers cherchent des victimes fragiles). De l’autre, elle peut être dangereuse si on est convaincu que les hommes sont des pervers. C’est une manière de « banaliser et légitimer » le comportement des pervers en se reposant sur un cliché qui serait que « les hommes sont naturellement agressif et dominateur ». (c’est faux!) . Surtout que les pervers possèdent des homologues féminins (truie) qui sont loin d’être inoffensive et sont aussi terrible que les porcs, même si elles sont plus rare. D’ailleurs, sachez que cette peur est nourrit par les pervers eux-même car ce sont les premiers qui utilisent ce cliché pour justifier leur saloperie. Personnellement, pour me débarrasser de cette peur, j’ai décidé de séparer distinctement les « porcs » des « hommes ». Les porcs ne sont pas des hommes, je ne les considère même pas comme totalement « humain ».

Je pense que vous avez besoin de bien plus que d’en parler à une psychiatre, il vous faut un suivi psychologique adapté à votre traumatisme. Je vous conseille de vous renseigner auprès d’association contre la pédocriminalité qui pourrait vous fournir une prise en charge. Certaines se chargent des adultes qui ont été abusé dans leur enfance comme L’Enfant bleu, SOS inceste ou encore Parler et Revivre . (le site de SOS inceste possède une liste qui répertorie les associations en région). Je suis sûre qu’une d’elle pourrait grandement vous aider. Ou vous pouvez encore appeler un numéro d’écoute nationales (3919, 0 800 05 95 95 ) ou Sos amitié pour être écouter et conseiller.

Pour ce qui est de porter plainte, vous êtes la seule à le décider et je comprends parfaitement votre peur justifiée. Néanmoins sachez qu’il a toujours une chance , et que même avec un classement sans suite (souvent par manque de preuve), il sera enregistrer, (peut-être d’ailleurs est-il déjà enregistrer ?) et qu’au cas il ferait d’autres victimes qui décideraient aussi de porter plainte, cela pourrait donc tourner à votre avantage. Et on peut toujours faire appel suite à un classement sans suite, de différentes manières (je ne suis pas trop informer dessus désolée). J’ai aussi envie de dire qu’il vaut mieux le faire avant de le regretter. Car j’ai lu beaucoup de témoignages qui regrettent de ne pas avoir porter plainte avant prescription. Bien qu’il arrive d’avoir des mauvaises expériences (ce que je déplore…), il peut y avoir des bonnes avec des officiers compréhensifs qui peuvent aider. Je pense qu’avoir des officiers, un psy expertise , plusieurs professionnels qui t’écoute sans remettre en doute ta parole, prenant au sérieux ce que tu dis, que l’un d’eux dit même à tes proches que tu ne mens pas et qu’ils vont faire en sorte de faire avouer ton agresseur, peut être réconfortant. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas et les classements sans suite sont fréquents. J’ai envie de dire que la victime a bien fait, que cela ne sera pas de sa faute mais celle du système judiciaire qui gère mal les cas de violences sexuelles ! Porter plainte permet aussi de ne pas sombrer dans « la loi du silence ». Une sorte de message qu’on envoie à son agresseur en mode « je ne t’ai pas oublier, ne te sens pas trop en sécurité » mais aussi à la société « je ne resterais pas silencieux ». Mais la procédure peut être très éprouvante et malheureusement je le répète mais certains ne facilitent pas la tâche (et il faut aussi penser à ce qu’il se passe ensuite). Donc je penses qu’il est préférable de débuter un suivi psychologique avant d’aller porter plainte. Peut-être que les associations pourraient vous conseiller et vous aider à faire un choix ? Sinon, il existe une plateforme de signalement en ligne des violences sexuelles où vous pouvez être conseiller et orienter vers un dépôt de plainte par un policier formé. C’est anonyme. Je pense que vous pouvez discuter avec un du pour et du contre. 

Faites ce qui semble important pour vous et ce dont vous avez besoin pour vous reconstruire.
Dans tout les cas , ne restez pas seule et sans soin.
Il y a des personnes qui peuvent vous aider.
Courage !
De tout cœur avec vous.

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Ya Ya
Ya Ya
8 mois plus tôt

Bonjour, ça s’est passé dans la Vienne ou pas du tout ? Excusez-moi pour la réponse. J’ai vécu quelque chose de similaire. Bon courage à vous et ça n’est pas vous le problème mais lui.

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