Je travaille dans un centre hospitalier. J’ai eu une relation de plusieurs mois avec un collègue de travail. Cette relation a été très difficile, car il voulait me soumettre à toutes ses volontés, diriger ma vie. Le psychologue que j’ai consulté m’a dit qu’il présentait toutes les caractéristiques du pervers narcissique.
J’ai rompu 2 fois. Il est venu me rechercher en me disant que sans moi, il allait en crever.
Le jour de mes 58 ans, nous sommes allés manger ensemble au restaurant. Ce soir là, je lui ai dit que nous n’étions pas faits l’un pour l’autre, qu’il était préférable que nous gardions de bonnes relations dans le cadre professionnel et que je ne voulais pas reprendre une relation affective avec lui.
A la sortie du restaurant, il m’a emmenée de force chez lui, m’a traînée, séquestrée, empêchée de m’enfuir et violée.
C’est la première fois de ma vie que cela m’arrive à 58 ans !
Le lendemain, il a téléphoné à ma meilleure amie pour lui raconter la soiré en détail. Un comble !
J’ai déposé plainte. Mon agresseur est actuellement mis en examen, sous contrôle judiciaire. L’affaire est en cours d’instruction auprès du Pôle Criminel.
Mon employeur me demande d’adapter mes horaires, mes déplacements, limite mes possibilités d’aller et venir dans l’établissement pour que je ne croise pas mon agresseur. Finalement, on dirait que c’est la victime qui est sous contrôle judiciaire et non l’agresseur. C’est aberrant !
A suivre…
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